La gendarmerie de Thiaroye a déféré hier au parquet de Pikine deux dames, Anne-Marie Sambou, convoyeuse de mangues, et Nogaye Faye revendeuse pour coups et blessures volontaires réciproques.
L’histoire a eu pour cadre l’arrêt poste Thiaroye. Là, Anne-Marie Sambou vend des mangues en gros. Elle quitte chaque matin Nguékokh, en compagnie de sa soeur, pour venir écouler sa marchandise à Poste-Thiaroye. A travers ses nombreuses pérégrinations, la fille a réussi à nouer un partenariat avec un réseau de commerçants clients.
Samedi dernier, Anne-Marie se rend comme d’habitude à Poste-Thiaroye et donne un stock de mangues à une dame chargée d’en faire le placement auprès des clients partenaires avant de reverser les recettes à la convoyeuse. Il est retenu comme principe, entre celle-ci et sa collaboratrice, de vendre une bassine de mangues à la somme de 4.000 francs.
Alors qu’Anne-Marie, l’exportatrice de mangues, se prélasse dans un endroit, une dame nommée Nogaye Faye, revendeuse, l’y rejoint et lui reproche d’avoir fait un traitement de faveur dans la ventilation des mangues à sa commissionnaire. « Elle (Nogaye) m’a trouvée sur les lieux pour m’interpeller sur le fait que je vends la bassine de mangues à 3.750 à ma commissionnaire. Et 4.000 francs aux autres. Quand j’ai voulu lui expliquer, elle s’est énervée contre moi. Ainsi, éclata une vive dispute ponctuée de propos violents. On s’est affrontées après avant que des gens n’accourent pour nous séparer. Elle m’a empoignée et envoyée au sol. Je reconnais lui avoir déchiré ses habits au cours de l’altercation », déclare Anne-Marie qui affirme avoir mordu son protagoniste. Elle soutien que cette dernière s’est blessée toute seule en tombant lors de leur bagarre sur des cailloux.
De son côté, Nogaye Faye, la revendeuse, a réfuté les allégations de son antagoniste et déclare avoir été provoquée par cette dernière qui, selon elle, lui a tenu des propos désobligeants avant de la taxer de perturbatrice. « J’étais au Poste-Thiaroye pour acheter des mangues et aller les revendre dans notre quartier. Au moment de marchander avec une dame, Anne-Marie est intervenue et m’a rabrouée ; alors que je ne m’adressais pas à elle. Elle a affirmé que je n’étais pas une acheteuse, mais plutôt une perturbatrice. Après une échange de paroles, elle m’a giflée, et une bagarre s’en est suivie au cours de laquelle elle m’a mordue à la poitrine », dixit Nogaye qui dépose une plainte en y joignant un certificat médical de vingt-huit jours d’incapacité temporaire de travail.
A son arrivée à la gendarmerie, nous informe-t-on, Anne-Marie, la convoyeuse de mangues, présentait des égratignures au cou. Quant à la nommée Nogaye, elle portait des blessures plus graves à la poitrine. Elle se serait écroulée en soutenant avoir des vertiges et des douleurs au corps.
Les deux bagarreuses ont été déférées hier au parquet de Pikine par la gendarmerie de Thiaroye pour coups et blessures volontaires réciproques.
WALF GRAND PLACE
L’histoire a eu pour cadre l’arrêt poste Thiaroye. Là, Anne-Marie Sambou vend des mangues en gros. Elle quitte chaque matin Nguékokh, en compagnie de sa soeur, pour venir écouler sa marchandise à Poste-Thiaroye. A travers ses nombreuses pérégrinations, la fille a réussi à nouer un partenariat avec un réseau de commerçants clients.
Samedi dernier, Anne-Marie se rend comme d’habitude à Poste-Thiaroye et donne un stock de mangues à une dame chargée d’en faire le placement auprès des clients partenaires avant de reverser les recettes à la convoyeuse. Il est retenu comme principe, entre celle-ci et sa collaboratrice, de vendre une bassine de mangues à la somme de 4.000 francs.
Alors qu’Anne-Marie, l’exportatrice de mangues, se prélasse dans un endroit, une dame nommée Nogaye Faye, revendeuse, l’y rejoint et lui reproche d’avoir fait un traitement de faveur dans la ventilation des mangues à sa commissionnaire. « Elle (Nogaye) m’a trouvée sur les lieux pour m’interpeller sur le fait que je vends la bassine de mangues à 3.750 à ma commissionnaire. Et 4.000 francs aux autres. Quand j’ai voulu lui expliquer, elle s’est énervée contre moi. Ainsi, éclata une vive dispute ponctuée de propos violents. On s’est affrontées après avant que des gens n’accourent pour nous séparer. Elle m’a empoignée et envoyée au sol. Je reconnais lui avoir déchiré ses habits au cours de l’altercation », déclare Anne-Marie qui affirme avoir mordu son protagoniste. Elle soutien que cette dernière s’est blessée toute seule en tombant lors de leur bagarre sur des cailloux.
De son côté, Nogaye Faye, la revendeuse, a réfuté les allégations de son antagoniste et déclare avoir été provoquée par cette dernière qui, selon elle, lui a tenu des propos désobligeants avant de la taxer de perturbatrice. « J’étais au Poste-Thiaroye pour acheter des mangues et aller les revendre dans notre quartier. Au moment de marchander avec une dame, Anne-Marie est intervenue et m’a rabrouée ; alors que je ne m’adressais pas à elle. Elle a affirmé que je n’étais pas une acheteuse, mais plutôt une perturbatrice. Après une échange de paroles, elle m’a giflée, et une bagarre s’en est suivie au cours de laquelle elle m’a mordue à la poitrine », dixit Nogaye qui dépose une plainte en y joignant un certificat médical de vingt-huit jours d’incapacité temporaire de travail.
A son arrivée à la gendarmerie, nous informe-t-on, Anne-Marie, la convoyeuse de mangues, présentait des égratignures au cou. Quant à la nommée Nogaye, elle portait des blessures plus graves à la poitrine. Elle se serait écroulée en soutenant avoir des vertiges et des douleurs au corps.
Les deux bagarreuses ont été déférées hier au parquet de Pikine par la gendarmerie de Thiaroye pour coups et blessures volontaires réciproques.
WALF GRAND PLACE