Déférés devant le parquet financier du pool judiciaire par la Division des investigations criminelles (Dic), Tabaski Ngom et Momath Ba n’ont pas pu faire face au magistrat, ce mardi. Ils ont fait l’objet d’un retour de parquet. Les mis en cause ont été arrêtés respectivement jeudi et lundi derniers dans le cadre du détournement présumé de 700 millions de FCfa. L’inspectrice du Trésor Tabaski Ngom a soutenu que Momath Ba, ancien directeur général de l’Agence d’aménagement et de promotion des sites industriels (Aprosi) était impliqué dans les agissements délictueux, rapporte leSoleil-sn.
L’affaire s’est ébruitée après que la fonctionnaire a réclamé un gros montant à son ancien ministre de tutelle Moustapha Diop, à qui elle aurait prêté une partie de la somme en question, pour les besoins de sa campagne électorale lors des législatives anticipées du 17 novembre 2024. Des auditions et confrontations ont été effectuées par les enquêteurs, notamment avec deux chauffeurs de Moustapha Diop, entendus lundi dernier, puis libérés. La balle est maintenant dans le camp du procureur financier qui est maître des poursuites.
Tabaski Ngom a été déférée devant le parquet financier pour blanchiment de capitaux et escroquerie portant sur des deniers publics, mais le montant du préjudice pourrait être revu à la baisse, selon nos interlocuteurs parce que le présumé complice de Mme Ngom, à savoir, Mor Guèye, patron des entreprises Sen Setal et Webcom Sen, par ailleurs bras droit de Moustapha Diop, qui bénéficiait des marchés, a consigné 209 millions de FCfa en décembre dernier.
Ce qui ramènerait le préjudice à environ 490 millions de FCfa. Guèye a fait l’objet d’une dizaine de retours de parquet, à en croire nos sources. Pour ce qui est de Momath Ba, l’un de ses conseils nous a fait savoir, hier, qu’il n’est pas fixé sur les faits qui lui sont reprochés parce que « les infractions n’ont pas encore été réglées ».
Mais il pourrait s’agir de complicité des chefs retenus contre Tabaski Ngom. Les prochaines heures édifieront sur l’issue de ce dossier.
L’affaire s’est ébruitée après que la fonctionnaire a réclamé un gros montant à son ancien ministre de tutelle Moustapha Diop, à qui elle aurait prêté une partie de la somme en question, pour les besoins de sa campagne électorale lors des législatives anticipées du 17 novembre 2024. Des auditions et confrontations ont été effectuées par les enquêteurs, notamment avec deux chauffeurs de Moustapha Diop, entendus lundi dernier, puis libérés. La balle est maintenant dans le camp du procureur financier qui est maître des poursuites.
Tabaski Ngom a été déférée devant le parquet financier pour blanchiment de capitaux et escroquerie portant sur des deniers publics, mais le montant du préjudice pourrait être revu à la baisse, selon nos interlocuteurs parce que le présumé complice de Mme Ngom, à savoir, Mor Guèye, patron des entreprises Sen Setal et Webcom Sen, par ailleurs bras droit de Moustapha Diop, qui bénéficiait des marchés, a consigné 209 millions de FCfa en décembre dernier.
Ce qui ramènerait le préjudice à environ 490 millions de FCfa. Guèye a fait l’objet d’une dizaine de retours de parquet, à en croire nos sources. Pour ce qui est de Momath Ba, l’un de ses conseils nous a fait savoir, hier, qu’il n’est pas fixé sur les faits qui lui sont reprochés parce que « les infractions n’ont pas encore été réglées ».
Mais il pourrait s’agir de complicité des chefs retenus contre Tabaski Ngom. Les prochaines heures édifieront sur l’issue de ce dossier.