Lors de ses premières sorties, Macky Sall, fraîchement élu président de la République, s’est longuement éternisé sur l’option d’une politique dite de rupture marquée par une gestion sobre, vertueuse mais efficace des affaires de la Cité.
Cependant un an après l’accession de Macky à la Magistrature Suprême, les sénégalais semblent plus que réticents eu égard à la possibilité d’application de son programme dénommé le «Yonnu Yokkuté» (la voie de l’émergence en wolof).
Pendant que certains voient à travers ses nominations aux postes aussi stratégiques que ceux de ministre, directeur général ou de président de conseil d'administration. Une tentative plus ou moins voilée de «positionner ses hommes» pour certains, alors que d’autres semblent déjà l’accuser de nourrir ces folles ambitions vouloir s’éterniser au pouvoir. Rien que du vent, car les annonces ne suivent jamais les actions sur le terrain. L’homme que l’on a élu à défaut et par dépit, ne peut être que l’égal de lui-même. Il aura beau se dépatouiller, mais il reste tout de même empêtré dans un maquillage qui porte bien son nom.
Pendant qu’ils tirent le diable par la queue, le sorcier imaginaire élu dans des circonstances exceptionnelles, continue de recruter librement des godillots malléables, créables, crevables et corvéables convenablement confinés dans leur rôle de pantins à merci pour son renforcer son propre pouvoir et prolonger son mandat en 2017.
Le sénégalais lamda n’a pas l’impression que les choses bougent, qu’il y a une amélioration, même progressive de son sort, que quelque chose est en train de changer sa vie.
Au contraire. Sa déception qui va crescendo est telle que pointe, une fois de plus, la lueur de l’inquiétude. A part des baisses insignifiantes de prix de quelques denrées de première nécessité dont certaines avec un effet boomerang, le coût de la vie devient, de plus en plus, insupportable. Avec des hausses sur tout et rien, reconnues ou pas, l’impression que « ces gens-là » non plus ne sont à la hauteur, a fini de gagner tous les foyers. Personne n’avait élu Macky Sall pour retarder les avatars que nous vivons mais, pour en venir à bout.
Au Sénégal qui peut parler de rupture, de sobriété, de bonne gouvernance, de transparence, sans tomber dans le ridicule le plus loufoque ?
LE NEPOTISME DANS LA FAMILLE DYNASTIQUE DES « SALL- FAYE »
Le népotisme est la tendance de certains dirigeants, à favoriser l'ascension de leur famille ou de leur entourage dans la hiérarchie qu'ils dirigent, au détriment du mérite et de l'intérêt général.
Cependant, il convient de bien mettre en évidence le rôle prépondérant joué par la famille au sens large du terme : chaque individu est redevable envers l'ensemble de sa famille. Et sa réussite doit rejaillir sur sa famille, même si cette dernière n'est pour rien dans cette réussite. Ainsi, lorsqu'un paysan fait une bonne récolte, elle doit servir à nourrir tous les siens, même s'ils n'ont pas travaillé à cette récolte. De ce fait, et en vertu du principe de suffisance évoqué plus haut, personne n'a intérêt à développer l'agriculture et à créer une exploitation d'envergure : une telle exploitation permettrait de subvenir aux besoins de toute la famille qui, dès lors, cesserait toute forme d'activité pour se reposer sur le seul membre du clan auteur d'une telle initiative.
A une plus large échelle, ce phénomène touche l'Etat lui-même : l’individu qui parvient à s'imposer comme le chef de l'Etat est contraint, par la tradition, de redistribuer à sa famille les biens auxquels il peut accéder par sa fonction.
Enfants, frères et cousins sont dès lors nommés aux postes importants de l'administration : c'est le népotisme de facto.
Plus largement encore, cette règle s'applique à toute la tribu, à l'ethnie même, d'où est originaire le dirigeant politique : les fonctions principales étant largement monopolisées par la famille, les fonctions subalternes sont distribuées aux appartenants de l'ethnie du chef.
Et, si le dirigeant tentait de briser cette règle, il serait automatiquement mis au ban des siens et saboté par eux, eux sur qui seuls il peut compter.
Les postes octroyés, taillés sur mesure, par le président Macky SALL ne riment pas avec les exigences des compétences et des expériences. C’est une illusion que de croire à cette rhétorique, pitoyable, « la patrie avant le parti », pendant ce temps, on passe par derrière pour faire le contraire de ce l’on dit tout haut, en plaçant sa propre famille, ses collaborateurs immédiats, ses amis et parents d’alliances.
La compétence de la distribution des postes se résume exclusivement à l’aune de l’ethnisme déclaré publiquement, non-éclairé, par devers, sans discontinuer et sur commande recommandée d’en haut, comme seul fonds de commerce, royalement autorisé. C’est le seul critère pour mesurer le baromètre des expériences et les compétences farfelues taillées sur mesure.
Le Sénégal souffre de la confiscation totale de tous les leviers de l’appareil d’état par une seule famille politique, aux apparences boulimiques, pithiatiques, sans que personne n’ose lever le petit doigt pour dire, non halte, stop ! Un accaparement du pouvoir par une seule caste d’incompétents bavards, stériles et incultes que leur procure leur statut qu’on a bien voulu leur donner.
Macky sall ne respecte pas ses engagements pour le mandat pour lequel il a été élu. Il piétine et foule du pied la république qu’il agenouille pour des raisons crypto personnels. Il n’est là que pour jouir du pouvoir, en affichant un visage erroné. Ce n’est pas un homme qui inspire la confiance, ni de rupture, au contraire, il a grugé les sénégalais par les preuves. Il n’est pas à la hauteur.
Je m’en vais donner l’exemple d’un dictateur reconnu.
AU TCHAD PAR EXEMPLE ON A :
Président de la république : Idriss Deby Itno, Sultan de dar-Bilia : Idriss Deby Itno,
Commandant de groupement de blindé: MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO (fils)
Directeur adjoint de cabinet civil à la présidence : ZACKARIA IDRISS DEBY ITNO (fils)
Directeur général des projets présidentiels : DAOUSSA IDRISS DEBY Itno (fils)
Chef d'état major (CEM) de la DGSSIE à la présidence : Adam Idriss Déby (fils)
Fournisseur des marchés grés à grés à la présidence: AMIRA IDRISS DEBY Itno (fille)
Secrétaire particulière à la présidence : HINDA DEBY ITNO (épouse)
Trésorier payeur Général: Mahamat Zène Hisseine Bourma (Beau fils, époux de sa fille Amné Idriss Déby)
Amir Al-Hadj et conseiller à la présidence: Ousman Hissein Bourma (petit frère du beau fils d'Idriss Déby)
Directeur administratif et financier de la société d'hydrocarbure du Tchad (SHT): Ibrahim Hissein Bourma (petit frère du beau fils d'Idriss Déby)
Directeur général de la Cimenterie du Tchad : Mahamat Timan Déby Itno (Neveu)
Directeur général des douanes et droits indirects : Colonel SALEH DEBY ITNO (frère)
Directeur général de la Reserve Stratégique ex E.M.B : Général de Brigade OUMAR DEBY ITNO (frère)
Secrétaire général adjoint du ministère chargé des Droits de l’Homme et de libertés fondamentales : Nassour Bahar Mahamat Itno (Neveu)
Directeur de grande entreprises : OUMAR MAHADJIRIN DAHABAY ITNO (neveu)
Directeur administratif et financier aux grands projets présidentiels : Abbo Mahamat ACYL Frère HINDA (beau-frère)
Gouverneur de l'Ennedi: Général MAHAMAT SALEH BRAHIM (Oncle)
Ambassadeur du Tchad en Libye et PDG de SNER: DAOUSSA DEBY ITNO (frère)
Directeur du dépôt des essences : SIDDICK TIMAN DEBY (neveu)
Contrôleur financier à l’OTRT: HAWA Hissein Mahamat Itno (nièce)
Contrôleur financier au ministère des affaires sociales : Mariam Brahim Mahamat Itno (nièce)
Directeur des écoutes a l’ANS : Hissein Cheno Deby Alias Hissein Mahamat Tolli (Neveu)
Ambassadeur du Tchad en côte d'Ivoire : Mahamat Acyl (beau père)
Ambassadeur du Tchad en Arabie Saoudite: SOUGOUR YOUSSOUF MAHAMAT ITNO (neveu)
Commandant force Mixte: Boghit Diguim Gouny (neveu)
Trésorière Caissière à la CNPS: Hadjé Marielle Guillaume Debos (belle-mère)
Directrice Adjointe de Protocole à la Présidence: Mami Mahamat Acyl (belle-soeur)
Aide de Champ du président de la République: Kouder Acyl (beau-frère)
Directeur général adjoint Office Tchadienne de Régulation Téléphonique: Acyl Mht Acyl (beau-frère)
Commissaire au commerce à l’industrie de l’Union Africaine: Fatimé Haram Acyle (belle-soeur)
Aide de Champ du président de la République et Entrepreneur: Yesko Youssouf Boy (Neveu)
Secrétaire Général Adjoint/Ministère Droits de l’Homme: Nassour Bahr Mahamat Itno (Neveu)
DAAFM/Cimenterie Baoré: Mahamat Ardja Hassan (Neveu)
Directeur Général Adjoint aux Impôts: Ali Timan Deby Itno (Neveu).
En réalité Macky SALL parle comme un démocrate mais agit comme un dictateur. Il suit les pas du despote et dictateur Idriss DEBY. Ainsi :
AU SENEGAL ON A :
Ibrahima SALL nommé chargé de missions à la présidence (Cousin du Président Macky SALL)
Diagué SALL Pca (Cousin)
Samba SALL ministre conseiller (Cousin)
Son beau-frère Mansour FAYE dit marco polo Délégué à la solidarité nationale
Adama FAYE(beau frére) est nommé chargé de mission à la présidence
Son beau-père le vieux Abdourahmane SECK dit grand homer Pca petrosen
Son cousin Abdoulaye TIMBO Dg Fnpj
Son cousin Harona TIMBO ministre conseiller
Son oncle Djibo SALL pca
Les quatres chauffeurs du couple Sall ont signé un contrat spécial avec l’Etat sénégalais avec rang de ministre
Maréme FAYE alors qu’elle ne dispose d’aucun poste officiel dans la république, elle occupe l’ancien bureau de karim wade, sis au dixième étage de l’immeuble Tamaro, sous la couverture bidon de fondation « Servir le Sénégal », gérée par Daouada faye, responsable de la communication et des relations extérieures de la structure.
Son beau-frère Daouda FAYE dit moulaye thieuguine est nommé ministre conseiller
Sa belle tante Sira DIALLO ministre conseiller
Souleymane NDIAYE, le papa du mari de Fatou Bintou SECK, la petite soeur de Maréme FAYE, est nommé ministre conseiller
Abdourahmane Ndiaye ( cousin) nommé Conseiller spécial
Boubacar Siguiri Sy( cousin) , Conseiller spécial
Daouda Dia, petit fére d’Arouna Dia questeur à l’assemblée nationale (Arouna Dia, argentier de Macky SALL)
Farba NGOM, le griot de Macky SALL est élu député
Le frère du ministre du Budget (Abdoulaye DIALLO), monsieur Amadou Diallo a été nommé consul du Sénégal à Paris en remplacement de Léopold Faye
Macky Sall nomme Mamadou Sy, un magistrat halpulaar à la retraite au Conseil Constitutionnel (C’est bien la rupture d’une République des « halpulaars » et des nominations ethniques)
Au port autonome de Dakar le directeur Général Cheikh KANTE acasé son propre frère, à quelques pas de la retraite à l’embarcadère de Gorée,
Cheikh KANTE a aussi nommé son neveu, le fils de sa sœur, à la Direction financière
Aïcha Gassama Tall, fille de Macky Gassama, agent judiciaire de l’Etat en remplacement de Abdou Dianko (Macky Gassama, l’homonyme du président de la République Macky SALL)
Ndeye Binta Gassama, fille de Macky Gassama, conseillère spéciale de Macky Sall
Amadou Diop, l'époux de l’une des filles du même Macky Gassama, précédemment conseiller diplomatique du Président de la Commission de l’Uemoa, est nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire auprès du Roi Albert II de Belgique, en remplacement de l’ambassadeur Paul Badji
Mamadou Gassama, nommé président du Conseil de surveillance de l’Anamo
Que l'actuel président soit redevable à celui qui a donné du travail à son père... Mais sommes-nous en République lorsque des personnes doivent leur nomination à leur nom de famille ?
Non sans oublier le limogeage de Me Alioune Badara Cissé qui serait en fait victime de sa rivalité avec Mansour Faye, le frère de Marième Faye qui est son rival politique à Saint Louis.
Eh bien, le népotisme à haut débit devient irrévocablement un mode de gouvernance absolu du maquillage. Une démocratie cliniquement clanique, ouvertement déclarée. Un parti, famille, une dynastie, des courtisans !
Les Sénégalais s'interrogent de plus en plus sur les réunions du Conseil des ministres, devenues des séances de nomination de proches du président, sans mentionner l'apérisation excessive et malheureuse des représentations diplomatiques du Sénégal à l'étranger.
GABEGIE : LE CAS CHEIKH KANTE DG DU PORT AUTONOME DE DAKAR
Le chapelet des boulimies de luxe laisse pantois par son caractère ridiculement ludique. Le SALL-MAQUISARD qui parle d’une gouvernance de rupture, sobre, vertueuse et transparente, s’achète non seulement un bijou flambant neuf pour ses pulsions exotiques, mais semble ignorer l’ampleur des folies dépensières, en logeant dans des hôtels de luxe très coûteux.
Et pendant que les sinistrés des inondations, eux, restés au quai, notre SALL-MAQUISARD, lui, jouissait pleinement du pouvoir, en faisant le tour de la planète payé par le contribuable astiqué, sans compter les charrettes des nominations nullement pressantes aux contours éminemment obscurs.
La gestion vertueuse et sobre tant chantée par le nouveau régime, le Directeur général du Port autonome de Dakar semble n’en avoir cure. Et pour cause, Cheikh Kanté qui a fait neuf mois à la tête du Pad dégaine plus vite que son ombre. Et ce ne sont pas toutes les associations qui ont bénéficié de ses largesses qui vont nous démentir.
