Les jours passent et se ressemblent pour les organes de la presse privée. Et le monstre ne semble pas donner l’impression de vouloir céder de sitôt. Car, après la mise à sac des quotidiens l’As et 24 Heures Chrono dimanche dernier et les menaces avant-hier contre le journal le Populaire et son directeur de publication, Yakham C. N. Mbaye, les ennemis de la liberté de la presse sont décidés à poursuivre leur sale besogne. À en croire à Ibrahima Khaliloulah Ndiaye, porte-parole du Comité pour la défense et la protection des journalistes (Cdpj) qui a fait face à la presse hier à la suite de leur réunion, trois gaillards ont reçu une enveloppe de 2 millions et seraient sur le point d’exécuter une mission commando consistant à «corriger» Mamadou Diop, gérant du groupe «Futurs Médias» et Ahmet Aïdara, journaliste reporter à la Radio Futurs Médias. Selon le porte-parole du Comité, cette information leur est parvenue par le biais du taximan même qui transportait ces «tueurs à gage». Une menace prise très au sérieux par l’ensemble de la corporation des journalistes. Mamadou Ibra Kane, Directeur de la Rfm met l’Etat devant ses responsabilités et affirme qu’il va prendre les dispositions idoines pour assurer la protection de ses confrères. Même son de cloche du côté de Mamadou Diop. Joint depuis Paris où il se trouve en mission, le gérant du groupe «Futurs Médias» garde son sang-froid et appelle les journalistes de son entreprise et l’ensemble de leurs confrères à continuer leur travail dans la sérénité et le professionnalisme… Par ailleurs, la réunion d’hier a marqué la présence du porte-parole du président de la République. Me Amadou Sall n’a toutefois pas voulu dévoiler ce qui a été arrêté avec Me Wade, pour surmonter la crise entre le pouvoir et la presse.
Sur un autre plan, le Cdpj prend à témoin l’opinion nationale et internationale sur les menaces qui pèsent sur la presse et prend acte de la volonté du ministre de l’Intérieur par intérim, Me Madické Niang, qui s’est engagé dès hier soir à assurer la sécurité des membres du Comité ainsi que celle de leurs installations. Une mesure mise en œuvre dès hier soir, suite à la tentative d’attaque contre le directeur de publication du quotidien «Le Populaire». Le Comité est également informé d’un plan ourdi au plus haut sommet par des gens qui veulent se faire passer pour des éléments de la police, pour violenter les journalistes et les retenir en otage.
Sur un autre plan, le Cdpj prend à témoin l’opinion nationale et internationale sur les menaces qui pèsent sur la presse et prend acte de la volonté du ministre de l’Intérieur par intérim, Me Madické Niang, qui s’est engagé dès hier soir à assurer la sécurité des membres du Comité ainsi que celle de leurs installations. Une mesure mise en œuvre dès hier soir, suite à la tentative d’attaque contre le directeur de publication du quotidien «Le Populaire». Le Comité est également informé d’un plan ourdi au plus haut sommet par des gens qui veulent se faire passer pour des éléments de la police, pour violenter les journalistes et les retenir en otage.