Les faits ont eu lieu dans la nuit du 29 au 30 septembre dernier. Ce jour, Bélal Diallo a reçu la visite de la nommée Fatima Fall qui l’a drogué, avant de le déposséder de 600.000 francs Cfa et d’un iPhone 12 pro Max. Après son forfait, Fatima Fall aurait versé l’argent à ses complices, Aliou Seck, Mame Diarra Diop, Mame Diarra Seck et Fatoumata Aw. Ensuite, elle a demandé à ses comparses de l’accompagner à Ouest Foire, afin de trouver un appartement pour la victime.
Quand Bélal Diallo a repris ses esprits dans le taxi, il a déposé une plainte à la police. L’enquête a conduit à l’arrestation des mis en cause, à l’exception de Fatima Fall, qui a réussi à passer entre les mailles du filet. Entendus par les enquêteurs, Aliou Seck, Mame Diarra Diop, Mame Diarra Seck et Fatoumata Aw, ont désigné Mor Mbengue comme étant l’instigateur des faits.
Âgés entre 18 et 20 ans, les quatre élèves ont reconnu avoir reçu chacun 150.000 francs Cfa. Mame Diarra Diop a affirmé que son amie Fatima Fall a remis les 600.000 francs Cfa à Aliou Seck qui a procédé au partage du butin. La jeune fille a ajouté avoir défalqué 120.000 sur ses 150.000 francs Cfa, pour acheter un iPhone.
Envoyés en prison le 14 octobre dernier, les prévenus ont réfuté les faits à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar. Hier, ils ont mis tout sur le dos de Fatima Fall. Visé pour proxénétisme et complicité de vol de réunion, Mor Mbengue a expliqué qu’il entretient son épouse et ses deux enfants avec les revenus locatifs des trois appartements de son père.
« À chaque fois que le plaignant quitte la Mauritanie pour venir au Sénégal, il me contacte pour que je lui trouve un appartement. Cette fois, je l’ai mis en rapport avec un ami, car mes trois logements n’étaient pas disponibles. J’ai reçu une commission de 5 000 francs Cfa », a soutenu le proxénète présumé. À l’en croire, Bélal Diallo a rappliqué chez lui après sa mésaventure et il a indexé Fatima Fall. En plus du vol en réunion, les trois filles ont été attraites pour défaut de carnet sanitaire. Mais, elles ont contesté être des prostituées.
Pour le conseil de la partie civile, les faits sont imputables aux prévenus. « Mor Mbengue est le cerveau de cette affaire. Il utilise les filles en leur donnant des informations sur le patrimoine de ses locataires », a regretté Me Takha Cissé, qui a réclamé 2 millions francs Cfa, à titre de dédommagement. À la suite de la représentante du Ministère public qui a requis l’application de la loi, Me Diabel Samb a plaidé la relaxe pour Mor Mbengue.
Dans son délibéré, le juge a relaxé Mor Mbengue, Mame Diarra Diop et Aliou Seck, des infractions de proxénétisme et défaut de carnet sanitaire, avant de les condamner à deux ans, dont un mois ferme, pour vol en réunion et complicité dudit délit. Sur les intérêts civils, ils doivent solidairement allouer 1,5 million francs Cfa à la victime. Fatoumata Aw et Mame Diarra Seck ont été relaxées de tous les chefs d’accusation.
Rewmi
Quand Bélal Diallo a repris ses esprits dans le taxi, il a déposé une plainte à la police. L’enquête a conduit à l’arrestation des mis en cause, à l’exception de Fatima Fall, qui a réussi à passer entre les mailles du filet. Entendus par les enquêteurs, Aliou Seck, Mame Diarra Diop, Mame Diarra Seck et Fatoumata Aw, ont désigné Mor Mbengue comme étant l’instigateur des faits.
Âgés entre 18 et 20 ans, les quatre élèves ont reconnu avoir reçu chacun 150.000 francs Cfa. Mame Diarra Diop a affirmé que son amie Fatima Fall a remis les 600.000 francs Cfa à Aliou Seck qui a procédé au partage du butin. La jeune fille a ajouté avoir défalqué 120.000 sur ses 150.000 francs Cfa, pour acheter un iPhone.
Envoyés en prison le 14 octobre dernier, les prévenus ont réfuté les faits à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar. Hier, ils ont mis tout sur le dos de Fatima Fall. Visé pour proxénétisme et complicité de vol de réunion, Mor Mbengue a expliqué qu’il entretient son épouse et ses deux enfants avec les revenus locatifs des trois appartements de son père.
« À chaque fois que le plaignant quitte la Mauritanie pour venir au Sénégal, il me contacte pour que je lui trouve un appartement. Cette fois, je l’ai mis en rapport avec un ami, car mes trois logements n’étaient pas disponibles. J’ai reçu une commission de 5 000 francs Cfa », a soutenu le proxénète présumé. À l’en croire, Bélal Diallo a rappliqué chez lui après sa mésaventure et il a indexé Fatima Fall. En plus du vol en réunion, les trois filles ont été attraites pour défaut de carnet sanitaire. Mais, elles ont contesté être des prostituées.
Pour le conseil de la partie civile, les faits sont imputables aux prévenus. « Mor Mbengue est le cerveau de cette affaire. Il utilise les filles en leur donnant des informations sur le patrimoine de ses locataires », a regretté Me Takha Cissé, qui a réclamé 2 millions francs Cfa, à titre de dédommagement. À la suite de la représentante du Ministère public qui a requis l’application de la loi, Me Diabel Samb a plaidé la relaxe pour Mor Mbengue.
Dans son délibéré, le juge a relaxé Mor Mbengue, Mame Diarra Diop et Aliou Seck, des infractions de proxénétisme et défaut de carnet sanitaire, avant de les condamner à deux ans, dont un mois ferme, pour vol en réunion et complicité dudit délit. Sur les intérêts civils, ils doivent solidairement allouer 1,5 million francs Cfa à la victime. Fatoumata Aw et Mame Diarra Seck ont été relaxées de tous les chefs d’accusation.
Rewmi