L’initiative née d’un trait de la stupidité de Cheikh Kanté, Directeur général du Port autonome de Dakar (Pad), a abouti sur les baptêmes du quai de pêche et des différents môles des noms de célèbres figures historiques et religieuses sénégalaises.
Ainsi le Môle 1 porte le nom de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, fondateur du mourisdisme, le Môle 2 qui portera le nom de El Hadji Malick Sy, la communauté layène du Sénégal a, elle été aussi, honorée à travers le quai de pêche qui portera le nom Seydina Limamou Laye.
Mais cet imbécile n’a rien fait que de zapper celle de Léona Niasséne de Kaolack. Ce que le porte parole du Khalife de cette cité religieuse basé à Kaolack dénonce en ses termes: « Tout ce pays connaît notre grand père qui est venu au Saloum en 1800, en compagnie de Maba Diakhou Ba.
De même, l’énorme travail qu’il a abattu pour l’islam et la Tarikha Tidiane n’est plus à démontrer. Donc, on ne peut plus laisser prospérer l’injustice que subit Léona Niassène ».
Pour Ahmed Babacar Niasse : «C’est pour cette raison que nous fustigeons la démarche du gouvernement. L’acte de Cheikh Kanté est celui de trop ».
Pas moins de 150 millions de nos francs ont été distribués par Cheikh Kanté. Et c’est Fatick, le fief du Président de la République qui remporte la palme. Ainsi, 10 millions FCFA ont été alloués aux Imams. Dix autres sont allés au mouvement des Femmes de l’Apr alors que l’association Bour Sine s’est retrouvée avec 5 millions FCFA. En un temps, trois mouvements, 4 millions ont atterri dans les poches de l’école de lutte de Fatick. Le chanteur Simon Sène ne jure que par le directeur général du Port depuis qu’il a reçu de ce dernier 02 millions FCFA. Quant aux étudiants ressortissants de Fatick, ils ont eu droit à 02 millions pour les besoins de leur association. Et ceci n’est que la partie émergée de l’iceberg.
Ce soit disant docteur, nul comme enseignant au Cesag se distingue par ses largesses avec l’argent du contribuable.
Le parti du président fait main basse sur tout ce qui est rentable, en se tranchant la meilleure part du lion.
Qualifié de distributeur automatique de subventions, Kanté a distribué près de 150 millions de francs Cfa en neuf (9) mois, et « recruté d’un coup vingt sept (27) de ses « compatriotes » (ressortissants de Fatick : ndlr) : dix (10) placés au Service des archives du Pad, et dix sept (17) au service de l’Armement.
Le parti du président occupe tous les postes clés de l’administration, des dg de ramassis dans toutes les entreprises, des parents et proches collaborateurs, tout est passé au peigne fin, rien n’est laissé, même les griots ne sont pas oubliés.
Mais au nom de quelle gestion vertueuse l'argent du contribuable doit être distribué aux femmes de l'Apr? Les mêmes causes entrainent les mêmes effets, les directeurs de ces entreprises doivent être choisis par appel d'offre avec un contrat de performance bien précis. Viola un des effets néfastes du népotisme…
Nous voulons parler de la famille biologique, politique, clanique du président de la république qui occupe tous les postes clés de toute l’administration, conseillers spéciaux, dg, directeurs de cabinet, bidon, alors que pour la plupart d’entre eux, leurs cv souvent bidouillés ne correspondent nullement aux compétences supposées.
Ces fonds distribués d'abord relèvent de injuste (car appartenant à tout un chacun) mais pourraient servir à d'autres priorités. Pourquoi le port financerait-il l'école de lutte au lieu d'une construction d'un laboratoire d'analyse dans un lycée? 5 millions n'ont pas d'autre utilité que les fonds de 'Servir le Sénégal"? On ne sert pas le Sénégal en dilapidant les maigres ressources du Sénégal.
Je ne saurais oublier que ce nullard ne pouvait faire mieux car lui-même étant d’un niveau intellectuel tellement bas, les étudiants du Cesag ne me démentiront pas.
La stratégie est simple: on te nomme Président de la République du Sénégal ou Directeur Général, la première chose à faire est de déclarer que tu as trouvé les caisses vides, les wadaillons ont tout volé et que tout est à vaut l'eau. C'est la zéro-isation. Ensuite tu commences : recruter tous les parents, les militants, à t’enrichir et enrichir l'APR, aider à la massification par des contrats de gré à gré, j’y reviendrais plus amplement sur la partie économie. On a tout compris !
LE CAS PAPE MAEL DIOP DIRECTEUR DES AEROPORTS DU SENEGAL
Et n’oublions pas que Pape Mael Diop s’est fait réprimander par les cadres des ADS et de l’Asecna à cause du marché DRP (Demande de Renseignement de Prix) intitulé « DRP Enseignes lumineuses AILSS ».
Pour ce DRP, 5 soumissionnaires s’étaient manifestés. Mais le DG avait donné d’avance ce marché à GRAVU PUB un des soumissionnaires qui a déjà commencé à travailler avant la décision de la Commission des Marchés de ADS. Malheureusement pour le DG lors de l’ouverture des plis GRAVU PUB devient le soumissionnaire le plus cher parmi les 5 avec une offre de 35 225 000 francs. Les autres soumissionnaires proposaient entre 9 et 19 millions.
D’ailleurs selon le rapport de la Commission Technique GRAVU PUB ne remplissait que 2 critères sur les 6 critères exigés. Alors qu’un autre soumissionnaire DONI SA remplissait tous les 6 critères et il a proposé 19 400 000 francs donc moins disant et plus technique.
Mais le DG n’en avait cure il avait exigé à la Commission ses Marché d’attribuer le marché à GRAVU PUG et que quoi qu’il en soit il donnera et a déjà donné à GRAVU PUB le marché de gré ou de force. Mais certains membres de la Commission ont refusé de signer et le Contrôleur financier membre de la Commission a même dit dans le rapport d’attribuer ce marché » à DONI SA moins disant et plus technique. De plus le Président du Conseil d’orientation (le PCO) a refusé d’approuver et de signer selon nos sources fondées ce marché en faveur de GRAVU PUB qui est plus cher de 16 millions de plus.
Voilà le genre de DG que nous avons qui foule au pied les procédures et impose sa dictature. C’est cela chers compatriotes la sobriété et la gestion vertueuse tant prônée par les SALL MAQUISARDS : ils se moquent du peuple en réalité ils se servent du Sénégal !
De plus un DRP de plus de 35 millions n’est plus un DRP mais un véritable marché d’appel d’offres (article 53 alinéa 2 du Code des Marchés Publics : CMP). Voila encore une ignorance de la loi par le DG Pape Mael DIOP, des « erreurs primaires » et une inquiétante méconnaissance du CPM pour quelqu’un qui dirige les ADS.
Revenons sur le marché de la SOTRACOM qui a été évoqué par les journaux de la place.
Ce marché a été attribué d’avance par le DG comme à son habitude de façon autoritaire.
Ce marché de a été attribué d’avance par le DG sans l’aval de la Commission des Marchés et le « soumissionnaire » qui a proposé 4,689 milliards a débuté ces travaux depuis.
Le marché a été attribué à SOTRACOM par le DG alors que le mois disant qui est la société C.19 a proposé 3, 200 milliards, donc une différence de 1,489 milliards.
Malgré cette grande différence qui peut permettre de payer les salaires et charges patronales de ADS pendant 3 à 4 mois, le DG Pape Mael a décidé de maintenir le « soumissionnaire » SOTRACOM au détriment des intérêts de ADS et des travailleurs.
Comment un DG conscient de ses responsabilités peut- il accepter de perdre 1,489 milliards sur un marché ? Parce qu’il a déjà ordonné à ce « soumissionnaire » de débuter les travaux comme à son habitude ? Les arguments avancés sur le rejet de C.19 sont fallacieux. Comment une entreprise expérimentée qui travaille avec de grandes sociétés comme AGEROUTE, la SAED, AGETIP, DUBAI PORT WORLD peut-elle être taxée d’inexpérimentée ?
De plus il « n’existe aucun crédit disponible » pour ces travaux et ce n’est pas un « hypothétique » emprunt de 10 milliards qui devait permettre à la DCMP de donner son aval pour n’importe quel soumissionnaire. Les dirigeants de cette structure ne devaient pas donner ce quitus au DG ? Ont-ils peur d’être remplacés après l’alternance ? Une certaine MME DIOP de la DCMP avait du cran même avec le régime libéral mais il semble qu’elle a été « sacrifiée » et éloignée parce qu’elle faisait face avec dignité à certaines autorités compétentes véreuses.
Pour rappel il est clair que le Président du Conseil d’Orientation (PCO) n’avait accordé aucune approbation sur ce marché mais l’approbation de la modification du budget lui revient ainsi qu’au Conseil d’Orientation. L’approbation de ce marché est du ressort du Ministre des finances qui semble être dans l’expectative devant un tel marché. Ose t-il signé ce marché surfacturé manifestement à hauteur de 1,489 milliards alors que prône la bonne gouvernance et que l’état poursuit les fauteurs révélés par les audits?
Les journaux parlent de distribution de retro commissions. Nous en sommes sûrs et on parle 50 millions pour chaque signataire pour et chacun des fossoyeurs qui entourent le DG et pourquoi pas une Certaine FONDATION ? Car le DG dit à qui veut l’entendre qu’il reçoit des ordres de la présidence. De plus pour masquer la surveillance normale des travaux à Cap SKIRING et Ziguinchor, le DG a envoyé un géographe pour superviser les travaux? Comment un géographe peut- il superviser ces travaux à la pace de véritables techniciens qui sont à ADS ? est ce pour cacher les dysfonctionnements que fera le « soumissionnaire ? ».
Il est clair que le DG Pape Mael DIOP voulait avaliser n’importe quel travail pourvu que les retro commissions soient payées rapidement. La responsabilité du Gouvernement et du Ministre des finances est engagée s’il laisse faire cette forfaiture qui doit accueillir des avions gros-porteurs.
IMPOSTURE ET ARROGANCE : LE CAS ALIOU SALL
Le discours : « Le parti avant la patrie » cache bien le scandale de « l’affaire Aliou Sall », frère du président et la galaxie des nominations hystériques. C’est la preuve matérielle d’une dilution des consciences. « Je suis président de la république, je nomme donc qui je veux ». Les nominations à flot correspondent au personnage. En Afrique, le président de la république et sa famille, ses cousins, cousines, sœurs, frères de sang ou d’alliances et les membres du même clan politique se partagent bien le gâteau, sous le prétexte fallacieux diplômes douteux, brandis çà et là pour tromper les consciences, méprisées. La bonne gouvernance n’est qu’un vain mot. La réalité est tout autre. L’excès des nominations des SALL-FAYE-GASSAMA donne au peuple Sénégalais la chair de poule.
C’est un euphémisme de dire qu’on est dans une entreprise unipersonnelle familiale dans laquelle il est nécessaire de porter des noms particuliers pour avoir des largesses au plus haut sommet de l’état. Le SALL MAQUISARD se dédit le soir même ce qu’il dit le matin même.
La création de la société Petro-Tim Sénégal S.A par le frère du président résulte incontestablement d’une dérive névrotique, népotique grotesque que rien ne saurait justifier.
Nommé ministre-conseiller à l’ambassade du Sénégal en Chine (2006-2012) par son grand frère, Premier ministre du Sénégal à l’époque, Aliou Sall est aujourd’hui l’Administrateur général de Petro Tim Sénégal, une entreprise qui exploite du pétrole au Sénégal.
Aliou Sall a réussi ainsi la prouesse de doubler la puissante société anglo-irlandaise Tullow Oil, implanté au Gabon et qui était au large de Dakar. Des démarches étaient d’ailleurs en cours pour l'installation de cette maxi firme au Sénégal.
Depuis le 30 septembre dernier, la société pétrolière anglo-irlandaise Tullow Oil, dirigée par David Roux, a commencé des recherches au nord de Libreville. Ces recherches vont se développer sur les côtes du Cap Estérias, à une trentaine de kilomètres au nord de Libreville, grâce à une société pétrolière dénommée Kiarsseny Marin. Depuis 2009, Tullow Oil Gabon entreprend des campagnes sismiques au large des côtes de Libreville, allant du port d’Owendo au nord de Libreville, notamment dans la zone du Cap Estérias.
Basée à Londres, Tullow Oil avait jusqu’en 2004 une position marginale au Gabon dans l’exploration du pétrole, date à laquelle elle avait racheté la société Energy Africa Gabon, qui elle en revanche avait une présence significative tant dans l’exploration que dans l’exploitation. Tullow Oil Gabon SA détient des participations dans 18 licences, dont 11 champs en production.
Le Sénégal était également dans le viseur de Tullow Oil, mais le projet s’est heurté à la concurrence sérieuse du frère du dictateur Macky SALL, le journaliste Aliou Sall.
Petro-Tim Sénégal S.A.U, qui vient de voir le jour, il y a quatre mois, a son siège social à Dakar sur la Vdn. Son objet social est l'exploration et la recherche pétrolière ; la prise de participation dans tous titres miniers et pétroliers, l'exploitation, la production, le stockage temporaire, le traitement, le transport, le raffinage, la distribution, le marketing et la commercialisation.
Le capital social de la société est fixé à 20.000.000 FCFA à libérer en numéraires au moment de la constitution de la société. Avec son statut de Société anonyme unipersonnelle (S.A.U), Aliou Sall, frère du chef de l’Etat et ancien ministre-conseiller à l'Ambassade du Sénégal en Chine, étant le seul et unique actionnaire, les dispositions statutaires relatives à la constitution des réserves et à la répartition des bénéfices et du bon de liquidation, tout comme les conditions d'admission aux assemblées d'actionnaires et d'exercice du droit de vote, n’ont plus leur place dans les statuts de la société.
Un parti, une famille, une dynastie !
Un dilettantisme d’état ahurissant. Gouverner, c’est prévoir et traduire en action les promesses. La patrie avant le parti : une supercherie. L’habileté du discours révulse par son caractère à la renverse fondamentalement dictatorial.
Dans un article publié dans le site leblogfinance.com, Elisabeth Studer, spécialiste du secteur, lançait cet avertissement, afin de faciliter la compréhension du marché de la prospection pétrolière.
