Le vice-président de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (Cnes) clarifie le débat sur la question de la dette intérieure. Réagissant hier à la déclaration du président du Conseil national du patronat (Cnp), Abd’El Kader Ndiaye déterre le dossier de la dette intérieure. ‘Face à la situation dramatique que traversent nos entreprises et surtout par respect pour nos travailleurs, nous ne pouvons nous permettre de tourner la page de la dette intérieure ’budgétisée’, pour reprendre les termes de M. Baïdy Agne, sachant pertinemment l’existence réelle d’une dette régulière et saine, due par l’Etat à nos entreprises qui n’ont pas accès aux inscriptions et transferts budgétaires’, a-t-il souligné dans un communiqué. ‘Mieux, les avances consenties par nos banques ne sont pas motivées par le type d’inscription du contrat. Seuls comptent les engagements et la certification des factures qui ne sauraient se faire sans être adossées à un marché dûment approuvé’, a-t-il ajouté. ‘C’est la raison pour laquelle, nous demandons aux acteurs d’éviter de tomber dans le piège de ces concepts à géométries variables qui nous éloignent véritablement de l’essentiel : nous voulons tout simplement être payés dans les meilleurs délais, car nos entreprises et nos partenaires ont atteint leurs limites objectives’, a-t-il poursuivi.
Parlant du débat sur le dialogue, M. Ndiaye, par ailleurs président du Syndicat national des entreprises du bâtiment et des travaux publics (Snbtp), réaffirme la position de la Cnes qui, selon lui, ‘a toujours été militante sans condition de la concertation entre les secteurs public et privé’. Aussi a-t-il pris à témoin tous les services compétents de l’Etat avec qui il déclare avoir régulièrement échangé durant les années 2007 et 2008, en vain. ‘Cependant, il faut avouer qu’il y a des moments pour dialoguer et il y en a d’autres où il faut agir, avant qu’il ne soit trop tard’, a-t-il souligné.
Le président du Cnp Baïdy Agne avait soutenu récemment qu’il n’y a pas de discrimination dans le règlement de la dette budgétisée en ces termes : ‘s’agissant de la dette budgétisée, le ministère de l’Economie et des Finances a tout à fait raison de dire que les entreprises ont été payées’. Si dans cette logique, M. Agne peut tourner la page parce que les entreprises du Cnp ont été payées sur le chapitre ‘dette budgétisée’, ce n’est pas le cas pour les entreprises de la Cnes qui continuent de réclamer leur argent. ‘Nous, entreprises membres de la Cnes, nous ne pouvons pas tourner la page car nous n’avons pas été payés ’, a insisté Abd’El Kader Ndiaye. ‘Ce ne sont pas Jls, Cde, Geaur, Csti, Citap, ou autres qui sont en train de fermer des chantiers et de réduire leurs charges fixes qui vont soutenir le contraire. Il s’agit là de situation vérifiable auprès des intéressés membres de notre syndicat’, a-t-il ajouté.
Pour lui, ‘le débat ne se pose pas en termes de quotas de paiements ou de représentativité, mais plutôt en termes d’équité, de transparence et de respect des principes de comptabilité publique’. ‘Aujourd’hui, plus que jamais la solidarité mue par l’instinct de conservation devrait être notre seule raison’, a-t-il indiqué.
‘En définitive, nous voudrions souligner que s’il y a des problèmes de sincérité du budget, de manipulations ou de détournements d’objectifs ou de crédits, ces maux ne relèvent pas de la responsabilité du secteur privé qui, en dernier ressort, ne demande qu’à être rétabli dans ses droits’, a conclu le président du Snbtp.
source walfadjri
Parlant du débat sur le dialogue, M. Ndiaye, par ailleurs président du Syndicat national des entreprises du bâtiment et des travaux publics (Snbtp), réaffirme la position de la Cnes qui, selon lui, ‘a toujours été militante sans condition de la concertation entre les secteurs public et privé’. Aussi a-t-il pris à témoin tous les services compétents de l’Etat avec qui il déclare avoir régulièrement échangé durant les années 2007 et 2008, en vain. ‘Cependant, il faut avouer qu’il y a des moments pour dialoguer et il y en a d’autres où il faut agir, avant qu’il ne soit trop tard’, a-t-il souligné.
Le président du Cnp Baïdy Agne avait soutenu récemment qu’il n’y a pas de discrimination dans le règlement de la dette budgétisée en ces termes : ‘s’agissant de la dette budgétisée, le ministère de l’Economie et des Finances a tout à fait raison de dire que les entreprises ont été payées’. Si dans cette logique, M. Agne peut tourner la page parce que les entreprises du Cnp ont été payées sur le chapitre ‘dette budgétisée’, ce n’est pas le cas pour les entreprises de la Cnes qui continuent de réclamer leur argent. ‘Nous, entreprises membres de la Cnes, nous ne pouvons pas tourner la page car nous n’avons pas été payés ’, a insisté Abd’El Kader Ndiaye. ‘Ce ne sont pas Jls, Cde, Geaur, Csti, Citap, ou autres qui sont en train de fermer des chantiers et de réduire leurs charges fixes qui vont soutenir le contraire. Il s’agit là de situation vérifiable auprès des intéressés membres de notre syndicat’, a-t-il ajouté.
Pour lui, ‘le débat ne se pose pas en termes de quotas de paiements ou de représentativité, mais plutôt en termes d’équité, de transparence et de respect des principes de comptabilité publique’. ‘Aujourd’hui, plus que jamais la solidarité mue par l’instinct de conservation devrait être notre seule raison’, a-t-il indiqué.
‘En définitive, nous voudrions souligner que s’il y a des problèmes de sincérité du budget, de manipulations ou de détournements d’objectifs ou de crédits, ces maux ne relèvent pas de la responsabilité du secteur privé qui, en dernier ressort, ne demande qu’à être rétabli dans ses droits’, a conclu le président du Snbtp.
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