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Des puces électroniques pour les loups du Gévaudan

Rédigé par leral.net le Vendredi 25 Mars 2016 à 12:42 | | 0 commentaire(s)|

Des puces électroniques pour les loups du Gévaudan

Les loups du parc scientifique du Gévaudan, en Lozère, vont être équipés de puces électroniques afin d’être localisables. Alors qu’au moins six loups de Mongolie – une espèce protégée – s’étaient échappés du parc dans la nuit du 7 au 8 mars, « le puçage sera une des premières mesures à mettre en place », explique Jean-Vincent Linares, directeur départemental de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). Cinq de ces loups ont été repris.

Une réunion à ce sujet doit avoir lieu avec la direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations, la direction du parc scientifique du Gévaudan, située dans la commune de Sainte-Lucie, et la Société d’économie mixte d’équipement de la Lozère (SELO), qui gère le site.

Le parc scientifique « a plus de loups que ce qui avait été estimé. Au moins huit ne sont pas identifiés », précise M. Linares. Les estimations faisaient état de 32 animaux, alors qu’il y en avait 40, selon un dernier décompte. Lors de la réunion, « le système de comptage sera évidemment le sujet principal, dit-il. La sécurité du parc, avec de la vidéoprotection et la modification du grillage périphérique sera envisagée. »

Le conseil départemental a jugé « surprenants » les résultats du comptage et a réclamé à la SELO des mesures rapides.

Au moins un loup dans la nature

Comme dans d’autres départements, la présence du loup en Lozère oppose de façon récurrente les éleveurs de brebis, qui se plaignent de prédations régulières, et les organisations de défense des animaux.

Canis lupus, revenu dans les années 1990 par l’Italie et concentré dans le Sud-Est, a vu sa population tripler en dix ans en France. Elle est aujourd’hui estimée à trois cents individus, selon l’ONCFS.

Géolocalisation des grands prédateurs

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