"Alors que nous indiquions ici-même après l'élection de Macky Sall à la présidence de la République que son arrivée au pouvoir pouvait être quelque peu liée à de très fortes odeurs de pétrole, les faits semblent nous donner raison aujourd’hui". Le nouveau magazine «Gouvernances», paru lundi à Dakar et propriété du même Aliou Sall, indiquait pourtant que les autorités sénégalaises envisageaient des mesures de rigueur dans la gestion des permis attribués aux compagnies de recherches pétrolifères opérant dans les blocs du pays.
Dans un entretien avec cette nouvelle revue sénégalaise d’analyses des politiques publiques, de l’économie et de la finance, Mamadou Faye, nouveau Directeur général de la Société des Pétroles du Sénégal (Petrosen) a ainsi indiqué que le nouveau gouvernement sera désormais "plus sévère" en "limitant les extensions".
Le directeur de Petrosen a, par ailleurs, précisé que si c'était nécessaire, les contrats et demandes de garanties bancaires déposées par les compagnies pourraient être stoppées. "Si au-delà du temps défini la société concernée ne réalise pas les travaux, nous allons récupérer nous-mêmes la garantie bancaire et faire les travaux".
«Se plaignant par ailleurs du fait que l’actuelle "gestion conciliante des contrats" ne permettait pas au Sénégal de rattraper son retard sur certains pays africains, alors même que beaucoup de compagnies opèrent dans les blocs sénégalais.
En fait "la mise en évidence de petits gisements de pétrole et de gaz naturel produits depuis les années 1960 démontre l’existence d’un système pétrolier fonctionnel dans le bassin sédimentaire du Sénégal". Mamadou Faye a par ailleurs souligné les découvertes de pétrole opérées dans l'offshore mauritanien, au Ghana et récemment en Sierra Leone, justifiaient – selon lui – les espoirs du Sénégal fondés sur "la similitude des pièges rencontrés dans ces bassins avec ceux identifiés dans l’offshore profond au Sénégal".
Pour rappel plusieurs travaux d’exploration avaient été menés aussi bien en offshore qu’en on-shore, entre les régions de Dakar et de Thiès.
Ainsi en 2011 le Sénégal a enregistré, 26 manifestations d’intérêt et 11 demandes de permis émanant des compagnies pétrolières internationales. "Nous avons récemment annulé des permis de recherche d’or signés entre le 1er et le second tour de la Présidentielle par l’ancien régime. Nous avons pris ces décisions parce que certains actes étaient suspects" a révélé M. Faye.
Discours un "tantinet simpliste et risible"… alors que le nouveau président, Macky Sall est très fortement lié à l’ancien régime de Wade et à l'odeur du pétrole, ne serait-ce qu’en tant qu’ancien ministre de l’Energie et des mines et ancien directeur de Petrosen.
Le nouvel homme fort du pays, géologue de formation, est nécessairement lié au secteur pétrolier, son centre d'intérêt par excellence.
Le site de Petrosen (Société des Pétroles du Sénégal), précise d’ailleurs qu’African Petroleum a signé avec l’Etat du Sénégal deux contrats portant sur les blocs de Rufisque Offshore profond et Sénégal Offshore Sud profond. En «fouillant» sur le site, nous apprenons également que Tullow Oil (Royaume-Uni), en partenariat avec Dana et Petrosen, a acquis 620 km² de données sismiques 3D, au large de Saint-Louis (ancienne capitale de l’AOF Afrique Occidentale Française), entre le mois de mars et mai 2008.
Plus loin encore, nous apprenons, en analysant la carte du potentiel et des opportunités pétrolières au Sénégal, que sont déjà présentes sur les lieux : les sociétés Fortesa (basée à Houston USA) (permis de Thiès), Maurel et Prom, Energy Africa, Hunt Oil (USA), Edison, Al Tani et Kampac Oil, lesquelles détiennent des permis d’exploration.
En juin 2010, l'ancien boss de Pétrosen Amadou Djibril Kanouté, avait déclaré en présentant le Plan stratégique 2008-2012, que les compagnies pétrolières présentes dans le bassin sédimentaire du Sénégal avaient globalement dépensé plus de 125 millions de dollars depuis 2000. Certaines compagnies comme Fortesa, Hunt Oil, Far, Edison ou Tullow Oïl ayant, à cette date, injecté chacun des montants variant entre 37 et 21 millions de dollars.
Un pays, une famille, des scandales infinis. Il existe des faits délictueux dont on ne saurait passer sous silence. Le spectacle est si effrayant qu’on se demande même si on ne nous prend pas pour des gueux. Une machine à rancunes et des rapines politiques
Le comble du vandalisme, c’est que la création de cette société qui est passé comme une lettre à la poste. Toute la classe politique, sans exception, fait profil bas, alors que tout le monde sait parfaitement que sans le concours du plus haut sommet de l’état, ce garçon, simple journaliste de formation, n’aurait jamais une telle faveur. Une insulte que nous dénonçons solennellement, publiquement avec la dernière énergie. L’échiquier politique dans son ensemble se déculotte pour des raisons bassement matérielles. Vous êtes coupables et ridicules ! C’est tout simplement indigne et révoltant. Le Yonnu Yokouté dans tous ses Etats.
Journaliste de formation qu'est-ce que Mr Sall fait dans le milieu du pétrole. S'il était homme d'affaire les Sénégalais pouvaient comprendre qu'il puisse avoir un bon flaire et investir dans le milieu du pétrole. S'il n'était pas le frère du président il n'aurait jamais de sa vie une licence de recherche de pétrole.
C’est à ne comprendre dans cette république des clans à l’épreuve des faits peu orthodoxes. Macky sall met à exécution ce qu’il disait à propos de la nomination de Aminata Niane : « je suis président de la république, je nomme donc qui je veux ».
« Le scandale Aliou Sall » ne suscite aucune indignation, une curiosité décapante, qui devrait être nécessairement une affaire d’état, en attente de celles qui suivent, les unes aussi déroutantes après les autres, que vous allez lire. Dans une république normale, il y aurait matière à faire sauter un gouvernement. Il n’y a rien qui puisse expliquer ces dérives spectaculaires. Il n’y aurait à parier que si Aliou Sall n’était pas le frère du président, il ne serait nullement dans cette posture. Il a bel et bien bénéficié des largesses de son frère président. C’est un soutien, direct. C’est un scandale d’une gravité exceptionnelle pour seulement 1 an de magistrature d’un règne qui commence mal. Qu’en sera-t-il alors si les sénégalais renouvellent naïvement son mandat ?
Ce serait un sacrilège incommensurable à ne pas commettre. Dans l’hypothèse impensable que nous excluons d’avance, il n’y aurait aucune excuse. Cette question n’est pas négociable. Sous aucun prétexte, en ce moment, on ne pourra pas dire, on ne savait pas. Ce sera même une faute collective imprescriptible. Ce que nous voyons là n’est qu’un avant goût, le pire est devant nous, si nous commettrons l’irréparable. Il n’y a pire de que celui qui voit le soleil mais ne l’admet pas. Il n’y a rien qui tienne dans les discours décousus de la pensée mécanique. Ce n’est rien d’autre qu’une escroquerie politique
ALIOU SALL LE SYMBOLE DU BADOLA TYPIQUE
‘’Badola louma la eupelé wane lako’’. Le frère du despote est un exemple parfait de ce que le Sénégalais dénomment Badola. Lui et son frère n’acceptent jamais la contradiction. Gare au citoyen ou journaliste Sénégalais qui oserait dire ou révéler des informations pouvant nuire à leurs réputations. Tout y passe réprimande, insulte, envoie de nervis et même prison.
Mais bon étant dans un régime dictatorial cela ne surprend personne. Macky SALL parle comme un démocrate mais en réalité il est un dictateur.
L’administrateur du site DaKaractu ne me démentira pas lui qui a reçu menace de mort et injure de la part du petit frère du despote.
En plus d’être un imposteur, un arrogant, un imposteur, Aliou SALL est un gros mythomane.
« Quand j’ai vu l’article, hier, vers 14 heures, je n’ai pas réagi parce que j’avais décidé de donner une suite judiciaire à cette affaire. Ensuite, vers 16 heures, j’ai remarqué que dans les commentaires, les gens m’insultaient. Aucun commentaire ne m’était favorable ; ce qui est quand même extraordinaire. J’ai alors décidé d’appeler l’administrateur de ce site pour lui demander d’enlever l’article mais il a refusé de le faire. Je lui ai donc informé que je vais porter plainte et je m’en suis arrêté là », explique-t-il.
La mythomanie se définit par une tendance pathologique à avoir recours aux mensonges sans même en avoir conscience. Le mythomane ne se rend pas compte qu’il ment, incapable de faire la différence entre le fruit de son imagination et la réalité. Les mensonges du mythomane ne sont pas intentionnels et n’ont pas pour objectif de tromper qui que ce soit. Ils permettent au mythomane de faire accepter sa réalité et son imaginaire aux autres, pour mieux justifier leurs existences.
Il faut rappeler que le site Dakaractu avait publié le 20 mars une information selon laquelle le petit frère du président de la république avait joué un rôle de facilitateur dans la médiation pénale qui faisait l'objet de supputations dans la traque des biens supposés mal acquis.
M. Sall a alors appelé en début d'après-midi du jeudi 21 mars l'administrateur du site Dakaractu Serigne DIAGNE pour l'abreuver d'injures que la décence nous interdit de relater.
Il ne s'est pas du reste arrêté en si bon chemin, puisqu'il y a ajouté des menaces de mort et autres bravades du genre: " dans ma situation, rien ne peut m'arriver!"
L’appel passé exactement à 16h 25mn et qui n’a duré que 45 secondes peut faire tomber à la renverse toute personne qui l’aurait reçu. Serigne Diagne a été tellement choqué par la virulence des propos, qu’il a été aphone pendant de longues minutes. «Ça va, c’est moi Aliou Sall ! Vous avez écrit un article sur moi, pourquoi vous vous acharnez sur ma personne, vous me diffamez tout le temps. Je ne vous permets plus d’écrire sur moi…. Et les injures commencent à pleuvoir de toutes parts», raconte l’administrateur de Dakaractu qui renseigne qu’Aliou Sall a débité toute sorte d’insanités.
Toutefois, l’Association des Professionnels de la Presse en Ligne (APPEL) qui a vite réagi, dénonce avec la dernière énergie ce comportement « moyenâgeux » d’Aliou Sall. « Ce n’est pas parce qu’il est le frère de la plus haute autorité du pays qu’il va se croire tout permis. On croyait révolu le harcèlement et les tentatives d’intimidation de journalistes ou d’acteurs des médias. Ce qui est plus inquiétant c’est que ces injures, cette volonté de bâillonnement d’une frange de la presse, proviennent d’un ancien journaliste qui a fait certaines rédactions de la place », déplore dans un communiqué, l’APPEL (Association des éditeurs et des professionnels de la presse en ligne du Sénégal) qui espère simplement qu’Aliou Sall ne va pas faire des émules, « ce qui serait grave pour notre jeune démocratie chantée sur tous les toits », s’indigne-t-elle.
ECONOMIE
Le bilan économique et financier du président Macky SALL, un an après sa prise de pouvoir, est décevant. Tous les secteurs de l’économie Sénégalaise sont sous tension. De l’employeur à l’employé, tout le monde grogne, parce que la «Solution» a des problèmes».
L’argent ne circule pas parce-que les Sénégalais sont de plus en plus pauvres
Les pertes des sociétés, les faillites des entreprises et le chômage des hommes mènent à un pessimisme et une perte de confiance, ce qui a son tour conduit à la thésaurisation et une diminution supplémentaire de la vitesse de circulation.
Une autre raison réside dans la baisse des revenus des ménages. A prix constant, la faiblesse des revenus peut entrainer la faiblesse de la vitesse de circulation de la monnaie.
Les appels d’offres ouverts sont destinés à toutes les entreprises pour autant qu’elles satisfassent aux conditions et réglementations Sénégalaises. Par conséquent, aucune entreprise ne doit être lésée par rapport aux autres. Elles doivent être traitées conformément aux principes qui régissent les marchés publics notamment au principe de l’égalité de traitement des candidats. La gestion sobre et vertueuse, déclarée urbi et orbi par l’actuel SALL MAQUISARD n’est que de la poudre aux yeux.
Nous notons l’augmentation du nombre des chômeurs et par conséquent la précarité des ménages Sénégalais. De plus, les petites et moyennes entreprises locales ferment les unes après les autres fautes de marchés. Alors que le pays manque d’hôpitaux, de médicaments, d’écoles, le pouvoir de Macky SALL s’est lancé dans des dépenses somptueuses tels que :
• Présidence de la République: Un gré à gré de 1,5 milliard portant sur l’achat de 25 nouvelles voitures ;
• Au Conseil Economique Social et Environnemental sous la coupole d’Aminata Tall le salaire est passé de 700.000 FCFA à 2.000.000FCFA sans compter des avantages liés, au téléphone, à la voiture, au carburant et entres autres.
• En moins de 12 mois, Macky a emprunté plus de 568 milliards F Cfa » cette dette est constituée de bons et d’obligations du trésor dont les taux se situent entre 6 et 7 % et les échéances d’un à sept ans, alors que lorsque Wade quittait le pouvoir, la dette publique du Sénégal était constituée pour 65% de prêts concessionnels. C'est-à-dire des prêts dont les taux sont au maximum à 1,5% et les échéances sur une durée de 32 ans, et des différés d'amortissement allant jusqu'à huit ans.
• Macky Sall s’est tapé huit Ford Expédition dernier modèle, des véhicules de grand luxe, que l’on ne voit que dans les séries américaines ;
• Le taux annuel des marchés passés par entente directe se situe à 18 % en 2012, contre 15 % en 2011. (Ce taux a parfois dépassé le plafond des 20 % pour atteindre 24 % aux troisième et quatrième trimestres 2012) ;
• Macky Sall s’est tapé un hélicoptère de commandement à plus de 7 milliards ;
• Macky SALL dispose d’un fonds politique de 8 milliards qui pouvait pourtant servir à financer des projets vu le niveau endémique du chômage chez les jeunes. Ces fonds politiques pourraient financer chaque année plus de 16.000 jeunes à hauteur de 500.000FCFA par projet.
