La voiture d’un âge avancé de l’hôte du jour est un gage de confort et de sécurité pour aller faire ces courses en ce jeudi, lendemain d’une soirée heureuse pour le football africain après la qualification des Black Stars en huitième de finale. Le conducteur un commerçant sénégalais établi en Afrique du Sud pendant plus de dix ans. Il parle couramment l’anglais et les langues du pays.
Quelques minutes après avoir tourné dans un coin de la rue, une voiture de la police avec trois agents de sécurité à bord se met en chasse de la vieille voiture de marque japonaise remplie de quatre envoyés spéciaux de la presse sénégalaise.
En quelques secondes, le commerçant a compris que les policiers ont après lui. Ce qui l’amène à ranger tout doucettement sa voiture au bord de la rue.
Trois policiers d’apparence jeune s’éjectent de la voiture. L’un d’eux a la main sur la crosse de son pistolet pendant autour de la taille.
Sans un signe, les trois policiers demandent de descendre et de se mettre contre la voiture les jambes écartées pour se soumettre à une fouille au corps. Comme s’ils ont affaire à de vulgaires hors-la-loi. Tout ceci en quelques secondes…
Le commerçant demande de s’exécuter et la fouille de commencer avec les jambes écartées sous les yeux de passants qui ont cessé toute activité pour s’offrir le spectacle digne d’un film hollywoodien, sans bourse délier.
La fouille terminée, les trois policiers observent de fond en comble la voiture ouvrant la malle où sont entreposés les sacs contenant les ordinateurs des quatre journalistes.
Et des questions de fuser sur le lieu du logement, sur les raisons de notre présence, sur les passeports alors que les badges d’accréditation sont bien en vue.
Un policier de s’attarder sur les badges, posant des questions en rafale, pourquoi certains n’ont pas leur passeport à portée de main.
Ensuite, c’est au commerçant qui avait deux maillots des Bafana-Bafana contrefaits de passer à la moulinette, les policiers lui spécifiant avoir commis une infraction en se trouvant en possession de faux.
Sans se démonter, il répond aux policiers qui finissent par lâcher prise en signifiant à la troupe qu’elle peut s’en aller.
Comme si rien ne s’était passé et les curieux qui assistaient au spectacle en live, de commencer à se disperser en attendant …
Une autre occasion de se rincer les yeux parce qu’on a appris après qu’en Afrique du Sud, trois à quatre personnes dans une voiture, c’est toujours suspect dans un pays où le taux d’insécurité est l’un des plus élevés au monde.
SD/AD aps
Quelques minutes après avoir tourné dans un coin de la rue, une voiture de la police avec trois agents de sécurité à bord se met en chasse de la vieille voiture de marque japonaise remplie de quatre envoyés spéciaux de la presse sénégalaise.
En quelques secondes, le commerçant a compris que les policiers ont après lui. Ce qui l’amène à ranger tout doucettement sa voiture au bord de la rue.
Trois policiers d’apparence jeune s’éjectent de la voiture. L’un d’eux a la main sur la crosse de son pistolet pendant autour de la taille.
Sans un signe, les trois policiers demandent de descendre et de se mettre contre la voiture les jambes écartées pour se soumettre à une fouille au corps. Comme s’ils ont affaire à de vulgaires hors-la-loi. Tout ceci en quelques secondes…
Le commerçant demande de s’exécuter et la fouille de commencer avec les jambes écartées sous les yeux de passants qui ont cessé toute activité pour s’offrir le spectacle digne d’un film hollywoodien, sans bourse délier.
La fouille terminée, les trois policiers observent de fond en comble la voiture ouvrant la malle où sont entreposés les sacs contenant les ordinateurs des quatre journalistes.
Et des questions de fuser sur le lieu du logement, sur les raisons de notre présence, sur les passeports alors que les badges d’accréditation sont bien en vue.
Un policier de s’attarder sur les badges, posant des questions en rafale, pourquoi certains n’ont pas leur passeport à portée de main.
Ensuite, c’est au commerçant qui avait deux maillots des Bafana-Bafana contrefaits de passer à la moulinette, les policiers lui spécifiant avoir commis une infraction en se trouvant en possession de faux.
Sans se démonter, il répond aux policiers qui finissent par lâcher prise en signifiant à la troupe qu’elle peut s’en aller.
Comme si rien ne s’était passé et les curieux qui assistaient au spectacle en live, de commencer à se disperser en attendant …
Une autre occasion de se rincer les yeux parce qu’on a appris après qu’en Afrique du Sud, trois à quatre personnes dans une voiture, c’est toujours suspect dans un pays où le taux d’insécurité est l’un des plus élevés au monde.
SD/AD aps