Les anciens de la commune de Kanifing, une localité gambienne à la rescousse des personnes qui attendent dans les couloirs de la mort des prisons gambiennes. Ils demandent au président, Yaya Jammeh de suspendre les exécutions de détenus condamnés à mort, le temps de voir si la criminalité va baisser en Gambie.
Ces sages ont ainsi formulé cette demande, lors d’une rencontre avec la vice-présidente gambienne et ministre de la Condition féminine, Isatou Njie –Saidy. Craignant certainement les foudres de l’homme fort de Banjul, ils ont, dans la même lancée, soutenu la décision de Yaya Jammeh d’exécuter neuf condamnés à mort.
Pour eux, l’acte relève des dispositions de la constitution gambienne. « Toute personne qui tue un citoyen doit subir la même sens que sa victime », ont lancé les sages. Toutefois, ces anciens ont passé sous silence, l’exécution d’anciens éléments de la sécurité gambienne soupçonnés d’avoir tenté un coup d’Etat contre Yaya Jammeh. Ils passent également sous silence la situation des autres détenus étrangers qui n’ont pas pu bénéficier des dispositions des conventions internationales.
Ces sages, peuvent-ils pousser Yaya Jammeh à renoncer à exécuter des condamnés à mort ? En tout cas, répondant à leur demande, la vice-présidente a rappelé que le président gambien a juré de protéger et défendre la Constitution du pays.
Samba Ndiaye
Nettali
Ces sages ont ainsi formulé cette demande, lors d’une rencontre avec la vice-présidente gambienne et ministre de la Condition féminine, Isatou Njie –Saidy. Craignant certainement les foudres de l’homme fort de Banjul, ils ont, dans la même lancée, soutenu la décision de Yaya Jammeh d’exécuter neuf condamnés à mort.
Pour eux, l’acte relève des dispositions de la constitution gambienne. « Toute personne qui tue un citoyen doit subir la même sens que sa victime », ont lancé les sages. Toutefois, ces anciens ont passé sous silence, l’exécution d’anciens éléments de la sécurité gambienne soupçonnés d’avoir tenté un coup d’Etat contre Yaya Jammeh. Ils passent également sous silence la situation des autres détenus étrangers qui n’ont pas pu bénéficier des dispositions des conventions internationales.
Ces sages, peuvent-ils pousser Yaya Jammeh à renoncer à exécuter des condamnés à mort ? En tout cas, répondant à leur demande, la vice-présidente a rappelé que le président gambien a juré de protéger et défendre la Constitution du pays.
Samba Ndiaye
Nettali