• 1660 milliards de promesses : Macky Sall, un Distributeur automatique de chiffres à neuf zéros (306,7 milliards de FCFA en deux ans (2012-2014) pour Saint-Louis ; 255 milliards de FCFA pour Kaolack, la Casamance 360 milliards ; 403 milliards pour Diourbel et 209 milliards FCFA pour son Conseil régional, 127 milliards de FCFA pour développer la région de Matam) ;
• La présidence de la république octroie un marché de gré à gré d’un montant de 80 milliards à Eiffage, c'est l'infrastructure la plus importante, en terme de coût, depuis que le Sénégal est indépendant (Macky Sall ne fait pas exception à l’attribution par entente directe de marchés publics) ;
• Selon Abou LO L’Artp a constaté que les tarifs pratiqués sont supérieurs aux tarifs qui étaient en vigueur avant l’adoption du décret sur les appels entrants. On peut donc dire que l’effet de baisse qui était attendu par le gouvernement de Macky SALL, avec l’abrogation du décret sur les appels entrants, n’a pas été atteint parce que les opérateurs ne sont pas revenus au niveau des prix pratiqués antérieurement ( Ils prennent les Sénégalais pour des dupes !)
• Macky SALL a décidé de hausser le prix de l’électricité Devant la forte pression des bailleurs de fonds, notamment la Banque mondiale et l’Agence française de développement ;
• Bradage d’une nouvelle licence de 10 ans à Tigo/Millicom pour la somme de 50 milliards de Fcfa alors que Sudatel/Expresso a obtenu obtient sa licence de téléphonie à 200 millions de dollars (90 milliards) de Fcfa à la suite d’un appel d’offres, Tigo/Millicom à la suite de simples négociations, qui s’apparentent à du gré à gré, s’est vu octroyer la sienne à 50 milliards de Fcfa. Cerise sur le gâteau, Tigo/Millicom peut même étendre ses services sur le 3G, le téléphone fixe, le wimax, les services Tv, etc. C’est-à-dire, les mêmes octroyés à Sudatel/Expresso et France Télécom/Orange. Seulement, cette licence, qui ouvre à Sudatel/Expresso la possibilité d’offrir ces services, lui a valu 90 milliards de Fcfa. La Tunisie en 2009, a vendu une licence de téléphonie mobile à 190 millions de dollars, le Rwanda à 60 millions de dollars en 2008, le Soudan à 177 millions de dollars en 2004, le Niger, en 2007, à 71 millions de dollars, et récemment le Mali à 100 millions de dollars. De quoi pousser, tous les experts en la matière, à crier au scandale, au vu des conditions dans lesquelles Tigo/Millicom a obtenu sa nouvelle licence de téléphonie au Sénégal.
• Baisse de 6% de la commande publique en 2012 chiffrée à 478,5 milliards de Francs et une hausse des gré-à-gré, qui ont dépassé le niveau réglementaire de 20% durant le début du règne du président Macky Sall» ;
• Gouvernance prédatrice notamment sur la gestion du patrimoine foncier de l’Etat : L’Etat du Sénégal venait de signer avec les entreprises Socabeg et Dms Habitat des protocoles pour un montant de 6,8 milliards de francs pour l’acquisition de terrains pour ériger des logements sociaux dont le Président Macky Sall a annoncé la réception des clefs pour le mois de juillet prochain. En effet, l’Etat du Sénégal achète des terrains qui lui appartiennent déjà, au prix de 10 mille francs le m2. Ces terrains de Tivaouane Peulh constituent des baux que l’Etat du Sénégal se proposait d’allouer à ces opérateurs immobiliers pour moins de mille francs Cfa le mètre carré. Mais le plus renversant est encore que ces terres de Tivaouane Peulh sont achetées à un prix deux fois plus cher que les terres du fameux Plan Jaxaay
• Après les 7 km à 22 milliards sous Wade : Macky Sall prolonge la Vdn de 17 km à 55 milliards ;
• La présidence de la République a commandé Vingt-cinq véhicules, via la Direction du matériel et du transit. Ce, pour un montant de 1,5 milliards de francs Cfa (Mais le plus rocambolesque est que ces commandes, en deux lots, n’ont fait l’objet d’aucun appel d’offres, pour ne pas dire qu’ils ont été passés de gré à gré. Et pourtant aucune urgence ne saurait justifier ces deux marchés de gré à gré, puisque la Présidence était confortablement dotée de véhicules, contrairement à ce qu’on a voulu nous faire croire au lendemain du 25 mars.) ;
• 150 Véhicules « Toyota Fortuner » d’une valeur de 4 milliards fcfa aux députés (Nous sommes dans un pays où les écoles n'ont pas de tables bancs, où les hôpitaux n'ont pas de médicaments et plus explosif encore où la jeunesse n'a pas de travail.
Au moment où plus de 50 talibés s’entassent dans une chambre au point d’être conspué par le feu. Au moment où nos enfants manquent de livres et de tables, au moment où des femmes enceintes meurent faute de soins et équipements dans nos dispensaires et hôpitaux, au moment où les "laboratoires" de nos universités souffrent d'un manque cruel d'équipements, on se permet de donner à ces dormeurs de députés des véhicules d’une valeur totale de 4 milliards.
Avec un salaire avoisinant : 1.250.000 CFA / mois x 12 = 15 .000.000 Cfar / An ....x 150= 2.250.000.000, plus des avantages sociaux, du carburant gratuit, et des bonus supplémentaires de tout genre. A eux seuls ces députés accaparent presque 8 à 10 milliards de Cfa sur un an !
Le chef de l’Etat sénégalais Macky SALL est aussi épinglé dans l’attribution du marché de construction du centre de conférence de Diamniadio devant abriter le sommet de la francophonie en 2014. C’est lui-même qui a choisi ses architectes.
Les Sénégalais jugent inacceptables de laisser continuer à accepter que les pouvoirs publics injectent des sommes considérables dans leur secteur d’activité et que ces ressources profitent exclusivement aux entreprises étrangères et aux économies de leurs pays, laissant nos entreprises nationales dans des difficultés inextricables par manque d’activités.
C’est à se demander dans quel pays sommes-nous au regard de l’attitude du pouvoir de Macky Sall qui semble peu soucieux du calvaire du peuple Sénégalais.
La gouvernance du président Macky SALL accroît l’incertitude, décourage l’investissement privé, produit le chômage et les dépenses publiques d’infrastructures assises sur l’endettement. La conséquence directe est la paupérisation de la population.
SOCIÉTÉ
A tous les niveaux, le Sénégal est un véritable champ de ruines. Le Sénégal doit immédiatement cesser d’être la propriété des FAYE-SALL-GASSAMA où ces derniers peuvent se servir à volonté au détriment de la majorité de la population qui croupit dans une misère ignominieuse.
Le prix du carburant est à géométrie variable ; les prix du gaz butane et du carburant n’ont pas connu la moindre réduction; plus grave, celui du gaz connait une envolée et devient de plus en plus rare.
La vie chère est de plus en plus oppressante pour des centaines de milliers de ménages Sénégalais, où assurer régulièrement des repas à une progéniture difficilement scolarisée et soignée relève de l’exploit.
Pendant ce temps la bataille est rude entre le ministre de la Santé, Awa Marie Coll Seck et l’administrateur de la Délégation générale à la protection sociale et à la solidarité nationale (Dgpsn), Mansour Faye. Les deux parties se disputent la gestion de la juteuse Couverture maladie universelle (Cmu).
Le ridicule ne tue pas les mythomanes avaient promis de réduire le prix des denrées de 1er nécessité y compris le prix de la facture d'électricité et du carburant à la 2stv lors de la campagne présidentielle.
L’électricité, dont tout le monde se plaint de la distribution, connait encore des perturbations graves. Et rien que le souvenir des déboires connus, ces derniers jours, donne des frissons au peuple Sénégalais. Mais où est Sougou le spécialiste de l’énergie aux USA qui avait dit qu’il pouvait régler le problème énergétique du Sénégal.
Les mouvements de grèves sont endémiques, le système éducatif va à veau l’eau avec une formation au rabais de notre jeunesse sur fond de grogne du corps enseignant.
Les enseignants menacent de paralyser l’année scolaire, car le gouvernement doit respecter les engagements pris vis-à-vis des enseignants en mars 2009. Ils revendiquent, en effet, l’application des accords signés avec le gouvernement. Il s’agit de la prime scolaire, de l’octroi des parcelles aux enseignants, de la validation des années de vacatariat, de la généralisation du crédit au logement pour tous les enseignants, du versement des cotisations à l’Ipres et du vote par le Parlement de la loi sur l’autorité parentale. En outre, ces enseignants réclament la fonctionnalité des centres de formations régionales et leur implication dans la gestion de l’enveloppe de 800 millions alloués aux enseignants dans le cadre de leur projet immobilier.
Mais, que fait le gouvernement de Macky Sall, pendant ce temps, squatter les plateaux de télévisions, pour faire de nouvelles promesses ?
De 100.000 emplois le mythomane est descendu à 30 000 emplois en 2013 dont 5 600 dans la fonction publique. Depuis cette annonce plus de 20 000 dossiers ont été déposés qui viennent s’ajouter aux 100 000 demandes déjà enregistrées selon le ministère. On vérra si cette promesse du mythomane se réalisera sinon je demande à cette jeunesse Sénégalaise de le comprendre car la mythomanie est une maladie : elle se soigne !
Ce gouvernement du Yonnu Yokouté(voix de l’émergence) n’a apparemment qu’un programme : déguerpir les marchands ambulants sans mesure d’accompagnement.
Macky SALL parle comme un démocrate mais agit comme un dictateur.
On chante partout dans le monde que le Sénégal est un modèle de démocratie mais aussi de dictature. Sinon comment comprendre qu’on puisse interdire une manifestation pacifique ?
En effet, la marche du Regroupement des diplômés sans emploi du Sénégal qui avaient à cœur de dénoncer le chômage des jeunes et les promesses non tenues du Président Macky Sall, se sont heurtés au niet du Préfet de Dakar qui ne veut pas de cette marche. C’est ahurissant ! Nous sommes dans une dictature.
Sans oublier les bacheliers non-voyants qui voulaient marcher de Thiès à Dakar plus précisément au palais présidentiel pour amener le président Macky Sall à respecter ses engagements de leur trouver des bourses afin de poursuivre leurs études à l’étranger. Mais leur marche a été réprimée par les forces de sécurité du dictateur Macky SALL qui les ont ramenés à leur école où ils étaient détenus en résidence surveillée. Et pourtant ils étaient en grève de la faim depuis une semaine. Ils ont été violemment tabassés par les policiers et Ablaye Ndiaye et Gawane Diouf étaient conduits aux urgences de ’hôpital Amadou Sakhir Ndjéguène de Thiès. Le reste des aveugles ont été interpellés à l’entrée de Thiès et placés en résidence surveillée.
Nous avons en place un régime dictatorial composé de mythomanes qui n’acceptent pas la contradiction.
Actuellement il y a deux Sénégalais ceux qui sont avec le mythomane peuvent tout se permettre, qu’ils soient des voyous, des alcooliques, des agresseurs cela importe peu l’essentiel c’est qu’il soit avec le mythomane.
Ainsi ceux qui assuraient la sécurité de l’actuel chef de l’Etat, Macky Sall lors de l'élection présidentielle de 2012, « les marrons du feu », comme on les appelle, eux ont le droit non seulement de manifester mais d’aller exalter leur colère devant les grilles du Palais de la République( mardi 05 février 2013).
Les aveugles, les jeunes diplômés sans emploi n’ont aucunement le droit de manifester par contre des gardes du corps eux ont le droit d’aller secouer bruyamment les grilles du palais de la république.
Mais cela ne me surprend nullement car Macky SALL parle comme un démocrate et agit comme un dictateur.
Et plus grave « les marrons du feu » seront récompensés une semaine plus tard par le président Macky SALL. En effet, ce dernier en plein conseil des ministres a annoncé à la surprise générale la création d’une Agence nationale de sécurité pour caser sa «milice privée».
Cette injustice à amener les Sénégalais à rouspéter puisque nous sommes dans une dictature, les jeunes et les sans défenses n’ont pas le droit de manifester : l’immolation devient alors l’ultime recours pour dire halte au chômage, halte à l’injustice, halte à la mythomanie, halte au gré à gré !
Désormais au Sénégal on s’immole plus vite que son ombre. Quand les autorités politiques mentent ferment les yeux l'espoir est assassiné. Et lorsqu’on tue l’on tue l’espoir chez un homme on réveille son instinct animal. C’est ce qu’est en train de faire Macky SALL. La jeunesse Sénégalaise est de plus en plus désemparée. Trois étudiants de géographie de l'Université Cheikh Anta Diop (Ucad) se sont immolés en public sans oublier le jeune chômeur Cheikh MBAYE qui avait flambé son corps devant les grilles du palais de la République quelques semaines auparavant car "Mieux vaut une fin atroce qu'une atrocité sans fin".
Le jeune homme s’était aspergé d’essence avant de mettre le feu sur lui-même. Il s’est brûlé au troisième degré malgré l’intervention rapide des gendarmes armés d’extincteurs. A en croire des témoins de la scène, tout au long du chemin qui le menait vers l’immolation devant le palais présidentiel, il n’a cessé de se plaindre de «l’austérité du nouveau régime». Le jeune originaire d’un quartier de la banlieue (Parcelles Assainies) de Dakar gardait visiblement beaucoup d’amertume envers le nouveau régime de Macky Sall.
Ce désespoir, qui est le résultat de la mal gouvernance, porte en condensé tous les maux du pays qui sont entre autres, la paupérisation avancée du monde rural, l’effondrement des grandes unités industrielles, l’absence d’investissements significatifs, le chômage endémique, la corruption et la vie chère, la perte de crédibilité de l’Etat et de ses dirigeants actuels.
La pauvreté gagne du terrain et beaucoup de jeunes sont désorientés par la misère et le chômage, ce malaise s’exprime devant le Palais comme pour dire à l’autorité étatique Macky SALL, à travers ce lieu symbolique, qu’elle n’a pas répondu clairement et suffisamment à des attentes mais les Sénégalais devront prendre leurs en mal en patience car il lui reste encore 208 semaines.
