Par conséquent, ni Wade, ni Macky Sall, ni même le PDS ne sont défendables. Ils doivent, au contraire, être traduits devant les Cours et Tribunaux à défaut d’une Cour pénale internationale. Leur histoire est jalonnée de sang et de violence. Ils ont fait trop de mal dans ce pays et chaque responsable déchu, qu’il se victimise ou se martyrise, a une lourde responsabilité devant la conscience nationale. Macky Sall qui expire et expie a aussi eu à faire très mal. Il accepté goulûment de mener contre son propre parti, contre la société civile et contre l’opposition un rôle à la fois destructeur et vicieux. Wade l’a utilisé et la mis aux prises avec la conscience nationale. Et il était resté sourd aux rappels à l’ordre aussi bien de l’opposition, de ses frères et sœurs libéraux que de la société civile. Il faut quand même bien regarder le rétroviseur. Macky Sall refusait avec suffisance à Idrissa Seck le droit de baptiser son parti Rewmi. Il finançait un journal qui avait fait de certains citoyens et de nombreux collaborateurs de Wade des cibles. On les y insultait jusqu’ à meurtrir la Nation. Il taxait la société civile de politicienne et refusait tout dialogue sérieux et républicain avec l’opposition sur les points essentiels de l’émulation démocratique. Il est allé jusqu’à avancer que notre culture ignore un deuxième tour. Nommé Premier ministre et étant par ricochet numéro 2 du PDS, il a crée des frustrations et alimenté des haines partout pour le compte de transhumants et le voila qui subit les salissures d’un transhumant. Pourtant l’on disait bien et très tôt qu’il est un agneau du sacrifice. A l’époque, Wade l’adoubait à l’applaudimètre comme étant l’un de ses meilleurs collaborateurs alors qu’il lui préparait la guillotine. La politique est plus dangereuse que la guerre. Dans la guerre, on meurt une seule fois. Mais en politique, on meurt plusieurs fois. C’est la leçon de Churchill. C’est pourquoi, Macky Sall aurait pu démissionner pour l’honneur pour ne pas subir une humiliation. . Il en sortirait alors grand. Quand on est en désaccord total avec la direction de son parti, surtout un parti d’inspiration monarchique et stalinienne, on rend le tablier. En moins de huit ans il a été DG de société, ministre, ministre d’Etat, Premier ministre, Président de l’Assemblée. Et il n’a que 46 ans. Aucun homme politique dans l’histoire du Sénégal n’a eu ce parcours précoce. Alors pourquoi ternir son histoire et subir une série d’humiliations dussent-elles heurter les citoyens ?
D’ailleurs en obscur despote, Wade a saisi la convocation de son fils Karim à l’Assemblée comme un impertinent prétexte pour faire subir à Macky Sall le sort de ses prédecesseurs. En fait, c’est aujourd’hui que les libéraux découvrent, s’ils sont lucides, qu’en politique, surtout avec Wade, on est toujours victime de soi et de ceux pour qui on agit. Et puis, Macky Sall a raté le rendez-vous épique avec l’histoire. Il a laissé faire et a baissé la nuque pour accepter en silence un sort qui le brime. En politique, il faut se battre ou se laisser abattre. On lutte à visage découvert. Le silence de Macky Sall est veule et conspirateur. Ce n’est point une stratégie politique. C’est l’expression d’une peur, d’un manque de courage et de sagacité.
Ce qui est sûr est que les querelles au PDS influent très négativement sur les Institutions de la République. Mais on n’y peut rien car Wade n’est pas républicain sinon il n’agirait jamais de la sorte. Les Sénégalais ont élu et « réélu » un politicien et non un démocrate bâtisseur de nation et consolidateur de l’Etat de droit. Voilà la tragédie de ce pays qui marche à reculons et fonctionne comme un cheval fou qui va dans tous les sens. Et ce qui heurte dans cette tragédie, c’est le jeu honteux de ces transhumants vomis parce que simplement mauvais. Ce monsieur Sada Ndiaye- là ignore que les grands embrassements naissent de petites étincelles. Mais c’est bien pour les libéraux. Ils ont fait de la transhumance un acte de haute portée politique. Chaque jour, ils subiront les effets désastreux de ces parasites que rien n’illustre.
Par Tamsir Ndiaye Jupiter
D’ailleurs en obscur despote, Wade a saisi la convocation de son fils Karim à l’Assemblée comme un impertinent prétexte pour faire subir à Macky Sall le sort de ses prédecesseurs. En fait, c’est aujourd’hui que les libéraux découvrent, s’ils sont lucides, qu’en politique, surtout avec Wade, on est toujours victime de soi et de ceux pour qui on agit. Et puis, Macky Sall a raté le rendez-vous épique avec l’histoire. Il a laissé faire et a baissé la nuque pour accepter en silence un sort qui le brime. En politique, il faut se battre ou se laisser abattre. On lutte à visage découvert. Le silence de Macky Sall est veule et conspirateur. Ce n’est point une stratégie politique. C’est l’expression d’une peur, d’un manque de courage et de sagacité.
Ce qui est sûr est que les querelles au PDS influent très négativement sur les Institutions de la République. Mais on n’y peut rien car Wade n’est pas républicain sinon il n’agirait jamais de la sorte. Les Sénégalais ont élu et « réélu » un politicien et non un démocrate bâtisseur de nation et consolidateur de l’Etat de droit. Voilà la tragédie de ce pays qui marche à reculons et fonctionne comme un cheval fou qui va dans tous les sens. Et ce qui heurte dans cette tragédie, c’est le jeu honteux de ces transhumants vomis parce que simplement mauvais. Ce monsieur Sada Ndiaye- là ignore que les grands embrassements naissent de petites étincelles. Mais c’est bien pour les libéraux. Ils ont fait de la transhumance un acte de haute portée politique. Chaque jour, ils subiront les effets désastreux de ces parasites que rien n’illustre.
Par Tamsir Ndiaye Jupiter