Dans ce cadre, les critiques objectives sur l'opportunité ou non de construire une autoroute reliant les deux plus grandes villes du pays, par rapport à d'autres priorités, nous paraissent tout à fait recevables et doivent faire l'objet d'une analyse sans passion, pour le bien de tous. Un exercice auquel nous devrons nous consacrer, de façon citoyenne, en nous détachant le plus possible de nos différentes appartenances et sensibilités. Vu sous cet angle, il conviendra de reconnaître qu'il peut bien exister des éléments remettant en cause la priorité d'un tel investissement. Comme il en existe également d'autres qui, au contraire, prouvent l'impact positif et le potentiel à long terme qu'ILA TOUBA pourra générer pour tout le pays. En ce sens, nous aurons peut être prochainement l'occasion de revenir sur les éléments à même de démontrer les nombreux avantages de créer un « corridor économique » inédit à travers cet ouvrage (qui rapprochera de façon inédite l'hinterland sénégalais de la capitale) et d'autres aspects positifs multiformes opposables à certains arguments soulevés dans le débat...
Ce qu'il faut déplorer seulement dans ledit débat, c'est une certaine légèreté et la mauvaise foi manifeste de certains pourfendeurs de ce projet. Acteurs dont les véritables préoccupations, à l'analyse, sont loin du bien public, mais se fondent en réalité sur une mouridophobie primaire s'opposant systématiquement et sans aucun discernement à toute initiative publique à même de profiter à Touba ou à la communauté mouride, sous le facile prétexte du « clientélisme » fourre-tout. Sans même - et c'est cela le plus triste - prendre en compte le fait, qu'au-delà des seuls mourides, au-delà des préoccupations politiciennes de nos dirigeants, tout projet majeur structurant de l'Etat profite à l'ensemble de la nation sénégalaise. Et que Touba ne saurait jamais vivre en vase clos ou évoluer en dehors du paysage socio-économique plus global du Sénégal. Comme le montre le rôle de décompression démographique joué par Touba, l'impact économique du Magal au cours duquel la consommation des biens et services profitent à beaucoup d'acteurs économiques sénégalais qui sont loin d'être toujours mourides ou même musulmans etc. Des projets qui profitent à Popenguine, à Tivavouane, à Ndiassane, à Médina Baye, profitent au Sénégal et aux sénégalais. Et il est dommage que certains « républicains daanukat » et « forumeurs mouridophobes », pris dans le piège de l'émotionnel et des amalgames de notre jeu politique, n'aient même plus la présence d'esprit de se rappeler ces vérités pourtant élémentaires...
D'où notre interpellation aux condisciples mourides de ne plus perdre inutilement leur temps à vouloir montrer le soleil à des interlocuteurs qui refusent obstinément et manifestement d'en admirer l'éclat. Ces critiques de mauvaise foi nous rappellent même les anciennes et très féroces polémiques (anti-mourides) au cours des années 90 de nos intellectuels et médias, lors de l'attribution des terres de Khelcom à Serigne Saliou. On a vu où cela a fini. Et c'est Abdou Diouf lui-même qui reconnaît aujourd'hui, dans ses mémoires, plus de 20 ans plus tard, la pertinence de cette attribution, à travers ces passages de son livre :
« [Serigne Saliou] saisit l’occasion pour [me] poser à nouveau le problème de la délimitation du territoire de Touba. En fait, tout le monde sait que quand il m’a demandé avec insistance des terres, je lui ai concédé d’importantes superficies à Khelcom. Ce que je n’avais jamais fait pour Serigne Abdou Ahad, je l’ai fait pour lui mais je dois dire aussi que je ne le regrette pas. Ces terres qui étaient considérées comme une forêt, il les a mises en valeur et je suis vraiment satisfait de la façon dont il les a exploitées. »
D'où notre requête aux condisciples de ne pas perdre leur temps à répondre à ce genre de provocations puériles (dans les foras internet, sur Facebook etc.) Mais de donner plutôt rendez-vous à leurs interlocuteurs dans 20 ans, pour discuter de la pertinence de ILA TOUBA... A l'occasion peut-être de la publication des mémoires de l'ancien président Macky Sall
