‘’L’Etat du Sénégal est interpellé. Il ne peut pas vouloir encourager la production locale et laisser le marché européen inonder le marché sénégalais de produits alors qu’il y a une concurrence déloyale. Nous l’appelons à bloquer les marchandises européennes pour aider le producteur local à écouler sa production’’, a-t-il indiqué.
Le président de l’UIS animait une conférence de presse à la clôture d’une rencontre tenue (8-10 avril) à Dakar du comité exécutif de sa structure qui regroupe plusieurs pays d’Afrique, d’Amérique latine, d’Europe et d’Asie.
‘’L’Union européenne subventionne son agriculture alors que l’agriculture africaine n’est pas subventionnée. Donc, il ne peut y avoir de concurrence saine’’, a fait remarquer le syndicaliste sénégalais.
Si les autorités sénégalaises ne le font pas, a dit Aliou Ndiaye, ‘’nous allons, ensemble avec les consommateurs et les travailleurs, poser des actes au niveau national pour voir jusqu’où l’Etat est prêt à aller par rapport à l’arrivée massive sur notre marché de produits européens’’.
A la question de savoir quel type d’actes compte mener son organisation si son appel n’est pas suivi d’effet, M. Ndiaye a répondu : ‘’Tout dépendra de la position de l’Etat du Sénégal par rapport à notre préoccupation, cette position déterminera nos actions’’.
Un document remis à la presse indique que l’UIS, dont le siège est à Paris (France), représente 130 organisations nationales pour 50 millions d’adhérents, des travailleurs de l’agriculture, des industries agroalimentaires, les indigènes et petits paysans, dans plus de 100 pays de quatre continents.
Le président de l’UIS animait une conférence de presse à la clôture d’une rencontre tenue (8-10 avril) à Dakar du comité exécutif de sa structure qui regroupe plusieurs pays d’Afrique, d’Amérique latine, d’Europe et d’Asie.
‘’L’Union européenne subventionne son agriculture alors que l’agriculture africaine n’est pas subventionnée. Donc, il ne peut y avoir de concurrence saine’’, a fait remarquer le syndicaliste sénégalais.
Si les autorités sénégalaises ne le font pas, a dit Aliou Ndiaye, ‘’nous allons, ensemble avec les consommateurs et les travailleurs, poser des actes au niveau national pour voir jusqu’où l’Etat est prêt à aller par rapport à l’arrivée massive sur notre marché de produits européens’’.
A la question de savoir quel type d’actes compte mener son organisation si son appel n’est pas suivi d’effet, M. Ndiaye a répondu : ‘’Tout dépendra de la position de l’Etat du Sénégal par rapport à notre préoccupation, cette position déterminera nos actions’’.
Un document remis à la presse indique que l’UIS, dont le siège est à Paris (France), représente 130 organisations nationales pour 50 millions d’adhérents, des travailleurs de l’agriculture, des industries agroalimentaires, les indigènes et petits paysans, dans plus de 100 pays de quatre continents.