Compte tenu de la mauvaise cuisine qu’il nous a déjà bien servie les Sénégalais savent que miracle n’aura pas lieu…
Abdou Aziz SAMB Coordonnateur du CRV
(Cadre de Réflexion et de Veille)
Cependant un an après l’accession de Macky à la Magistrature Suprême, les sénégalais semblent plus que réticents eu égard à la possibilité d’application de son programme dénommé le «Yonnu Yokkuté» (la voie de l’émergence en wolof).
Pendant que certains voient à travers ses nominations aux postes aussi stratégiques que ceux de ministre, directeur général ou de président de conseil d'administration. Une tentative plus ou moins voilée de «positionner ses hommes» pour certains, alors que d’autres semblent déjà l’accuser de nourrir ces folles ambitions vouloir s’éterniser au pouvoir. Rien que du vent, car les annonces ne suivent jamais les actions sur le terrain. L’homme que l’on a élu à défaut et par dépit, ne peut être que l’égal de lui-même. Il aura beau se dépatouiller, mais il reste tout de même empêtré dans un maquillage qui porte bien son nom.
Pendant qu’ils tirent le diable par la queue, le sorcier imaginaire élu dans des circonstances exceptionnelles, continue de recruter librement des godillots malléables, créables, crevables et corvéables convenablement confinés dans leur rôle de pantins à merci pour son renforcer son propre pouvoir et prolonger son mandat en 2017.
Le sénégalais lamda n’a pas l’impression que les choses bougent, qu’il y a une amélioration, même progressive de son sort, que quelque chose est en train de changer sa vie.
Au contraire. Sa déception qui va crescendo est telle que pointe, une fois de plus, la lueur de l’inquiétude. A part des baisses insignifiantes de prix de quelques denrées de première nécessité dont certaines avec un effet boomerang, le coût de la vie devient, de plus en plus, insupportable. Avec des hausses sur tout et rien, reconnues ou pas, l’impression que « ces gens-là » non plus ne sont à la hauteur, a fini de gagner tous les foyers. Personne n’avait élu Macky Sall pour retarder les avatars que nous vivons mais, pour en venir à bout.
Au Sénégal qui peut parler de rupture, de sobriété, de bonne gouvernance, de transparence, sans tomber dans le ridicule le plus loufoque ?
LE NEPOTISME DANS LA FAMILLE DYNASTIQUE DES « SALL- FAYE »
Le népotisme est la tendance de certains dirigeants, à favoriser l'ascension de leur famille ou de leur entourage dans la hiérarchie qu'ils dirigent, au détriment du mérite et de l'intérêt général.
Cependant, il convient de bien mettre en évidence le rôle prépondérant joué par la famille au sens large du terme : chaque individu est redevable envers l'ensemble de sa famille. Et sa réussite doit rejaillir sur sa famille, même si cette dernière n'est pour rien dans cette réussite. Ainsi, lorsqu'un paysan fait une bonne récolte, elle doit servir à nourrir tous les siens, même s'ils n'ont pas travaillé à cette récolte. De ce fait, et en vertu du principe de suffisance évoqué plus haut, personne n'a intérêt à développer l'agriculture et à créer une exploitation d'envergure : une telle exploitation permettrait de subvenir aux besoins de toute la famille qui, dès lors, cesserait toute forme d'activité pour se reposer sur le seul membre du clan auteur d'une telle initiative.
A une plus large échelle, ce phénomène touche l'Etat lui-même : l’individu qui parvient à s'imposer comme le chef de l'Etat est contraint, par la tradition, de redistribuer à sa famille les biens auxquels il peut accéder par sa fonction.
Enfants, frères et cousins sont dès lors nommés aux postes importants de l'administration : c'est le népotisme de facto.
Plus largement encore, cette règle s'applique à toute la tribu, à l'ethnie même, d'où est originaire le dirigeant politique : les fonctions principales étant largement monopolisées par la famille, les fonctions subalternes sont distribuées aux appartenants de l'ethnie du chef.
Et, si le dirigeant tentait de briser cette règle, il serait automatiquement mis au ban des siens et saboté par eux, eux sur qui seuls il peut compter.
Les postes octroyés, taillés sur mesure, par le président Macky SALL ne riment pas avec les exigences des compétences et des expériences. C’est une illusion que de croire à cette rhétorique, pitoyable, « la patrie avant le parti », pendant ce temps, on passe par derrière pour faire le contraire de ce l’on dit tout haut, en plaçant sa propre famille, ses collaborateurs immédiats, ses amis et parents d’alliances.
La compétence de la distribution des postes se résume exclusivement à l’aune de l’ethnisme déclaré publiquement, non-éclairé, par devers, sans discontinuer et sur commande recommandée d’en haut, comme seul fonds de commerce, royalement autorisé. C’est le seul critère pour mesurer le baromètre des expériences et les compétences farfelues taillées sur mesure.
Le Sénégal souffre de la confiscation totale de tous les leviers de l’appareil d’état par une seule famille politique, aux apparences boulimiques, pithiatiques, sans que personne n’ose lever le petit doigt pour dire, non halte, stop ! Un accaparement du pouvoir par une seule caste d’incompétents bavards, stériles et incultes que leur procure leur statut qu’on a bien voulu leur donner.
Macky sall ne respecte pas ses engagements pour le mandat pour lequel il a été élu. Il piétine et foule du pied la république qu’il agenouille pour des raisons crypto personnels. Il n’est là que pour jouir du pouvoir, en affichant un visage erroné. Ce n’est pas un homme qui inspire la confiance, ni de rupture, au contraire, il a grugé les sénégalais par les preuves. Il n’est pas à la hauteur.
Je m’en vais donner l’exemple d’un dictateur reconnu.
AU TCHAD PAR EXEMPLE ON A :
Président de la république : Idriss Deby Itno, Sultan de dar-Bilia : Idriss Deby Itno,
Commandant de groupement de blindé: MAHAMAT IDRISS DEBY ITNO (fils)
Directeur adjoint de cabinet civil à la présidence : ZACKARIA IDRISS DEBY ITNO (fils)
Directeur général des projets présidentiels : DAOUSSA IDRISS DEBY Itno (fils)
Chef d'état major (CEM) de la DGSSIE à la présidence : Adam Idriss Déby (fils)
Fournisseur des marchés grés à grés à la présidence: AMIRA IDRISS DEBY Itno (fille)
Secrétaire particulière à la présidence : HINDA DEBY ITNO (épouse)
Trésorier payeur Général: Mahamat Zène Hisseine Bourma (Beau fils, époux de sa fille Amné Idriss Déby)
Amir Al-Hadj et conseiller à la présidence: Ousman Hissein Bourma (petit frère du beau fils d'Idriss Déby)
Directeur administratif et financier de la société d'hydrocarbure du Tchad (SHT): Ibrahim Hissein Bourma (petit frère du beau fils d'Idriss Déby)
Directeur général de la Cimenterie du Tchad : Mahamat Timan Déby Itno (Neveu)
Directeur général des douanes et droits indirects : Colonel SALEH DEBY ITNO (frère)
Directeur général de la Reserve Stratégique ex E.M.B : Général de Brigade OUMAR DEBY ITNO (frère)
Secrétaire général adjoint du ministère chargé des Droits de l’Homme et de libertés fondamentales : Nassour Bahar Mahamat Itno (Neveu)
Directeur de grande entreprises : OUMAR MAHADJIRIN DAHABAY ITNO (neveu)
Directeur administratif et financier aux grands projets présidentiels : Abbo Mahamat ACYL Frère HINDA (beau-frère)
Gouverneur de l'Ennedi: Général MAHAMAT SALEH BRAHIM (Oncle)
Ambassadeur du Tchad en Libye et PDG de SNER: DAOUSSA DEBY ITNO (frère)
Directeur du dépôt des essences : SIDDICK TIMAN DEBY (neveu)
Contrôleur financier à l’OTRT: HAWA Hissein Mahamat Itno (nièce)
Contrôleur financier au ministère des affaires sociales : Mariam Brahim Mahamat Itno (nièce)
Directeur des écoutes a l’ANS : Hissein Cheno Deby Alias Hissein Mahamat Tolli (Neveu)
Ambassadeur du Tchad en côte d'Ivoire : Mahamat Acyl (beau père)
Ambassadeur du Tchad en Arabie Saoudite: SOUGOUR YOUSSOUF MAHAMAT ITNO (neveu)
Commandant force Mixte: Boghit Diguim Gouny (neveu)
Trésorière Caissière à la CNPS: Hadjé Marielle Guillaume Debos (belle-mère)
Directrice Adjointe de Protocole à la Présidence: Mami Mahamat Acyl (belle-soeur)
Aide de Champ du président de la République: Kouder Acyl (beau-frère)
Directeur général adjoint Office Tchadienne de Régulation Téléphonique: Acyl Mht Acyl (beau-frère)
Commissaire au commerce à l’industrie de l’Union Africaine: Fatimé Haram Acyle (belle-soeur)
Aide de Champ du président de la République et Entrepreneur: Yesko Youssouf Boy (Neveu)
Secrétaire Général Adjoint/Ministère Droits de l’Homme: Nassour Bahr Mahamat Itno (Neveu)
DAAFM/Cimenterie Baoré: Mahamat Ardja Hassan (Neveu)
Directeur Général Adjoint aux Impôts: Ali Timan Deby Itno (Neveu).
En réalité Macky SALL parle comme un démocrate mais agit comme un dictateur. Il suit les pas du despote et dictateur Idriss DEBY. Ainsi :
AU SENEGAL ON A :
Ibrahima SALL nommé chargé de missions à la présidence (Cousin du Président Macky SALL)
Diagué SALL Pca (Cousin)
Samba SALL ministre conseiller (Cousin)
Son beau-frère Mansour FAYE dit marco polo Délégué à la solidarité nationale
Adama FAYE(beau frére) est nommé chargé de mission à la présidence
Son beau-père le vieux Abdourahmane SECK dit grand homer Pca petrosen
Son cousin Abdoulaye TIMBO Dg Fnpj
Son cousin Harona TIMBO ministre conseiller
Son oncle Djibo SALL pca
Les quatres chauffeurs du couple Sall ont signé un contrat spécial avec l’Etat sénégalais avec rang de ministre
Maréme FAYE alors qu’elle ne dispose d’aucun poste officiel dans la république, elle occupe l’ancien bureau de karim wade, sis au dixième étage de l’immeuble Tamaro, sous la couverture bidon de fondation « Servir le Sénégal », gérée par Daouada faye, responsable de la communication et des relations extérieures de la structure.
Son beau-frère Daouda FAYE dit moulaye thieuguine est nommé ministre conseiller
Sa belle tante Sira DIALLO ministre conseiller
Souleymane NDIAYE, le papa du mari de Fatou Bintou SECK, la petite soeur de Maréme FAYE, est nommé ministre conseiller
Abdourahmane Ndiaye ( cousin) nommé Conseiller spécial
Boubacar Siguiri Sy( cousin) , Conseiller spécial
Daouda Dia, petit fére d’Arouna Dia questeur à l’assemblée nationale (Arouna Dia, argentier de Macky SALL)
Farba NGOM, le griot de Macky SALL est élu député
Le frère du ministre du Budget (Abdoulaye DIALLO), monsieur Amadou Diallo a été nommé consul du Sénégal à Paris en remplacement de Léopold Faye
Macky Sall nomme Mamadou Sy, un magistrat halpulaar à la retraite au Conseil Constitutionnel (C’est bien la rupture d’une République des « halpulaars » et des nominations ethniques)
Au port autonome de Dakar le directeur Général Cheikh KANTE acasé son propre frère, à quelques pas de la retraite à l’embarcadère de Gorée,
Cheikh KANTE a aussi nommé son neveu, le fils de sa sœur, à la Direction financière
Aïcha Gassama Tall, fille de Macky Gassama, agent judiciaire de l’Etat en remplacement de Abdou Dianko (Macky Gassama, l’homonyme du président de la République Macky SALL)
Ndeye Binta Gassama, fille de Macky Gassama, conseillère spéciale de Macky Sall
Amadou Diop, l'époux de l’une des filles du même Macky Gassama, précédemment conseiller diplomatique du Président de la Commission de l’Uemoa, est nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire auprès du Roi Albert II de Belgique, en remplacement de l’ambassadeur Paul Badji
Mamadou Gassama, nommé président du Conseil de surveillance de l’Anamo
Que l'actuel président soit redevable à celui qui a donné du travail à son père... Mais sommes-nous en République lorsque des personnes doivent leur nomination à leur nom de famille ?
Non sans oublier le limogeage de Me Alioune Badara Cissé qui serait en fait victime de sa rivalité avec Mansour Faye, le frère de Marième Faye qui est son rival politique à Saint Louis.
Eh bien, le népotisme à haut débit devient irrévocablement un mode de gouvernance absolu du maquillage. Une démocratie cliniquement clanique, ouvertement déclarée. Un parti, famille, une dynastie, des courtisans !
Les Sénégalais s'interrogent de plus en plus sur les réunions du Conseil des ministres, devenues des séances de nomination de proches du président, sans mentionner l'apérisation excessive et malheureuse des représentations diplomatiques du Sénégal à l'étranger.
GABEGIE : LE CAS CHEIKH KANTE DG DU PORT AUTONOME DE DAKAR
Le chapelet des boulimies de luxe laisse pantois par son caractère ridiculement ludique. Le SALL-MAQUISARD qui parle d’une gouvernance de rupture, sobre, vertueuse et transparente, s’achète non seulement un bijou flambant neuf pour ses pulsions exotiques, mais semble ignorer l’ampleur des folies dépensières, en logeant dans des hôtels de luxe très coûteux.
Et pendant que les sinistrés des inondations, eux, restés au quai, notre SALL-MAQUISARD, lui, jouissait pleinement du pouvoir, en faisant le tour de la planète payé par le contribuable astiqué, sans compter les charrettes des nominations nullement pressantes aux contours éminemment obscurs.
La gestion vertueuse et sobre tant chantée par le nouveau régime, le Directeur général du Port autonome de Dakar semble n’en avoir cure. Et pour cause, Cheikh Kanté qui a fait neuf mois à la tête du Pad dégaine plus vite que son ombre. Et ce ne sont pas toutes les associations qui ont bénéficié de ses largesses qui vont nous démentir.
L’initiative née d’un trait de la stupidité de Cheikh Kanté, Directeur général du Port autonome de Dakar (Pad), a abouti sur les baptêmes du quai de pêche et des différents môles des noms de célèbres figures historiques et religieuses sénégalaises.
