Après les manifestations de lundi dernier, Conakry s'est une nouvelle fois réveillée avec une partie de la jeunesse dans les rues. Certes les mots d'ordre lancés dimanche soir par les imams de Hamadallaye et Bambeto ont en partie porté leurs fruits, et beaucoup de ceux qui étaient dehors une semaine auparavant sont restés chez eux.
Mais dans d'autres quartiers la mobilisation s'est à nouveau traduite par des perturbations et des barricades. Cette montée de la protestation ne doit rien au hasard. Depuis une dizaine de jours, des groupes de jeunes se concertent et se mobilisent, souvent par SMS, afin d'organiser des troubles dans la capitale guinéenne. On a même entendu parler de l'émergence d'un mouvement, l'ANC, l'Alliance nationale pour le changement dont les leaders préfèrent rester anonymes.
Au sein de la société civile, certaines voix s'élèvent pour dénoncer l'instrumentalisation de la colère des jeunes dans des buts purement politiciens. Certains chercheraient ainsi à déstabiliser le Premier ministre et ses alliés politiques. Ce qui est certain, c'est que le gouvernement à affaire à un mouvement plus sérieux que de simples manifestations contre la vie chère. L'un des leaders des mouvements de jeunes assure que l'objectif est de multiplier les actions d'éclat et de harcèlement des forces de l'ordre pour obtenir peu à peu un effet d'entraînement et une paralysie de la capitale.
Mais dans d'autres quartiers la mobilisation s'est à nouveau traduite par des perturbations et des barricades. Cette montée de la protestation ne doit rien au hasard. Depuis une dizaine de jours, des groupes de jeunes se concertent et se mobilisent, souvent par SMS, afin d'organiser des troubles dans la capitale guinéenne. On a même entendu parler de l'émergence d'un mouvement, l'ANC, l'Alliance nationale pour le changement dont les leaders préfèrent rester anonymes.
Au sein de la société civile, certaines voix s'élèvent pour dénoncer l'instrumentalisation de la colère des jeunes dans des buts purement politiciens. Certains chercheraient ainsi à déstabiliser le Premier ministre et ses alliés politiques. Ce qui est certain, c'est que le gouvernement à affaire à un mouvement plus sérieux que de simples manifestations contre la vie chère. L'un des leaders des mouvements de jeunes assure que l'objectif est de multiplier les actions d'éclat et de harcèlement des forces de l'ordre pour obtenir peu à peu un effet d'entraînement et une paralysie de la capitale.