Un détartrage par an a minima, voire plutôt tous les 6 mois, est recommandé. Quel est l’objectif exactement de ce détartrage, et que risque-t-on si l’on néglige ou si l’on espace trop cette étape du détartrage chez le dentiste ?
L’objectif du détartrage est d’éliminer la plaque dentaire
Sans détartrage régulier, la plaque dentaire s’accumule. En effet, malgré un brossage minutieux après chaque repas, les débris alimentaires et les substances véhiculés par la salive (phosphate, calcium…) tendent à se déposer à la surface des dents et à s’accumuler progressivement à la base des dents, à la limite des gencives.
Cette plaque dentaire commence à se former dès 24 heures sans brossage. Et une fois qu’elle a commencé à se former, les dépôts constituent une base favorisant encore plus l’adhésion d’autres débris et substances. Autrement dit, la plaque dentaire ne peut qu’augmenter !
Ces dépôts favorisent également le développement des nombreuses bactéries qui sont présentes dans notre bouche. Celles-ci se nourrissent de sucre et de débris alimentaires et se logent donc là où sont situés les dépôts. Elles font ainsi partie intégrante de ce que l’on appelle la plaque dentaire, sorte de tartre très dur sur les dents et à la base des dents (mélange de débris alimentaires, de substances diverses et de bactéries).
Le détartrage vise tout simplement à éliminer la plaque dentaire (sorte de nettoyage au karcher des dents et des espaces inter dentaires : jet dentaire, brossage, grattage, ultrasons) et à polir les dents pour empêcher les débris d’adhérer, au moins momentanément.
Que risque-t-on si l’on néglige le détartrage ?
Les bactéries qui font partie intégrante de la plaque dentaire et qui se nourrissent de sucre, produisent en retour des acides. Or ces molécules acides sont irritantes pour les gencives et attaquent progressivement les dents, détruisant et décalcifiant les tissus durs de la dent.
C’est ainsi que la plaque dentaire favorise les caries, mais aussi les gingivites (inflammation des gencives, lesquelles deviennent rouges, gonflées et douloureuses).
En plus de cet aspect irritant pour les gencives et destructeur pour les tissus durs de la dent, la plaque dentaire exerce un effet mécanique lorsqu’elle grossit, repoussant notamment les gencives et pouvant mettre à nu les collets dentaires, avec à la clé, douleurs et sensibilité exacerbées.
Si rien n’est fait, la plaque dentaire continue à progresser, pouvant aller jusqu’à détruire les tissus de soutien des dents, c’est la parodontite, pouvant mener au déchaussement des dents !
C’est pour ne pas en arriver à tous ces désagréments, plus ou moins graves (de la carie au déchaussement dentaire), qu’un détartrage régulier chez le dentiste est vivement recommandé.
Tous les ans ou de façon plus rapprochée, le rythme du détartrage est à définir avec son dentiste, car il dépend de la quantité et de la rapidité avec laquelle se forme le tartre.
Mais attention, quelle que soit sa fréquence, le détartrage ne dispense pas des règles d’hygiène buccodentaire de base (brossage après chaque repas, fil inter dentaire…)
L’objectif du détartrage est d’éliminer la plaque dentaire
Sans détartrage régulier, la plaque dentaire s’accumule. En effet, malgré un brossage minutieux après chaque repas, les débris alimentaires et les substances véhiculés par la salive (phosphate, calcium…) tendent à se déposer à la surface des dents et à s’accumuler progressivement à la base des dents, à la limite des gencives.
Cette plaque dentaire commence à se former dès 24 heures sans brossage. Et une fois qu’elle a commencé à se former, les dépôts constituent une base favorisant encore plus l’adhésion d’autres débris et substances. Autrement dit, la plaque dentaire ne peut qu’augmenter !
Ces dépôts favorisent également le développement des nombreuses bactéries qui sont présentes dans notre bouche. Celles-ci se nourrissent de sucre et de débris alimentaires et se logent donc là où sont situés les dépôts. Elles font ainsi partie intégrante de ce que l’on appelle la plaque dentaire, sorte de tartre très dur sur les dents et à la base des dents (mélange de débris alimentaires, de substances diverses et de bactéries).
Le détartrage vise tout simplement à éliminer la plaque dentaire (sorte de nettoyage au karcher des dents et des espaces inter dentaires : jet dentaire, brossage, grattage, ultrasons) et à polir les dents pour empêcher les débris d’adhérer, au moins momentanément.
Que risque-t-on si l’on néglige le détartrage ?
Les bactéries qui font partie intégrante de la plaque dentaire et qui se nourrissent de sucre, produisent en retour des acides. Or ces molécules acides sont irritantes pour les gencives et attaquent progressivement les dents, détruisant et décalcifiant les tissus durs de la dent.
C’est ainsi que la plaque dentaire favorise les caries, mais aussi les gingivites (inflammation des gencives, lesquelles deviennent rouges, gonflées et douloureuses).
En plus de cet aspect irritant pour les gencives et destructeur pour les tissus durs de la dent, la plaque dentaire exerce un effet mécanique lorsqu’elle grossit, repoussant notamment les gencives et pouvant mettre à nu les collets dentaires, avec à la clé, douleurs et sensibilité exacerbées.
Si rien n’est fait, la plaque dentaire continue à progresser, pouvant aller jusqu’à détruire les tissus de soutien des dents, c’est la parodontite, pouvant mener au déchaussement des dents !
C’est pour ne pas en arriver à tous ces désagréments, plus ou moins graves (de la carie au déchaussement dentaire), qu’un détartrage régulier chez le dentiste est vivement recommandé.
Tous les ans ou de façon plus rapprochée, le rythme du détartrage est à définir avec son dentiste, car il dépend de la quantité et de la rapidité avec laquelle se forme le tartre.
Mais attention, quelle que soit sa fréquence, le détartrage ne dispense pas des règles d’hygiène buccodentaire de base (brossage après chaque repas, fil inter dentaire…)