Ainsi le Môle 1 porte le nom de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké, fondateur du mourisdisme, le Môle 2 qui portera le nom de El Hadji Malick Sy, la communauté layène du Sénégal a, elle été aussi, honorée à travers le quai de pêche qui portera le nom Seydina Limamou Laye.
Mais cet imbécile n’a rien fait que de zapper celle de Léona Niasséne de Kaolack. Ce que le porte parole du Khalife de cette cité religieuse basé à Kaolack dénonce en ses termes: « Tout ce pays connaît notre grand père qui est venu au Saloum en 1800, en compagnie de Maba Diakhou Ba.
De même, l’énorme travail qu’il a abattu pour l’islam et la Tarikha Tidiane n’est plus à démontrer. Donc, on ne peut plus laisser prospérer l’injustice que subit Léona Niassène ».
Pour Ahmed Babacar Niasse : «C’est pour cette raison que nous fustigeons la démarche du gouvernement. L’acte de Cheikh Kanté est celui de trop ».
Pas moins de 150 millions de nos francs ont été distribués par Cheikh Kanté. Et c’est Fatick, le fief du Président de la République qui remporte la palme. Ainsi, 10 millions FCFA ont été alloués aux Imams. Dix autres sont allés au mouvement des Femmes de l’Apr alors que l’association Bour Sine s’est retrouvée avec 5 millions FCFA. En un temps, trois mouvements, 4 millions ont atterri dans les poches de l’école de lutte de Fatick. Le chanteur Simon Sène ne jure que par le directeur général du Port depuis qu’il a reçu de ce dernier 02 millions FCFA. Quant aux étudiants ressortissants de Fatick, ils ont eu droit à 02 millions pour les besoins de leur association. Et ceci n’est que la partie émergée de l’iceberg.
Ce soit disant docteur, nul comme enseignant au Cesag se distingue par ses largesses avec l’argent du contribuable.
Le parti du président fait main basse sur tout ce qui est rentable, en se tranchant la meilleure part du lion.
Qualifié de distributeur automatique de subventions, Kanté a distribué près de 150 millions de francs Cfa en neuf (9) mois, et « recruté d’un coup vingt sept (27) de ses « compatriotes » (ressortissants de Fatick : ndlr) : dix (10) placés au Service des archives du Pad, et dix sept (17) au service de l’Armement.
Le parti du président occupe tous les postes clés de l’administration, des dg de ramassis dans toutes les entreprises, des parents et proches collaborateurs, tout est passé au peigne fin, rien n’est laissé, même les griots ne sont pas oubliés.
Mais au nom de quelle gestion vertueuse l'argent du contribuable doit être distribué aux femmes de l'Apr? Les mêmes causes entrainent les mêmes effets, les directeurs de ces entreprises doivent être choisis par appel d'offre avec un contrat de performance bien précis. Viola un des effets néfastes du népotisme…
Nous voulons parler de la famille biologique, politique, clanique du président de la république qui occupe tous les postes clés de toute l’administration, conseillers spéciaux, dg, directeurs de cabinet, bidon, alors que pour la plupart d’entre eux, leurs cv souvent bidouillés ne correspondent nullement aux compétences supposées.
Ces fonds distribués d'abord relèvent de injuste (car appartenant à tout un chacun) mais pourraient servir à d'autres priorités. Pourquoi le port financerait-il l'école de lutte au lieu d'une construction d'un laboratoire d'analyse dans un lycée? 5 millions n'ont pas d'autre utilité que les fonds de 'Servir le Sénégal"? On ne sert pas le Sénégal en dilapidant les maigres ressources du Sénégal.
Je ne saurais oublier que ce nullard ne pouvait faire mieux car lui-même étant d’un niveau intellectuel tellement bas, les étudiants du Cesag ne me démentiront pas.
La stratégie est simple: on te nomme Président de la République du Sénégal ou Directeur Général, la première chose à faire est de déclarer que tu as trouvé les caisses vides, les wadaillons ont tout volé et que tout est à vaut l'eau. C'est la zéro-isation. Ensuite tu commences : recruter tous les parents, les militants, à t’enrichir et enrichir l'APR, aider à la massification par des contrats de gré à gré, j’y reviendrais plus amplement sur la partie économie. On a tout compris !
LE CAS PAPE MAEL DIOP DIRECTEUR DES AEROPORTS DU SENEGAL
Et n’oublions pas que Pape Mael Diop s’est fait réprimander par les cadres des ADS et de l’Asecna à cause du marché DRP (Demande de Renseignement de Prix) intitulé « DRP Enseignes lumineuses AILSS ».
Pour ce DRP, 5 soumissionnaires s’étaient manifestés. Mais le DG avait donné d’avance ce marché à GRAVU PUB un des soumissionnaires qui a déjà commencé à travailler avant la décision de la Commission des Marchés de ADS. Malheureusement pour le DG lors de l’ouverture des plis GRAVU PUB devient le soumissionnaire le plus cher parmi les 5 avec une offre de 35 225 000 francs. Les autres soumissionnaires proposaient entre 9 et 19 millions.
D’ailleurs selon le rapport de la Commission Technique GRAVU PUB ne remplissait que 2 critères sur les 6 critères exigés. Alors qu’un autre soumissionnaire DONI SA remplissait tous les 6 critères et il a proposé 19 400 000 francs donc moins disant et plus technique.
Mais le DG n’en avait cure il avait exigé à la Commission ses Marché d’attribuer le marché à GRAVU PUG et que quoi qu’il en soit il donnera et a déjà donné à GRAVU PUB le marché de gré ou de force. Mais certains membres de la Commission ont refusé de signer et le Contrôleur financier membre de la Commission a même dit dans le rapport d’attribuer ce marché » à DONI SA moins disant et plus technique. De plus le Président du Conseil d’orientation (le PCO) a refusé d’approuver et de signer selon nos sources fondées ce marché en faveur de GRAVU PUB qui est plus cher de 16 millions de plus.
Voilà le genre de DG que nous avons qui foule au pied les procédures et impose sa dictature. C’est cela chers compatriotes la sobriété et la gestion vertueuse tant prônée par les SALL MAQUISARDS : ils se moquent du peuple en réalité ils se servent du Sénégal !
De plus un DRP de plus de 35 millions n’est plus un DRP mais un véritable marché d’appel d’offres (article 53 alinéa 2 du Code des Marchés Publics : CMP). Voila encore une ignorance de la loi par le DG Pape Mael DIOP, des « erreurs primaires » et une inquiétante méconnaissance du CPM pour quelqu’un qui dirige les ADS.
Revenons sur le marché de la SOTRACOM qui a été évoqué par les journaux de la place.
Ce marché a été attribué d’avance par le DG comme à son habitude de façon autoritaire.
Ce marché de a été attribué d’avance par le DG sans l’aval de la Commission des Marchés et le « soumissionnaire » qui a proposé 4,689 milliards a débuté ces travaux depuis.
Le marché a été attribué à SOTRACOM par le DG alors que le mois disant qui est la société C.19 a proposé 3, 200 milliards, donc une différence de 1,489 milliards.
Malgré cette grande différence qui peut permettre de payer les salaires et charges patronales de ADS pendant 3 à 4 mois, le DG Pape Mael a décidé de maintenir le « soumissionnaire » SOTRACOM au détriment des intérêts de ADS et des travailleurs.
Comment un DG conscient de ses responsabilités peut- il accepter de perdre 1,489 milliards sur un marché ? Parce qu’il a déjà ordonné à ce « soumissionnaire » de débuter les travaux comme à son habitude ? Les arguments avancés sur le rejet de C.19 sont fallacieux. Comment une entreprise expérimentée qui travaille avec de grandes sociétés comme AGEROUTE, la SAED, AGETIP, DUBAI PORT WORLD peut-elle être taxée d’inexpérimentée ?
De plus il « n’existe aucun crédit disponible » pour ces travaux et ce n’est pas un « hypothétique » emprunt de 10 milliards qui devait permettre à la DCMP de donner son aval pour n’importe quel soumissionnaire. Les dirigeants de cette structure ne devaient pas donner ce quitus au DG ? Ont-ils peur d’être remplacés après l’alternance ? Une certaine MME DIOP de la DCMP avait du cran même avec le régime libéral mais il semble qu’elle a été « sacrifiée » et éloignée parce qu’elle faisait face avec dignité à certaines autorités compétentes véreuses.
Pour rappel il est clair que le Président du Conseil d’Orientation (PCO) n’avait accordé aucune approbation sur ce marché mais l’approbation de la modification du budget lui revient ainsi qu’au Conseil d’Orientation. L’approbation de ce marché est du ressort du Ministre des finances qui semble être dans l’expectative devant un tel marché. Ose t-il signé ce marché surfacturé manifestement à hauteur de 1,489 milliards alors que prône la bonne gouvernance et que l’état poursuit les fauteurs révélés par les audits?
Les journaux parlent de distribution de retro commissions. Nous en sommes sûrs et on parle 50 millions pour chaque signataire pour et chacun des fossoyeurs qui entourent le DG et pourquoi pas une Certaine FONDATION ? Car le DG dit à qui veut l’entendre qu’il reçoit des ordres de la présidence. De plus pour masquer la surveillance normale des travaux à Cap SKIRING et Ziguinchor, le DG a envoyé un géographe pour superviser les travaux? Comment un géographe peut- il superviser ces travaux à la pace de véritables techniciens qui sont à ADS ? est ce pour cacher les dysfonctionnements que fera le « soumissionnaire ? ».
Il est clair que le DG Pape Mael DIOP voulait avaliser n’importe quel travail pourvu que les retro commissions soient payées rapidement. La responsabilité du Gouvernement et du Ministre des finances est engagée s’il laisse faire cette forfaiture qui doit accueillir des avions gros-porteurs.
IMPOSTURE ET ARROGANCE : LE CAS ALIOU SALL
Le discours : « Le parti avant la patrie » cache bien le scandale de « l’affaire Aliou Sall », frère du président et la galaxie des nominations hystériques. C’est la preuve matérielle d’une dilution des consciences. « Je suis président de la république, je nomme donc qui je veux ». Les nominations à flot correspondent au personnage. En Afrique, le président de la république et sa famille, ses cousins, cousines, sœurs, frères de sang ou d’alliances et les membres du même clan politique se partagent bien le gâteau, sous le prétexte fallacieux diplômes douteux, brandis çà et là pour tromper les consciences, méprisées. La bonne gouvernance n’est qu’un vain mot. La réalité est tout autre. L’excès des nominations des SALL-FAYE-GASSAMA donne au peuple Sénégalais la chair de poule.
C’est un euphémisme de dire qu’on est dans une entreprise unipersonnelle familiale dans laquelle il est nécessaire de porter des noms particuliers pour avoir des largesses au plus haut sommet de l’état. Le SALL MAQUISARD se dédit le soir même ce qu’il dit le matin même.
La création de la société Petro-Tim Sénégal S.A par le frère du président résulte incontestablement d’une dérive névrotique, népotique grotesque que rien ne saurait justifier.
Nommé ministre-conseiller à l’ambassade du Sénégal en Chine (2006-2012) par son grand frère, Premier ministre du Sénégal à l’époque, Aliou Sall est aujourd’hui l’Administrateur général de Petro Tim Sénégal, une entreprise qui exploite du pétrole au Sénégal.
Aliou Sall a réussi ainsi la prouesse de doubler la puissante société anglo-irlandaise Tullow Oil, implanté au Gabon et qui était au large de Dakar. Des démarches étaient d’ailleurs en cours pour l'installation de cette maxi firme au Sénégal.
Depuis le 30 septembre dernier, la société pétrolière anglo-irlandaise Tullow Oil, dirigée par David Roux, a commencé des recherches au nord de Libreville. Ces recherches vont se développer sur les côtes du Cap Estérias, à une trentaine de kilomètres au nord de Libreville, grâce à une société pétrolière dénommée Kiarsseny Marin. Depuis 2009, Tullow Oil Gabon entreprend des campagnes sismiques au large des côtes de Libreville, allant du port d’Owendo au nord de Libreville, notamment dans la zone du Cap Estérias.
Basée à Londres, Tullow Oil avait jusqu’en 2004 une position marginale au Gabon dans l’exploration du pétrole, date à laquelle elle avait racheté la société Energy Africa Gabon, qui elle en revanche avait une présence significative tant dans l’exploration que dans l’exploitation. Tullow Oil Gabon SA détient des participations dans 18 licences, dont 11 champs en production.
Le Sénégal était également dans le viseur de Tullow Oil, mais le projet s’est heurté à la concurrence sérieuse du frère du dictateur Macky SALL, le journaliste Aliou Sall.
Petro-Tim Sénégal S.A.U, qui vient de voir le jour, il y a quatre mois, a son siège social à Dakar sur la Vdn. Son objet social est l'exploration et la recherche pétrolière ; la prise de participation dans tous titres miniers et pétroliers, l'exploitation, la production, le stockage temporaire, le traitement, le transport, le raffinage, la distribution, le marketing et la commercialisation.
Le capital social de la société est fixé à 20.000.000 FCFA à libérer en numéraires au moment de la constitution de la société. Avec son statut de Société anonyme unipersonnelle (S.A.U), Aliou Sall, frère du chef de l’Etat et ancien ministre-conseiller à l'Ambassade du Sénégal en Chine, étant le seul et unique actionnaire, les dispositions statutaires relatives à la constitution des réserves et à la répartition des bénéfices et du bon de liquidation, tout comme les conditions d'admission aux assemblées d'actionnaires et d'exercice du droit de vote, n’ont plus leur place dans les statuts de la société.
Un parti, une famille, une dynastie !
Un dilettantisme d’état ahurissant. Gouverner, c’est prévoir et traduire en action les promesses. La patrie avant le parti : une supercherie. L’habileté du discours révulse par son caractère à la renverse fondamentalement dictatorial.
Dans un article publié dans le site leblogfinance.com, Elisabeth Studer, spécialiste du secteur, lançait cet avertissement, afin de faciliter la compréhension du marché de la prospection pétrolière.
