Non-respect de l’accord inter-barreaux liant Paris et le Sénégal
Un accord qui, rappelle-t-il, stipule «qu’aucun avocat des deux barreaux, ne peut être arrêté ou détenu dans l’un des deux Etats, que sur décision du procureur général près la Cour d’appel, après information préalable du bâtonnier du rattachement de l’avocat poursuivi».
Et c’est en sa qualité «d’avocat régulièrement inscrit» au Barreau de Paris et élisant domicile au sein du cabinet Boubacar Wade du barreau du Sénégal, qu’il dit faire l’objet d’une «détention provisoire arbitraire». Cela fait suite, selon lui, à «la dénonciation d’un manque de transparence et d’une gestion nébuleuse des ressources minières d’une part, et l’achat d’armements par le Palais, sans passer par le ministère de la défense», dit-il.
«Des propos tenus en tant que candidat à la Présidentielle»
Au Bâtonnier de Paris, Me Moussa Diop précise : «Mes propos ont été tenus dans une conférence de presse ouverte, que je tenais en tant que candidat à l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024».
Le candidat de la coalition "And gor yi", indexe le Président Macky Sall, dont il a combattu l’intention de faire un 3e mandat, «la bonne gouvernance de nos ressources minières et le refus de faire appliquer les décisions de justice qui lui sont défavorables (cas de l’opposant Ousmane Sonko)», écrit Me Diop. Il fait appel à la «jurisprudence» récente de l’avocat français d'Ousmane Sonko. «Je rappelle que mon confrère Juan Branco, avocat au Barreau de Paris, avait été arrêté et détenu au Sénégal dans les mêmes conditions au mois de septembre, avant d’être remis immédiatement en liberté, sur la base de l’accord inter-barreaux entre Paris et le Sénégal, suite à votre intervention».
Bes Bi
Un accord qui, rappelle-t-il, stipule «qu’aucun avocat des deux barreaux, ne peut être arrêté ou détenu dans l’un des deux Etats, que sur décision du procureur général près la Cour d’appel, après information préalable du bâtonnier du rattachement de l’avocat poursuivi».
Et c’est en sa qualité «d’avocat régulièrement inscrit» au Barreau de Paris et élisant domicile au sein du cabinet Boubacar Wade du barreau du Sénégal, qu’il dit faire l’objet d’une «détention provisoire arbitraire». Cela fait suite, selon lui, à «la dénonciation d’un manque de transparence et d’une gestion nébuleuse des ressources minières d’une part, et l’achat d’armements par le Palais, sans passer par le ministère de la défense», dit-il.
«Des propos tenus en tant que candidat à la Présidentielle»
Au Bâtonnier de Paris, Me Moussa Diop précise : «Mes propos ont été tenus dans une conférence de presse ouverte, que je tenais en tant que candidat à l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024».
Le candidat de la coalition "And gor yi", indexe le Président Macky Sall, dont il a combattu l’intention de faire un 3e mandat, «la bonne gouvernance de nos ressources minières et le refus de faire appliquer les décisions de justice qui lui sont défavorables (cas de l’opposant Ousmane Sonko)», écrit Me Diop. Il fait appel à la «jurisprudence» récente de l’avocat français d'Ousmane Sonko. «Je rappelle que mon confrère Juan Branco, avocat au Barreau de Paris, avait été arrêté et détenu au Sénégal dans les mêmes conditions au mois de septembre, avant d’être remis immédiatement en liberté, sur la base de l’accord inter-barreaux entre Paris et le Sénégal, suite à votre intervention».
Bes Bi