Dans un entretien accordé à la PANA, Mme Sow a préconisé "une bonne orthographe et une bonne grammaire dans un fonds commun, c'est-à-dire une langue unifiée que la littérature et les médias peuvent utiliser".
Elle participait à un atelier, ouvert jeudi dans la capitale sénégalaise, sur la planification des activités de la Commission de langue véhiculaire transfrontalière Fulfulde (FULCOM) organisé sous l'égide de l'Académie africaine des langues de l'Union africaine(ACALAN-UA).
Cette enseignante-chercheur spécialiste de la langue et de la culture peules à l'Université de Niamey, au Niger, a indiqué il faut une langue qu'on peut écrire de la même manière par tous ceux qui veulent utiliser ou travailler sur cette langue, qu'ils soient Peuls ou non.
"Nous avons travaillé de manière sereine et avec des spécialistes pour planifier sur l'unification de la langue peule à travers une révision de l'alphabet, de la séparation des mots, avant de projeter la confection de plusieurs types de dictionnaires et autres aspects comme la mobilisation des fonds", a-t-elle expliqué.
En deux jours, a estimé Mme Sow, "il y a eu un travail d'expertise très sérieux".
Selon le Sénégalais Fary Silate Kâ, chercheur au Laboratoire de linguistique de l'Institut fondamental d'Afrique noire (IFAN) de Dakar, l'atelier a pu planifier les quatre rapports-clés qui lui étaient assignés : l'orthographe, la terminologie, la communication et la mobilisation des fonds.
"Nous avons le pied à l'étrier. Ce qui reste, c'est de nous mobiliser, d'élaborer des projets, nous mettre au travail, avec une synergie forte, communicative et inclusive autour du programme FULCOM, en rapport avec l'émulation des autres langues africaines", a ajouté M. Kâ, président de FULCOM.
Pour sa part, le secrétaire exécutif de l'ACALAN, l'universitaire mozambicain Sozinho Francisco Matsinhe, a indiqué qu'après la tenue de cet atelier, le défi est d'élaborer des projets pour pouvoir mobiliser des fonds auprès des partenaires de l'ACALAN et des autres sources identifiées pendant les travaux.
"On a produit un plan d'action qui soutient tous les domaines prioritaires de la langue fulfulde. Il reste à développer des projets concrets pour les trois ans que va durer notre mandat", a-t-il indiqué.
"Après cela, a-t-il poursuivi, nous allons discuter avec les structures nationales des pays où le pulaar est parlé, que sont les commissions, les associations de langues et les acteurs, pour la mise en oeuvre."
Ces commissions ont pour rôle d'identifier les priorités. "Dans ce cadre, nous devons travailler avec les universitaires dans le but de développer tous les domaines", a précisé le Pr. Matsinhe.
L'atelier FULCOM 2010, avait accueilli des délégations venues de six pays africains, à savoir, Sénégal, le Burkina Faso, le Cameroun, le Mali, la Mauritanie et le Niger, ainsi que la diaspora, notamment la France, l'Italie et les Etats-Unis.
L'ACALAN a été créée en 2001 à Bamako au Mali, sous l'impulsion de l'ancien président du Mali, Alpha Oumar Konaré, alors que FULCOM, mise sur pied en 2006 par l'UA, vise à valoriser les langues transfrontalières véhiculaires d'Afrique pour en faire des langues de travail.
FULCOM fait partie des 12 commissions créées sur les 41 langues véhiculaires transfrontalières existant en Afrique.
Dakar - Pana
Elle participait à un atelier, ouvert jeudi dans la capitale sénégalaise, sur la planification des activités de la Commission de langue véhiculaire transfrontalière Fulfulde (FULCOM) organisé sous l'égide de l'Académie africaine des langues de l'Union africaine(ACALAN-UA).
Cette enseignante-chercheur spécialiste de la langue et de la culture peules à l'Université de Niamey, au Niger, a indiqué il faut une langue qu'on peut écrire de la même manière par tous ceux qui veulent utiliser ou travailler sur cette langue, qu'ils soient Peuls ou non.
"Nous avons travaillé de manière sereine et avec des spécialistes pour planifier sur l'unification de la langue peule à travers une révision de l'alphabet, de la séparation des mots, avant de projeter la confection de plusieurs types de dictionnaires et autres aspects comme la mobilisation des fonds", a-t-elle expliqué.
En deux jours, a estimé Mme Sow, "il y a eu un travail d'expertise très sérieux".
Selon le Sénégalais Fary Silate Kâ, chercheur au Laboratoire de linguistique de l'Institut fondamental d'Afrique noire (IFAN) de Dakar, l'atelier a pu planifier les quatre rapports-clés qui lui étaient assignés : l'orthographe, la terminologie, la communication et la mobilisation des fonds.
"Nous avons le pied à l'étrier. Ce qui reste, c'est de nous mobiliser, d'élaborer des projets, nous mettre au travail, avec une synergie forte, communicative et inclusive autour du programme FULCOM, en rapport avec l'émulation des autres langues africaines", a ajouté M. Kâ, président de FULCOM.
Pour sa part, le secrétaire exécutif de l'ACALAN, l'universitaire mozambicain Sozinho Francisco Matsinhe, a indiqué qu'après la tenue de cet atelier, le défi est d'élaborer des projets pour pouvoir mobiliser des fonds auprès des partenaires de l'ACALAN et des autres sources identifiées pendant les travaux.
"On a produit un plan d'action qui soutient tous les domaines prioritaires de la langue fulfulde. Il reste à développer des projets concrets pour les trois ans que va durer notre mandat", a-t-il indiqué.
"Après cela, a-t-il poursuivi, nous allons discuter avec les structures nationales des pays où le pulaar est parlé, que sont les commissions, les associations de langues et les acteurs, pour la mise en oeuvre."
Ces commissions ont pour rôle d'identifier les priorités. "Dans ce cadre, nous devons travailler avec les universitaires dans le but de développer tous les domaines", a précisé le Pr. Matsinhe.
L'atelier FULCOM 2010, avait accueilli des délégations venues de six pays africains, à savoir, Sénégal, le Burkina Faso, le Cameroun, le Mali, la Mauritanie et le Niger, ainsi que la diaspora, notamment la France, l'Italie et les Etats-Unis.
L'ACALAN a été créée en 2001 à Bamako au Mali, sous l'impulsion de l'ancien président du Mali, Alpha Oumar Konaré, alors que FULCOM, mise sur pied en 2006 par l'UA, vise à valoriser les langues transfrontalières véhiculaires d'Afrique pour en faire des langues de travail.
FULCOM fait partie des 12 commissions créées sur les 41 langues véhiculaires transfrontalières existant en Afrique.
Dakar - Pana