Toutefois, ce qui ressort des différentes interventions des acteurs du secteur informel est l’absence de synergie entre l’état et la ville de Dakar tombée dans escarcelle de l’opposition. Le secrétaire général du rassemblement national des acteurs du secteur informel est catégorique. Selon Cheikh WADE, les marchands ambulants ont l’impression d’être ballotés entre les autorités étatiques et locales. Il est temps assène- t-il que l’état et la ville de Dakar accordent leurs violons. Pour sa part, la secrétaire de la fédération des ambulants et marchands tabliers met en garde contre la politisation du dossier. ANNIE DIOUF affirme que les marchands ambulants doivent éviter de faire les frais d’une bataille sournoise entre le pouvoir et l’opposition. Elle n’a pas non plus manqué d’appeler ses collègues à un changement de comportement pour faciliter le règlement du problème.
Le constat est frappant. L’Etat et la ville de Dakar multiplient les rencontres avec les acteurs du secteur informel tout en s’ignorant superbement. L’opposition, elle en fait une religion. Selon les responsables de Benno Siggil Sénégal, les autorités étatiques sont en train de manœuvrer pour livrer les autorités municipales de Dakar à la vindicte des marchands ambulants. Et ces derniers de rappeler que le pouvoir de l’alternance comme l’ancien maire, PAPE DIOP ont lamentablement échoué dans leur tentative de désencombrer la capitale.
Pourtant, le directeur de cabinet du ministre du tourisme assure que THIERNO LO est disposé à rencontrer le maire de Dakar, KHALIFA SALL pour une gestion concertée du phénomène des marchands ambulants. CHEIKH SADIBOU DIA est aussi d’avis qu’il faut éviter de verser dans des considérations politiciennes.
En tous, c’est un truisme de dire que ces démarches parallèles de l’état et de la mairie sont vouées à l’échec. Les deux parties sont obligées de faire cause commune et démarche commune dans le respect des attributions de l’une et de l’autre. De surcroit, le mouvement marchand au delà de sa diversité propose un schéma de désencombrement basé sur le triptyque : Recensement, déguerpissement ou déplacement et recasement. Il revient par conséquent aux autorités étatiques et locales de se pencher sur cette proposition dans une dynamique concertée et participative afin d’appliquer les solutions idoines. De grâce épargnez-nous des polémiques stériles comme celle qu’avait soulevée la gestion des inondations. Les marchands ne feront pas le distinguo quand il s’agira de descendre dans la rue pour défendre leur gagne pain. A bon entendeur !
Ibrahima Mbodj
Source Siweul.com
Le constat est frappant. L’Etat et la ville de Dakar multiplient les rencontres avec les acteurs du secteur informel tout en s’ignorant superbement. L’opposition, elle en fait une religion. Selon les responsables de Benno Siggil Sénégal, les autorités étatiques sont en train de manœuvrer pour livrer les autorités municipales de Dakar à la vindicte des marchands ambulants. Et ces derniers de rappeler que le pouvoir de l’alternance comme l’ancien maire, PAPE DIOP ont lamentablement échoué dans leur tentative de désencombrer la capitale.
Pourtant, le directeur de cabinet du ministre du tourisme assure que THIERNO LO est disposé à rencontrer le maire de Dakar, KHALIFA SALL pour une gestion concertée du phénomène des marchands ambulants. CHEIKH SADIBOU DIA est aussi d’avis qu’il faut éviter de verser dans des considérations politiciennes.
En tous, c’est un truisme de dire que ces démarches parallèles de l’état et de la mairie sont vouées à l’échec. Les deux parties sont obligées de faire cause commune et démarche commune dans le respect des attributions de l’une et de l’autre. De surcroit, le mouvement marchand au delà de sa diversité propose un schéma de désencombrement basé sur le triptyque : Recensement, déguerpissement ou déplacement et recasement. Il revient par conséquent aux autorités étatiques et locales de se pencher sur cette proposition dans une dynamique concertée et participative afin d’appliquer les solutions idoines. De grâce épargnez-nous des polémiques stériles comme celle qu’avait soulevée la gestion des inondations. Les marchands ne feront pas le distinguo quand il s’agira de descendre dans la rue pour défendre leur gagne pain. A bon entendeur !
Ibrahima Mbodj
Source Siweul.com