« Serigne Touba saxaar la. Kepp ku ci dugg mu yobbaale. Kepp ku taxaw ci kanamam mu jaar ci sa kaw jàll » (Cheikh A. Ahad)
« Kuy wax ba raw la, manoo wax ba dab ko. Sunu Boroom du fay wax, bàyyi jëf. » (Cheikh Ibra Fall)
« Les cœurs de ceux qui ne m'aiment pas resteront éternellement affligés. Car ils n'atteindront jamais leurs objectifs et ne disposeront jamais des moyens de [me nuire] » (Al Bâqî, Cheikh A. Bamba)
A bon entendeur #IlaTouba
Ce qu'il faut déplorer seulement dans ledit débat, c'est une certaine légèreté et la mauvaise foi manifeste de certains pourfendeurs de ce projet. Acteurs dont les véritables préoccupations, à l'analyse, sont loin du bien public, mais se fondent en réalité sur une mouridophobie primaire s'opposant systématiquement et sans aucun discernement à toute initiative publique à même de profiter à Touba ou à la communauté mouride, sous le facile prétexte du « clientélisme » fourre-tout. Sans même - et c'est cela le plus triste - prendre en compte le fait, qu'au-delà des seuls mourides, au-delà des préoccupations politiciennes de nos dirigeants, tout projet majeur structurant de l'Etat profite à l'ensemble de la nation sénégalaise. Et que Touba ne saurait jamais vivre en vase clos ou évoluer en dehors du paysage socio-économique plus global du Sénégal. Comme le montre le rôle de décompression démographique joué par Touba, l'impact économique du Magal au cours duquel la consommation des biens et services profitent à beaucoup d'acteurs économiques sénégalais qui sont loin d'être toujours mourides ou même musulmans etc. Des projets qui profitent à Popenguine, à Tivavouane, à Ndiassane, à Médina Baye, profitent au Sénégal et aux sénégalais. Et il est dommage que certains « républicains daanukat » et « forumeurs mouridophobes », pris dans le piège de l'émotionnel et des amalgames de notre jeu politique, n'aient même plus la présence d'esprit de se rappeler ces vérités pourtant élémentaires...
D'où notre interpellation aux condisciples mourides de ne plus perdre inutilement leur temps à vouloir montrer le soleil à des interlocuteurs qui refusent obstinément et manifestement d'en admirer l'éclat. Ces critiques de mauvaise foi nous rappellent même les anciennes et très féroces polémiques (anti-mourides) au cours des années 90 de nos intellectuels et médias, lors de l'attribution des terres de Khelcom à Serigne Saliou. On a vu où cela a fini. Et c'est Abdou Diouf lui-même qui reconnaît aujourd'hui, dans ses mémoires, plus de 20 ans plus tard, la pertinence de cette attribution, à travers ces passages de son livre :
« [Serigne Saliou] saisit l’occasion pour [me] poser à nouveau le problème de la délimitation du territoire de Touba. En fait, tout le monde sait que quand il m’a demandé avec insistance des terres, je lui ai concédé d’importantes superficies à Khelcom. Ce que je n’avais jamais fait pour Serigne Abdou Ahad, je l’ai fait pour lui mais je dois dire aussi que je ne le regrette pas. Ces terres qui étaient considérées comme une forêt, il les a mises en valeur et je suis vraiment satisfait de la façon dont il les a exploitées. »
D'où notre requête aux condisciples de ne pas perdre leur temps à répondre à ce genre de provocations puériles (dans les foras internet, sur Facebook etc.) Mais de donner plutôt rendez-vous à leurs interlocuteurs dans 20 ans, pour discuter de la pertinence de ILA TOUBA... A l'occasion peut-être de la publication des mémoires de l'ancien président Macky Sall
« Serigne Touba saxaar la. Kepp ku ci dugg mu yobbaale. Kepp ku taxaw ci kanamam mu jaar ci sa kaw jàll » (Cheikh A. Ahad)
« Kuy wax ba raw la, manoo wax ba dab ko. Sunu Boroom du fay wax, bàyyi jëf. » (Cheikh Ibra Fall)
« Les cœurs de ceux qui ne m'aiment pas resteront éternellement affligés. Car ils n'atteindront jamais leurs objectifs et ne disposeront jamais des moyens de [me nuire] » (Al Bâqî, Cheikh A. Bamba)
A bon entendeur #IlaTouba