« Nous avons remporté l’appel d’offres il y a deux ans, explique le directeur de la société Sami Soughayar au Commerce du Levant. Mais des délais sont liés à l’Etat sénégalais ». Le chantier, estimé à 100-120 millions d’euros (137-164 millions de dollars), nécessitera dix-huit à vingt-quatre mois de travaux.
Les bailleurs internationaux (dont la Banque africaine de développement, la Banque ouest-africaine de développement, et la Société financière internationale) vont assurer 75% du financement, et le groupe libanais les 25% restants. Matelec sera un producteur d’électricité indépendant (independent power producer, IPP) qui exploitera le site en mode Build-Own-Operate (BOO).
« Nous construirons la centrale, la financerons, la gérerons, et l’État nous achètera l’électricité », précise Sami Soughayar dans un article paru dans Jeune Afrique. Cette centrale sera la deuxième construite et gérée par Matelec dans le pays : la centrale de Kounoune (région de Dakar), opérationnelle depuis 2008, fournit déjà 67,5 MW, soit 25% de l’énergie du pays.
Matelec se développe également au Kenya : il y construit une centrale de 80 MW à Thika, à 40 km de Nairobi, qui devrait être opérationnelle en septembre 2012. En Algérie, porte d’entrée de l’Afrique pour le groupe, Matelec investit quelque 50 millions d’euros (68 millions de dollars) pour moderniser et augmenter la capacité de production des usines étatiques EDIEL, reprises en 2009.
« Nous agrandissons une des usines afin d’y fabriquer des transformateurs électriques, affirme Sami Soughayar au Commerce du Levant, nous prévoyons une capacité initiale de production de 3.000 pièces ».
Par ailleurs, la division d’ingénierie du groupe, créée pour répondre à des appels d’offres pour la réalisation de projets clés en main, est actuellement en lice sur quinze à vingt projets, notamment en Algérie, au Sénégal, au Nigeria, au Ghana et au Kenya selon le directeur.
Le potentiel de l’Afrique est considérable. « Beaucoup de personnes n’ont pas encore accès à l’énergie électrique, explique Sami Soughayar, et ce sont des pays dont les sous-sols sont très riches en minerais, qui auront besoin d’électricité pour se développer ».
Le groupe, qui y réalise 30% de son chiffre d’affaires aujourd’hui, compte y réaliser 50% dans les trois prochaines années.
Les bailleurs internationaux (dont la Banque africaine de développement, la Banque ouest-africaine de développement, et la Société financière internationale) vont assurer 75% du financement, et le groupe libanais les 25% restants. Matelec sera un producteur d’électricité indépendant (independent power producer, IPP) qui exploitera le site en mode Build-Own-Operate (BOO).
« Nous construirons la centrale, la financerons, la gérerons, et l’État nous achètera l’électricité », précise Sami Soughayar dans un article paru dans Jeune Afrique. Cette centrale sera la deuxième construite et gérée par Matelec dans le pays : la centrale de Kounoune (région de Dakar), opérationnelle depuis 2008, fournit déjà 67,5 MW, soit 25% de l’énergie du pays.
Matelec se développe également au Kenya : il y construit une centrale de 80 MW à Thika, à 40 km de Nairobi, qui devrait être opérationnelle en septembre 2012. En Algérie, porte d’entrée de l’Afrique pour le groupe, Matelec investit quelque 50 millions d’euros (68 millions de dollars) pour moderniser et augmenter la capacité de production des usines étatiques EDIEL, reprises en 2009.
« Nous agrandissons une des usines afin d’y fabriquer des transformateurs électriques, affirme Sami Soughayar au Commerce du Levant, nous prévoyons une capacité initiale de production de 3.000 pièces ».
Par ailleurs, la division d’ingénierie du groupe, créée pour répondre à des appels d’offres pour la réalisation de projets clés en main, est actuellement en lice sur quinze à vingt projets, notamment en Algérie, au Sénégal, au Nigeria, au Ghana et au Kenya selon le directeur.
Le potentiel de l’Afrique est considérable. « Beaucoup de personnes n’ont pas encore accès à l’énergie électrique, explique Sami Soughayar, et ce sont des pays dont les sous-sols sont très riches en minerais, qui auront besoin d’électricité pour se développer ».
Le groupe, qui y réalise 30% de son chiffre d’affaires aujourd’hui, compte y réaliser 50% dans les trois prochaines années.