
« Au moment de l’indépendance, le Sénégal avait une Fonction Publique structurée autour de critères précis, qui permettaient d’affecter tout fonctionnaire recruté dans un Corps déterminé, en fonction du niveau de ses diplômes, de la durée des études qu’il a effectuées et des tâches et missions que la société, à travers l’Etat, envisageait de lui confier.
Ce bel ordonnancement avait été repris par la loi 61-33 du 15 Juin 1961, portant Statut Général de la Fonction Publique, complétée par une série de Statuts Particuliers, conférés à certains Corps, soumis à des servitudes particulières, statuts particuliers, dont, pratiquement, aucun ne dérogeait, en général, que faiblement aux règles de base sur lesquelles, reposait la structure générale de la Fonction Publique.
S’il y a eu des cas sortant de la norme, ils se justifiaient par leurs particularités intrinsèques, en termes, soit de durée d’études, de niveau de recrutement ou bien de sujétions particulières auxquelles les fonctionnaires de cette catégorie étaient soumis. Il s’agissait, en somme, d’exceptions qui confirmaient la règle.
Au cours des dernières années, on a, plus ou moins, rompu avec cette ligne de conduite, sous la pression de lobbies syndicaux, politiques ou de considérations sentimentales inspirées par la générosité, au point de déstructurer, largement, la fonction publique, en attribuant, sans concertation avec les autres Corps, sur la base de critères, quelquefois pertinents, mais, le plus souvent, discutables, des avantages, qui méritaient d’être débattus, pour ne pas remettre en cause le fragile équilibre qui existait entre les divers Corps de métier, au risque de provoquer d’innombrables frustrations.
Voilà pourquoi, je viens demander au Gouvernement, de venir à l’Assemblée Nationale, pour expliquer aux Représentants du peuple, de quelle manière compte-t-il remédier à la déstructuration constatée de la Fonction Publique, sans perturber la paix sociale, créer de nouvelles inhibitions et accentuer le déséquilibre déjà existant ? ».
Ce bel ordonnancement avait été repris par la loi 61-33 du 15 Juin 1961, portant Statut Général de la Fonction Publique, complétée par une série de Statuts Particuliers, conférés à certains Corps, soumis à des servitudes particulières, statuts particuliers, dont, pratiquement, aucun ne dérogeait, en général, que faiblement aux règles de base sur lesquelles, reposait la structure générale de la Fonction Publique.
S’il y a eu des cas sortant de la norme, ils se justifiaient par leurs particularités intrinsèques, en termes, soit de durée d’études, de niveau de recrutement ou bien de sujétions particulières auxquelles les fonctionnaires de cette catégorie étaient soumis. Il s’agissait, en somme, d’exceptions qui confirmaient la règle.
Au cours des dernières années, on a, plus ou moins, rompu avec cette ligne de conduite, sous la pression de lobbies syndicaux, politiques ou de considérations sentimentales inspirées par la générosité, au point de déstructurer, largement, la fonction publique, en attribuant, sans concertation avec les autres Corps, sur la base de critères, quelquefois pertinents, mais, le plus souvent, discutables, des avantages, qui méritaient d’être débattus, pour ne pas remettre en cause le fragile équilibre qui existait entre les divers Corps de métier, au risque de provoquer d’innombrables frustrations.
Voilà pourquoi, je viens demander au Gouvernement, de venir à l’Assemblée Nationale, pour expliquer aux Représentants du peuple, de quelle manière compte-t-il remédier à la déstructuration constatée de la Fonction Publique, sans perturber la paix sociale, créer de nouvelles inhibitions et accentuer le déséquilibre déjà existant ? ».