A Kolda, on ne parle que de lui. De sa démission. Ou destitution. Parait-il même que les populations locales ont concoctés des sonneries de type salaces à « l’honneur » de l’homme le plus détesté du sud. Mais Bécaye Diop ne veut aller à l’abattoir. L’édile de la capitale du Fouladou veut résister et met en branle son arsenal de séduction pour que son mentor le laisse à son poste. Mais tout semble perdu pour cet ancien directeur d’école qui s’est transformé en nabab avec l’avènement de l’Alternance.
L’impasse dans laquelle se trouve Bécaye Diop est d’autant plus grave qu’il a été lâché par ses plus proches collaborateurs. Ndiogou Dème qui était jusque-là le deuxième adjoint au maire et Fabouli Gaye ont rallié le camp des populations qui ont toujours décrié l’arrogance, voir le mépris que leur maire a toujours éprouvé à leur égard. Il fallait juste d’un petit éclat pour que ce trop-plein de frustration soit manifesté. Ce que les Koldois ont fait pendant la semaine précédant la Tabaski. Cette fête qui devait être une occasion pour le puissant ministre d’Etat de communier avec sa famille restée au « bled » a été transformée en enfer par des Koldois prêts à en découdre avec lui. Tous les signes étaient annonciateurs d’un chaos. C’est ainsi que son neveu, servant à l’aéroport de Dakar s’en est pris au porte-parole de l’Ujtl locale à qu’il a envoyé à l’hôpital à coups de cross. La goutte d’eau de trop puisque les populations déjà excédées par la gestion peu catholique que Bécaye Diop fait de la municipalité ne vont pas laisser la seule occasion qui leur est offerte pour montrer au « Baye Fall » - aux vœux de Wade, il fait suivre Amen -, du président de quel bois elles se chauffent et de quelle eau elles s’éteignent. Mais le maire de Kolda a été exfiltré de la mosquée Toucouleur par ses gendarmes qui l’ont conduit manu militari à l’aéroport pour rentrer sur Dakar. D’où il a dit toute sa surprise de voir ses proches lui planter un couteau dans le dos.
Mais ce qu’il ne sait pas, c’est qu’il n’est pas au bout de ses peines puisque ces derniers, à en croire nos sources seront reçus par Wade. Qui, en de pareils cas ne prend qu’une seule décision, se séparer de l’élément encombrant. Bécaye Diop n’a qu’à surveiller ses arrières puisque Wade, à quelques semaines des élections présidentielles, n'a pas besoin de cette clameur et n’hésiterait pas à le démettre de ses fonctions de ministre des Forces armées. Si le président de la République a pu limoger Farba Senghor, alors accusé d'avoir commandité le saccage des locaux du journal l'As et 24 heures Chrono, qui lui a toujours juré loyauté du gouvernement, ce n'est pas Bécaye Diop, malgré ces récentes sorties dans la presse pour chanter les louanges de Wade qui l’ébranlera. Bécaye, prépare toi à passer la main...
L’impasse dans laquelle se trouve Bécaye Diop est d’autant plus grave qu’il a été lâché par ses plus proches collaborateurs. Ndiogou Dème qui était jusque-là le deuxième adjoint au maire et Fabouli Gaye ont rallié le camp des populations qui ont toujours décrié l’arrogance, voir le mépris que leur maire a toujours éprouvé à leur égard. Il fallait juste d’un petit éclat pour que ce trop-plein de frustration soit manifesté. Ce que les Koldois ont fait pendant la semaine précédant la Tabaski. Cette fête qui devait être une occasion pour le puissant ministre d’Etat de communier avec sa famille restée au « bled » a été transformée en enfer par des Koldois prêts à en découdre avec lui. Tous les signes étaient annonciateurs d’un chaos. C’est ainsi que son neveu, servant à l’aéroport de Dakar s’en est pris au porte-parole de l’Ujtl locale à qu’il a envoyé à l’hôpital à coups de cross. La goutte d’eau de trop puisque les populations déjà excédées par la gestion peu catholique que Bécaye Diop fait de la municipalité ne vont pas laisser la seule occasion qui leur est offerte pour montrer au « Baye Fall » - aux vœux de Wade, il fait suivre Amen -, du président de quel bois elles se chauffent et de quelle eau elles s’éteignent. Mais le maire de Kolda a été exfiltré de la mosquée Toucouleur par ses gendarmes qui l’ont conduit manu militari à l’aéroport pour rentrer sur Dakar. D’où il a dit toute sa surprise de voir ses proches lui planter un couteau dans le dos.
Mais ce qu’il ne sait pas, c’est qu’il n’est pas au bout de ses peines puisque ces derniers, à en croire nos sources seront reçus par Wade. Qui, en de pareils cas ne prend qu’une seule décision, se séparer de l’élément encombrant. Bécaye Diop n’a qu’à surveiller ses arrières puisque Wade, à quelques semaines des élections présidentielles, n'a pas besoin de cette clameur et n’hésiterait pas à le démettre de ses fonctions de ministre des Forces armées. Si le président de la République a pu limoger Farba Senghor, alors accusé d'avoir commandité le saccage des locaux du journal l'As et 24 heures Chrono, qui lui a toujours juré loyauté du gouvernement, ce n'est pas Bécaye Diop, malgré ces récentes sorties dans la presse pour chanter les louanges de Wade qui l’ébranlera. Bécaye, prépare toi à passer la main...