Le magistrat sénégalais Lamine Coulibaly est décédé samedi à Madrid des suites d’une maladie, a-t-on appris, dimanche, de bonne source. En effet, le juge Coulibaly a succombé à un long coma.
Secrétaire général du ministère de la Justice, le défunt était en mission en Espagne lorsqu’il tomba malade, il y a un mois. Depuis, il était hospitalisé à Madrid.
ImageEn octobre 2006, le Conseil supérieur de la magistrature (Csm) émettait un «avis favorable» à l’accession de Lamine Coulibaly aux postes de directeur à l’administration centrale du ministère de la Justice et de président du Tribunal régional hors classe de Dakar. Les critiques y voyaient un «cumul». M. Coulibaly fut aussi un membre de la commission d’instruction de la Haute Cour de justice qui instruit actuellement l’affaire des chantiers de Thiès.
Le magistrat Lamine Coulibaly a eu aussi à présider la Cour d’Assises à Dakar avant d’accéder aux fonctions de procureur de la République près le Tribunal régional hors classe de Dakar.
Lors de la session 2005 des Assises, en avril, M. Coulibaly était le président de la Cour d’assises de Saint-Louis. «La suppression de la peine de mort ne peut signifier un relâchement dans la répression», déclarait-il à la presse.
Pour lutter contre la criminalité qui croît de jour en jour, justifiant la convocation de deux Cours d’Assises dans l’année (2005) dans la région nord, M. Coulibaly proposait une contribution de tous les segments de la société.
En général, constatait-il, les accusés montraient des signes de troubles comportementaux, durant leur enfance, dont le lien avec les faits pour lesquels ils étaient poursuivis était direct.
Pour prendre en charge ces aspects, Lamine Coulibaly misait sur les effets de la réforme du Code pénal et du Code de procédure pénale. A cet effet, il plaidait pour une refonte en profondeur du système de répression afin de les adapter aux réalités sociales.
«L’objectif (de la multiplication des sessions dans l’année) est de réduire l’engorgement des rôles des Cours d’Assises», expliquait-il, en juin 2004. Il soulignait les affaires au rôle qui étaient essentiellement relatives au crime de sang.
Secrétaire général du ministère de la Justice, le défunt était en mission en Espagne lorsqu’il tomba malade, il y a un mois. Depuis, il était hospitalisé à Madrid.
ImageEn octobre 2006, le Conseil supérieur de la magistrature (Csm) émettait un «avis favorable» à l’accession de Lamine Coulibaly aux postes de directeur à l’administration centrale du ministère de la Justice et de président du Tribunal régional hors classe de Dakar. Les critiques y voyaient un «cumul». M. Coulibaly fut aussi un membre de la commission d’instruction de la Haute Cour de justice qui instruit actuellement l’affaire des chantiers de Thiès.
Le magistrat Lamine Coulibaly a eu aussi à présider la Cour d’Assises à Dakar avant d’accéder aux fonctions de procureur de la République près le Tribunal régional hors classe de Dakar.
Lors de la session 2005 des Assises, en avril, M. Coulibaly était le président de la Cour d’assises de Saint-Louis. «La suppression de la peine de mort ne peut signifier un relâchement dans la répression», déclarait-il à la presse.
Pour lutter contre la criminalité qui croît de jour en jour, justifiant la convocation de deux Cours d’Assises dans l’année (2005) dans la région nord, M. Coulibaly proposait une contribution de tous les segments de la société.
En général, constatait-il, les accusés montraient des signes de troubles comportementaux, durant leur enfance, dont le lien avec les faits pour lesquels ils étaient poursuivis était direct.
Pour prendre en charge ces aspects, Lamine Coulibaly misait sur les effets de la réforme du Code pénal et du Code de procédure pénale. A cet effet, il plaidait pour une refonte en profondeur du système de répression afin de les adapter aux réalités sociales.
«L’objectif (de la multiplication des sessions dans l’année) est de réduire l’engorgement des rôles des Cours d’Assises», expliquait-il, en juin 2004. Il soulignait les affaires au rôle qui étaient essentiellement relatives au crime de sang.