Dubaï poursuit son ambition de rendre autonome 25% de son système de transport d’ici 2030. Lundi, son Autorité des routes et des transports (RTA) a annoncé avoir testé le prototype chinois d’un taxi-drone, l’EHang 184. La démonstration semble avoir fait son effet puisque l’émirat introduira ce véhicule aérien autonome dès le mois de juillet.
D’après la RTA, l’EHang 184 peut se déplacer d’un point à un autre à 300 mètres du sol et à une vitesse de 100 km/h, selon un parcours déjà programmé. Il suffit au conducteur de sélectionner sa destination pour que le véhicule décolle, vole et le dépose à l’endroit choisi. Le mouvement de l’appareil sera coordonné par un centre de contrôle au sol. Doté de moteurs électriques, l’appareil, capable de transporter une personne, peut se recharger en deux heures pour une autonomie de vol de près de 30 minutes.
Un autre système futuriste plébiscité par Dubaï
L’annonce a été faite en marge du World Government Summit, rendez-vous annuel de décideurs organisé à Dubaï. La RTA s’intéresse également à un autre système de transport futuriste, le Hyperloop.
Hyperloop One, la firme qui développe ce système, a annoncé début novembre le lancement d’une étude de faisabilité aux Emirats Arabes Unis pour relier Dubaï et Abou Dhabi en 12 minutes, contre une heure et demie en moyenne aujourd’hui par l’autoroute. L’idée du train Hyperloop avait été lancée en 2013 par Elon Musk. Le concept, considéré par certains comme de la science-fiction, consisterait à propulser des passagers dans des capsules circulant sur des coussins d’air dans un tube à basse pression.
Avec AFP