"Alors que nous indiquions ici-même après l'élection de Macky Sall à la présidence de la République que son arrivée au pouvoir pouvait être quelque peu liée à de très fortes odeurs de pétrole, les faits semblent nous donner raison aujourd’hui". Le nouveau magazine «Gouvernances», paru lundi à Dakar et propriété du même Aliou Sall, indiquait pourtant que les autorités sénégalaises envisageaient des mesures de rigueur dans la gestion des permis attribués aux compagnies de recherches pétrolifères opérant dans les blocs du pays.
Dans un entretien avec cette nouvelle revue sénégalaise d’analyses des politiques publiques, de l’économie et de la finance, Mamadou Faye, nouveau Directeur général de la Société des Pétroles du Sénégal (Petrosen) a ainsi indiqué que le nouveau gouvernement sera désormais "plus sévère" en "limitant les extensions".
Le directeur de Petrosen a, par ailleurs, précisé que si c'était nécessaire, les contrats et demandes de garanties bancaires déposées par les compagnies pourraient être stoppées. "Si au-delà du temps défini la société concernée ne réalise pas les travaux, nous allons récupérer nous-mêmes la garantie bancaire et faire les travaux".
«Se plaignant par ailleurs du fait que l’actuelle "gestion conciliante des contrats" ne permettait pas au Sénégal de rattraper son retard sur certains pays africains, alors même que beaucoup de compagnies opèrent dans les blocs sénégalais.
En fait "la mise en évidence de petits gisements de pétrole et de gaz naturel produits depuis les années 1960 démontre l’existence d’un système pétrolier fonctionnel dans le bassin sédimentaire du Sénégal". Mamadou Faye a par ailleurs souligné les découvertes de pétrole opérées dans l'offshore mauritanien, au Ghana et récemment en Sierra Leone, justifiaient – selon lui – les espoirs du Sénégal fondés sur "la similitude des pièges rencontrés dans ces bassins avec ceux identifiés dans l’offshore profond au Sénégal".
Pour rappel plusieurs travaux d’exploration avaient été menés aussi bien en offshore qu’en on-shore, entre les régions de Dakar et de Thiès.
Ainsi en 2011 le Sénégal a enregistré, 26 manifestations d’intérêt et 11 demandes de permis émanant des compagnies pétrolières internationales. "Nous avons récemment annulé des permis de recherche d’or signés entre le 1er et le second tour de la Présidentielle par l’ancien régime. Nous avons pris ces décisions parce que certains actes étaient suspects" a révélé M. Faye.
Discours un "tantinet simpliste et risible"… alors que le nouveau président, Macky Sall est très fortement lié à l’ancien régime de Wade et à l'odeur du pétrole, ne serait-ce qu’en tant qu’ancien ministre de l’Energie et des mines et ancien directeur de Petrosen.
Le nouvel homme fort du pays, géologue de formation, est nécessairement lié au secteur pétrolier, son centre d'intérêt par excellence.
Le site de Petrosen (Société des Pétroles du Sénégal), précise d’ailleurs qu’African Petroleum a signé avec l’Etat du Sénégal deux contrats portant sur les blocs de Rufisque Offshore profond et Sénégal Offshore Sud profond. En «fouillant» sur le site, nous apprenons également que Tullow Oil (Royaume-Uni), en partenariat avec Dana et Petrosen, a acquis 620 km² de données sismiques 3D, au large de Saint-Louis (ancienne capitale de l’AOF Afrique Occidentale Française), entre le mois de mars et mai 2008.
Plus loin encore, nous apprenons, en analysant la carte du potentiel et des opportunités pétrolières au Sénégal, que sont déjà présentes sur les lieux : les sociétés Fortesa (basée à Houston USA) (permis de Thiès), Maurel et Prom, Energy Africa, Hunt Oil (USA), Edison, Al Tani et Kampac Oil, lesquelles détiennent des permis d’exploration.
En juin 2010, l'ancien boss de Pétrosen Amadou Djibril Kanouté, avait déclaré en présentant le Plan stratégique 2008-2012, que les compagnies pétrolières présentes dans le bassin sédimentaire du Sénégal avaient globalement dépensé plus de 125 millions de dollars depuis 2000. Certaines compagnies comme Fortesa, Hunt Oil, Far, Edison ou Tullow Oïl ayant, à cette date, injecté chacun des montants variant entre 37 et 21 millions de dollars.
Un pays, une famille, des scandales infinis. Il existe des faits délictueux dont on ne saurait passer sous silence. Le spectacle est si effrayant qu’on se demande même si on ne nous prend pas pour des gueux. Une machine à rancunes et des rapines politiques
Le comble du vandalisme, c’est que la création de cette société qui est passé comme une lettre à la poste. Toute la classe politique, sans exception, fait profil bas, alors que tout le monde sait parfaitement que sans le concours du plus haut sommet de l’état, ce garçon, simple journaliste de formation, n’aurait jamais une telle faveur. Une insulte que nous dénonçons solennellement, publiquement avec la dernière énergie. L’échiquier politique dans son ensemble se déculotte pour des raisons bassement matérielles. Vous êtes coupables et ridicules ! C’est tout simplement indigne et révoltant. Le Yonnu Yokouté dans tous ses Etats.
Journaliste de formation qu'est-ce que Mr Sall fait dans le milieu du pétrole. S'il était homme d'affaire les Sénégalais pouvaient comprendre qu'il puisse avoir un bon flaire et investir dans le milieu du pétrole. S'il n'était pas le frère du président il n'aurait jamais de sa vie une licence de recherche de pétrole.
C’est à ne comprendre dans cette république des clans à l’épreuve des faits peu orthodoxes. Macky sall met à exécution ce qu’il disait à propos de la nomination de Aminata Niane : « je suis président de la république, je nomme donc qui je veux ».
« Le scandale Aliou Sall » ne suscite aucune indignation, une curiosité décapante, qui devrait être nécessairement une affaire d’état, en attente de celles qui suivent, les unes aussi déroutantes après les autres, que vous allez lire. Dans une république normale, il y aurait matière à faire sauter un gouvernement. Il n’y a rien qui puisse expliquer ces dérives spectaculaires. Il n’y aurait à parier que si Aliou Sall n’était pas le frère du président, il ne serait nullement dans cette posture. Il a bel et bien bénéficié des largesses de son frère président. C’est un soutien, direct. C’est un scandale d’une gravité exceptionnelle pour seulement 1 an de magistrature d’un règne qui commence mal. Qu’en sera-t-il alors si les sénégalais renouvellent naïvement son mandat ?
Ce serait un sacrilège incommensurable à ne pas commettre. Dans l’hypothèse impensable que nous excluons d’avance, il n’y aurait aucune excuse. Cette question n’est pas négociable. Sous aucun prétexte, en ce moment, on ne pourra pas dire, on ne savait pas. Ce sera même une faute collective imprescriptible. Ce que nous voyons là n’est qu’un avant goût, le pire est devant nous, si nous commettrons l’irréparable. Il n’y a pire de que celui qui voit le soleil mais ne l’admet pas. Il n’y a rien qui tienne dans les discours décousus de la pensée mécanique. Ce n’est rien d’autre qu’une escroquerie politique
ALIOU SALL LE SYMBOLE DU BADOLA TYPIQUE
‘’Badola louma la eupelé wane lako’’. Le frère du despote est un exemple parfait de ce que le Sénégalais dénomment Badola. Lui et son frère n’acceptent jamais la contradiction. Gare au citoyen ou journaliste Sénégalais qui oserait dire ou révéler des informations pouvant nuire à leurs réputations. Tout y passe réprimande, insulte, envoie de nervis et même prison.
Mais bon étant dans un régime dictatorial cela ne surprend personne. Macky SALL parle comme un démocrate mais en réalité il est un dictateur.
L’administrateur du site DaKaractu ne me démentira pas lui qui a reçu menace de mort et injure de la part du petit frère du despote.
En plus d’être un imposteur, un arrogant, un imposteur, Aliou SALL est un gros mythomane.
« Quand j’ai vu l’article, hier, vers 14 heures, je n’ai pas réagi parce que j’avais décidé de donner une suite judiciaire à cette affaire. Ensuite, vers 16 heures, j’ai remarqué que dans les commentaires, les gens m’insultaient. Aucun commentaire ne m’était favorable ; ce qui est quand même extraordinaire. J’ai alors décidé d’appeler l’administrateur de ce site pour lui demander d’enlever l’article mais il a refusé de le faire. Je lui ai donc informé que je vais porter plainte et je m’en suis arrêté là », explique-t-il.
La mythomanie se définit par une tendance pathologique à avoir recours aux mensonges sans même en avoir conscience. Le mythomane ne se rend pas compte qu’il ment, incapable de faire la différence entre le fruit de son imagination et la réalité. Les mensonges du mythomane ne sont pas intentionnels et n’ont pas pour objectif de tromper qui que ce soit. Ils permettent au mythomane de faire accepter sa réalité et son imaginaire aux autres, pour mieux justifier leurs existences.
Il faut rappeler que le site Dakaractu avait publié le 20 mars une information selon laquelle le petit frère du président de la république avait joué un rôle de facilitateur dans la médiation pénale qui faisait l'objet de supputations dans la traque des biens supposés mal acquis.
M. Sall a alors appelé en début d'après-midi du jeudi 21 mars l'administrateur du site Dakaractu Serigne DIAGNE pour l'abreuver d'injures que la décence nous interdit de relater.
Il ne s'est pas du reste arrêté en si bon chemin, puisqu'il y a ajouté des menaces de mort et autres bravades du genre: " dans ma situation, rien ne peut m'arriver!"
L’appel passé exactement à 16h 25mn et qui n’a duré que 45 secondes peut faire tomber à la renverse toute personne qui l’aurait reçu. Serigne Diagne a été tellement choqué par la virulence des propos, qu’il a été aphone pendant de longues minutes. «Ça va, c’est moi Aliou Sall ! Vous avez écrit un article sur moi, pourquoi vous vous acharnez sur ma personne, vous me diffamez tout le temps. Je ne vous permets plus d’écrire sur moi…. Et les injures commencent à pleuvoir de toutes parts», raconte l’administrateur de Dakaractu qui renseigne qu’Aliou Sall a débité toute sorte d’insanités.
Toutefois, l’Association des Professionnels de la Presse en Ligne (APPEL) qui a vite réagi, dénonce avec la dernière énergie ce comportement « moyenâgeux » d’Aliou Sall. « Ce n’est pas parce qu’il est le frère de la plus haute autorité du pays qu’il va se croire tout permis. On croyait révolu le harcèlement et les tentatives d’intimidation de journalistes ou d’acteurs des médias. Ce qui est plus inquiétant c’est que ces injures, cette volonté de bâillonnement d’une frange de la presse, proviennent d’un ancien journaliste qui a fait certaines rédactions de la place », déplore dans un communiqué, l’APPEL (Association des éditeurs et des professionnels de la presse en ligne du Sénégal) qui espère simplement qu’Aliou Sall ne va pas faire des émules, « ce qui serait grave pour notre jeune démocratie chantée sur tous les toits », s’indigne-t-elle.
ECONOMIE
Le bilan économique et financier du président Macky SALL, un an après sa prise de pouvoir, est décevant. Tous les secteurs de l’économie Sénégalaise sont sous tension. De l’employeur à l’employé, tout le monde grogne, parce que la «Solution» a des problèmes».
L’argent ne circule pas parce-que les Sénégalais sont de plus en plus pauvres
Les pertes des sociétés, les faillites des entreprises et le chômage des hommes mènent à un pessimisme et une perte de confiance, ce qui a son tour conduit à la thésaurisation et une diminution supplémentaire de la vitesse de circulation.
Une autre raison réside dans la baisse des revenus des ménages. A prix constant, la faiblesse des revenus peut entrainer la faiblesse de la vitesse de circulation de la monnaie.
Les appels d’offres ouverts sont destinés à toutes les entreprises pour autant qu’elles satisfassent aux conditions et réglementations Sénégalaises. Par conséquent, aucune entreprise ne doit être lésée par rapport aux autres. Elles doivent être traitées conformément aux principes qui régissent les marchés publics notamment au principe de l’égalité de traitement des candidats. La gestion sobre et vertueuse, déclarée urbi et orbi par l’actuel SALL MAQUISARD n’est que de la poudre aux yeux.
Nous notons l’augmentation du nombre des chômeurs et par conséquent la précarité des ménages Sénégalais. De plus, les petites et moyennes entreprises locales ferment les unes après les autres fautes de marchés. Alors que le pays manque d’hôpitaux, de médicaments, d’écoles, le pouvoir de Macky SALL s’est lancé dans des dépenses somptueuses tels que :
• Présidence de la République: Un gré à gré de 1,5 milliard portant sur l’achat de 25 nouvelles voitures ;
• Au Conseil Economique Social et Environnemental sous la coupole d’Aminata Tall le salaire est passé de 700.000 FCFA à 2.000.000FCFA sans compter des avantages liés, au téléphone, à la voiture, au carburant et entres autres.
• En moins de 12 mois, Macky a emprunté plus de 568 milliards F Cfa » cette dette est constituée de bons et d’obligations du trésor dont les taux se situent entre 6 et 7 % et les échéances d’un à sept ans, alors que lorsque Wade quittait le pouvoir, la dette publique du Sénégal était constituée pour 65% de prêts concessionnels. C'est-à-dire des prêts dont les taux sont au maximum à 1,5% et les échéances sur une durée de 32 ans, et des différés d'amortissement allant jusqu'à huit ans.
• Macky Sall s’est tapé huit Ford Expédition dernier modèle, des véhicules de grand luxe, que l’on ne voit que dans les séries américaines ;
• Le taux annuel des marchés passés par entente directe se situe à 18 % en 2012, contre 15 % en 2011. (Ce taux a parfois dépassé le plafond des 20 % pour atteindre 24 % aux troisième et quatrième trimestres 2012) ;
• Macky Sall s’est tapé un hélicoptère de commandement à plus de 7 milliards ;
• Macky SALL dispose d’un fonds politique de 8 milliards qui pouvait pourtant servir à financer des projets vu le niveau endémique du chômage chez les jeunes. Ces fonds politiques pourraient financer chaque année plus de 16.000 jeunes à hauteur de 500.000FCFA par projet.
