
En novembre 2023, le premier entrepreneur a prêté une somme importante pour soutenir l’organisation des élections législatives anticipées. Un mois plus tard, en décembre, un autre homme d’affaires a accordé un prêt à un taux inférieur à celui du marché, afin d’aider l’État à stabiliser ses finances.
Ces gestes, qui auraient pu être salués comme des actes de solidarité nationale, ont pourtant suscité des controverses. Certains voient en eux une tentative d’influence sur les décisions publiques, tandis que d’autres estiment qu’ils illustrent simplement l’engagement du secteur privé envers la stabilité du pays.
Ces débats posent une question cruciale : dans un Sénégal où l’affairisme d’État est censé être révolu, comment l’État peut-il concilier sa quête d’autonomie financière avec la contribution des acteurs économiques ? Les chefs d’entreprise qui soutiennent le pays, doivent-ils être systématiquement suspectés ou plutôt encouragés ?
Ces gestes, qui auraient pu être salués comme des actes de solidarité nationale, ont pourtant suscité des controverses. Certains voient en eux une tentative d’influence sur les décisions publiques, tandis que d’autres estiment qu’ils illustrent simplement l’engagement du secteur privé envers la stabilité du pays.
Ces débats posent une question cruciale : dans un Sénégal où l’affairisme d’État est censé être révolu, comment l’État peut-il concilier sa quête d’autonomie financière avec la contribution des acteurs économiques ? Les chefs d’entreprise qui soutiennent le pays, doivent-ils être systématiquement suspectés ou plutôt encouragés ?