• 1660 milliards de promesses : Macky Sall, un Distributeur automatique de chiffres à neuf zéros (306,7 milliards de FCFA en deux ans (2012-2014) pour Saint-Louis ; 255 milliards de FCFA pour Kaolack, la Casamance 360 milliards ; 403 milliards pour Diourbel et 209 milliards FCFA pour son Conseil régional, 127 milliards de FCFA pour développer la région de Matam) ;
• La présidence de la république octroie un marché de gré à gré d’un montant de 80 milliards à Eiffage, c'est l'infrastructure la plus importante, en terme de coût, depuis que le Sénégal est indépendant (Macky Sall ne fait pas exception à l’attribution par entente directe de marchés publics) ;
• Selon Abou LO L’Artp a constaté que les tarifs pratiqués sont supérieurs aux tarifs qui étaient en vigueur avant l’adoption du décret sur les appels entrants. On peut donc dire que l’effet de baisse qui était attendu par le gouvernement de Macky SALL, avec l’abrogation du décret sur les appels entrants, n’a pas été atteint parce que les opérateurs ne sont pas revenus au niveau des prix pratiqués antérieurement ( Ils prennent les Sénégalais pour des dupes !)
• Macky SALL a décidé de hausser le prix de l’électricité Devant la forte pression des bailleurs de fonds, notamment la Banque mondiale et l’Agence française de développement ;
• Bradage d’une nouvelle licence de 10 ans à Tigo/Millicom pour la somme de 50 milliards de Fcfa alors que Sudatel/Expresso a obtenu obtient sa licence de téléphonie à 200 millions de dollars (90 milliards) de Fcfa à la suite d’un appel d’offres, Tigo/Millicom à la suite de simples négociations, qui s’apparentent à du gré à gré, s’est vu octroyer la sienne à 50 milliards de Fcfa. Cerise sur le gâteau, Tigo/Millicom peut même étendre ses services sur le 3G, le téléphone fixe, le wimax, les services Tv, etc. C’est-à-dire, les mêmes octroyés à Sudatel/Expresso et France Télécom/Orange. Seulement, cette licence, qui ouvre à Sudatel/Expresso la possibilité d’offrir ces services, lui a valu 90 milliards de Fcfa. La Tunisie en 2009, a vendu une licence de téléphonie mobile à 190 millions de dollars, le Rwanda à 60 millions de dollars en 2008, le Soudan à 177 millions de dollars en 2004, le Niger, en 2007, à 71 millions de dollars, et récemment le Mali à 100 millions de dollars. De quoi pousser, tous les experts en la matière, à crier au scandale, au vu des conditions dans lesquelles Tigo/Millicom a obtenu sa nouvelle licence de téléphonie au Sénégal.
• Baisse de 6% de la commande publique en 2012 chiffrée à 478,5 milliards de Francs et une hausse des gré-à-gré, qui ont dépassé le niveau réglementaire de 20% durant le début du règne du président Macky Sall» ;
• Gouvernance prédatrice notamment sur la gestion du patrimoine foncier de l’Etat : L’Etat du Sénégal venait de signer avec les entreprises Socabeg et Dms Habitat des protocoles pour un montant de 6,8 milliards de francs pour l’acquisition de terrains pour ériger des logements sociaux dont le Président Macky Sall a annoncé la réception des clefs pour le mois de juillet prochain. En effet, l’Etat du Sénégal achète des terrains qui lui appartiennent déjà, au prix de 10 mille francs le m2. Ces terrains de Tivaouane Peulh constituent des baux que l’Etat du Sénégal se proposait d’allouer à ces opérateurs immobiliers pour moins de mille francs Cfa le mètre carré. Mais le plus renversant est encore que ces terres de Tivaouane Peulh sont achetées à un prix deux fois plus cher que les terres du fameux Plan Jaxaay
• Après les 7 km à 22 milliards sous Wade : Macky Sall prolonge la Vdn de 17 km à 55 milliards ;
• La présidence de la République a commandé Vingt-cinq véhicules, via la Direction du matériel et du transit. Ce, pour un montant de 1,5 milliards de francs Cfa (Mais le plus rocambolesque est que ces commandes, en deux lots, n’ont fait l’objet d’aucun appel d’offres, pour ne pas dire qu’ils ont été passés de gré à gré. Et pourtant aucune urgence ne saurait justifier ces deux marchés de gré à gré, puisque la Présidence était confortablement dotée de véhicules, contrairement à ce qu’on a voulu nous faire croire au lendemain du 25 mars.) ;
• 150 Véhicules « Toyota Fortuner » d’une valeur de 4 milliards fcfa aux députés (Nous sommes dans un pays où les écoles n'ont pas de tables bancs, où les hôpitaux n'ont pas de médicaments et plus explosif encore où la jeunesse n'a pas de travail.
Au moment où plus de 50 talibés s’entassent dans une chambre au point d’être conspué par le feu. Au moment où nos enfants manquent de livres et de tables, au moment où des femmes enceintes meurent faute de soins et équipements dans nos dispensaires et hôpitaux, au moment où les "laboratoires" de nos universités souffrent d'un manque cruel d'équipements, on se permet de donner à ces dormeurs de députés des véhicules d’une valeur totale de 4 milliards.
Avec un salaire avoisinant : 1.250.000 CFA / mois x 12 = 15 .000.000 Cfar / An ....x 150= 2.250.000.000, plus des avantages sociaux, du carburant gratuit, et des bonus supplémentaires de tout genre. A eux seuls ces députés accaparent presque 8 à 10 milliards de Cfa sur un an !
Le chef de l’Etat sénégalais Macky SALL est aussi épinglé dans l’attribution du marché de construction du centre de conférence de Diamniadio devant abriter le sommet de la francophonie en 2014. C’est lui-même qui a choisi ses architectes.
Les Sénégalais jugent inacceptables de laisser continuer à accepter que les pouvoirs publics injectent des sommes considérables dans leur secteur d’activité et que ces ressources profitent exclusivement aux entreprises étrangères et aux économies de leurs pays, laissant nos entreprises nationales dans des difficultés inextricables par manque d’activités.
C’est à se demander dans quel pays sommes-nous au regard de l’attitude du pouvoir de Macky Sall qui semble peu soucieux du calvaire du peuple Sénégalais.
La gouvernance du président Macky SALL accroît l’incertitude, décourage l’investissement privé, produit le chômage et les dépenses publiques d’infrastructures assises sur l’endettement. La conséquence directe est la paupérisation de la population.
SOCIÉTÉ
A tous les niveaux, le Sénégal est un véritable champ de ruines. Le Sénégal doit immédiatement cesser d’être la propriété des FAYE-SALL-GASSAMA où ces derniers peuvent se servir à volonté au détriment de la majorité de la population qui croupit dans une misère ignominieuse.
Le prix du carburant est à géométrie variable ; les prix du gaz butane et du carburant n’ont pas connu la moindre réduction; plus grave, celui du gaz connait une envolée et devient de plus en plus rare.
La vie chère est de plus en plus oppressante pour des centaines de milliers de ménages Sénégalais, où assurer régulièrement des repas à une progéniture difficilement scolarisée et soignée relève de l’exploit.
Pendant ce temps la bataille est rude entre le ministre de la Santé, Awa Marie Coll Seck et l’administrateur de la Délégation générale à la protection sociale et à la solidarité nationale (Dgpsn), Mansour Faye. Les deux parties se disputent la gestion de la juteuse Couverture maladie universelle (Cmu).
Le ridicule ne tue pas les mythomanes avaient promis de réduire le prix des denrées de 1er nécessité y compris le prix de la facture d'électricité et du carburant à la 2stv lors de la campagne présidentielle.
L’électricité, dont tout le monde se plaint de la distribution, connait encore des perturbations graves. Et rien que le souvenir des déboires connus, ces derniers jours, donne des frissons au peuple Sénégalais. Mais où est Sougou le spécialiste de l’énergie aux USA qui avait dit qu’il pouvait régler le problème énergétique du Sénégal.
Les mouvements de grèves sont endémiques, le système éducatif va à veau l’eau avec une formation au rabais de notre jeunesse sur fond de grogne du corps enseignant.
Les enseignants menacent de paralyser l’année scolaire, car le gouvernement doit respecter les engagements pris vis-à-vis des enseignants en mars 2009. Ils revendiquent, en effet, l’application des accords signés avec le gouvernement. Il s’agit de la prime scolaire, de l’octroi des parcelles aux enseignants, de la validation des années de vacatariat, de la généralisation du crédit au logement pour tous les enseignants, du versement des cotisations à l’Ipres et du vote par le Parlement de la loi sur l’autorité parentale. En outre, ces enseignants réclament la fonctionnalité des centres de formations régionales et leur implication dans la gestion de l’enveloppe de 800 millions alloués aux enseignants dans le cadre de leur projet immobilier.
Mais, que fait le gouvernement de Macky Sall, pendant ce temps, squatter les plateaux de télévisions, pour faire de nouvelles promesses ?
De 100.000 emplois le mythomane est descendu à 30 000 emplois en 2013 dont 5 600 dans la fonction publique. Depuis cette annonce plus de 20 000 dossiers ont été déposés qui viennent s’ajouter aux 100 000 demandes déjà enregistrées selon le ministère. On vérra si cette promesse du mythomane se réalisera sinon je demande à cette jeunesse Sénégalaise de le comprendre car la mythomanie est une maladie : elle se soigne !
Ce gouvernement du Yonnu Yokouté(voix de l’émergence) n’a apparemment qu’un programme : déguerpir les marchands ambulants sans mesure d’accompagnement.
Macky SALL parle comme un démocrate mais agit comme un dictateur.
On chante partout dans le monde que le Sénégal est un modèle de démocratie mais aussi de dictature. Sinon comment comprendre qu’on puisse interdire une manifestation pacifique ?
En effet, la marche du Regroupement des diplômés sans emploi du Sénégal qui avaient à cœur de dénoncer le chômage des jeunes et les promesses non tenues du Président Macky Sall, se sont heurtés au niet du Préfet de Dakar qui ne veut pas de cette marche. C’est ahurissant ! Nous sommes dans une dictature.
Sans oublier les bacheliers non-voyants qui voulaient marcher de Thiès à Dakar plus précisément au palais présidentiel pour amener le président Macky Sall à respecter ses engagements de leur trouver des bourses afin de poursuivre leurs études à l’étranger. Mais leur marche a été réprimée par les forces de sécurité du dictateur Macky SALL qui les ont ramenés à leur école où ils étaient détenus en résidence surveillée. Et pourtant ils étaient en grève de la faim depuis une semaine. Ils ont été violemment tabassés par les policiers et Ablaye Ndiaye et Gawane Diouf étaient conduits aux urgences de ’hôpital Amadou Sakhir Ndjéguène de Thiès. Le reste des aveugles ont été interpellés à l’entrée de Thiès et placés en résidence surveillée.
Nous avons en place un régime dictatorial composé de mythomanes qui n’acceptent pas la contradiction.
Actuellement il y a deux Sénégalais ceux qui sont avec le mythomane peuvent tout se permettre, qu’ils soient des voyous, des alcooliques, des agresseurs cela importe peu l’essentiel c’est qu’il soit avec le mythomane.
Ainsi ceux qui assuraient la sécurité de l’actuel chef de l’Etat, Macky Sall lors de l'élection présidentielle de 2012, « les marrons du feu », comme on les appelle, eux ont le droit non seulement de manifester mais d’aller exalter leur colère devant les grilles du Palais de la République( mardi 05 février 2013).
Les aveugles, les jeunes diplômés sans emploi n’ont aucunement le droit de manifester par contre des gardes du corps eux ont le droit d’aller secouer bruyamment les grilles du palais de la république.
Mais cela ne me surprend nullement car Macky SALL parle comme un démocrate et agit comme un dictateur.
Et plus grave « les marrons du feu » seront récompensés une semaine plus tard par le président Macky SALL. En effet, ce dernier en plein conseil des ministres a annoncé à la surprise générale la création d’une Agence nationale de sécurité pour caser sa «milice privée».
Cette injustice à amener les Sénégalais à rouspéter puisque nous sommes dans une dictature, les jeunes et les sans défenses n’ont pas le droit de manifester : l’immolation devient alors l’ultime recours pour dire halte au chômage, halte à l’injustice, halte à la mythomanie, halte au gré à gré !
Désormais au Sénégal on s’immole plus vite que son ombre. Quand les autorités politiques mentent ferment les yeux l'espoir est assassiné. Et lorsqu’on tue l’on tue l’espoir chez un homme on réveille son instinct animal. C’est ce qu’est en train de faire Macky SALL. La jeunesse Sénégalaise est de plus en plus désemparée. Trois étudiants de géographie de l'Université Cheikh Anta Diop (Ucad) se sont immolés en public sans oublier le jeune chômeur Cheikh MBAYE qui avait flambé son corps devant les grilles du palais de la République quelques semaines auparavant car "Mieux vaut une fin atroce qu'une atrocité sans fin".
Le jeune homme s’était aspergé d’essence avant de mettre le feu sur lui-même. Il s’est brûlé au troisième degré malgré l’intervention rapide des gendarmes armés d’extincteurs. A en croire des témoins de la scène, tout au long du chemin qui le menait vers l’immolation devant le palais présidentiel, il n’a cessé de se plaindre de «l’austérité du nouveau régime». Le jeune originaire d’un quartier de la banlieue (Parcelles Assainies) de Dakar gardait visiblement beaucoup d’amertume envers le nouveau régime de Macky Sall.
Ce désespoir, qui est le résultat de la mal gouvernance, porte en condensé tous les maux du pays qui sont entre autres, la paupérisation avancée du monde rural, l’effondrement des grandes unités industrielles, l’absence d’investissements significatifs, le chômage endémique, la corruption et la vie chère, la perte de crédibilité de l’Etat et de ses dirigeants actuels.
La pauvreté gagne du terrain et beaucoup de jeunes sont désorientés par la misère et le chômage, ce malaise s’exprime devant le Palais comme pour dire à l’autorité étatique Macky SALL, à travers ce lieu symbolique, qu’elle n’a pas répondu clairement et suffisamment à des attentes mais les Sénégalais devront prendre leurs en mal en patience car il lui reste encore 208 semaines.
Compte tenu de la mauvaise cuisine qu’il nous a déjà bien servie les Sénégalais savent que miracle n’aura pas lieu…
Abdou Aziz SAMB Coordonnateur du CRV
(Cadre de Réflexion et de Veille)