Jeudi 30 avril 2009. Le gouvernement du Sénégal a son 6e patron. Souleymane Ndéné Ndiaye, il se nomme. Un nom sur qui les parieurs n’auraient jamais misé. Mais Wade, comme il sait le faire, vient encore de tromper son monde. Jusque-là Ministre de l’Economie maritime, l’enfant de Guinguinéo est bombardé Premier ministre du Sénégal.
L’émotion était palpable sur le visage de Ndéné qui, sorti de son audience avec le chef de l’Etat ne tarissait pas d’éloges à l’endroit de ce dernier qui lui a fait cet honneur jamais rêvé. Sitôt installé, les commentaires vont bon train. « Il ne durera pas à la primature », prédisent les pessimistes. Lui ne s’en émeut guère et dit avoir la confiance du président de la République. Et celle de Karim Wade d’avec qui il n’est pas en odeur de sainteté ? Ndéné maintient les propos qui faisaient de lui l’homme à abattre. Dans un passé récent, l’avocat se démarquait de l’organisation –Génération du concret - du fils du président Wade et ne se voit pas derrière l’actuel ministre de l’Energie. Le nouveau chef du gouvernement du Sénégal maintient ses diatribes contre Wade fils. Qui, soulignons-le, a été battu à plate couture chez lui lors des élections locales alors que Ndéné a été plébiscité chez lui, à Guinguinéo.
Les urgences se précipitent à la porte de Jules. Qui, reste Jules. Malgré les nouvelles charges. Un premier ministre qui ne dit pas non à un parrainage d’un gala de lutte. Les amateurs de lutte se rappellent la signature de contrat du combat Papa Sow –Zoss qui n’avait autre cadre que la…Primature. Une première au Sénégal. Un chef de gouvernement toujours prêt à honorer de sa présence un match de football de navétanes. Les soirées de Gala ne sont pas en reste. Les inconditionnels de la télévision se remémorent les pas de danses esquissés par le Premier ministre lors des innombrables soirées auxquelles il a pris part.
Eh oui, il est resté le même. Il veut imprimer sa marque. Et son style. Son crédo : être à la disposition des populations et avoir les pieds sur terre. Mais son embonpoint en prend un coup sacré. Là où des premiers ministres gagnent en poids, Souleymane n’est pas loin du svelte. La mission en vaut la chandelle. C’est peut être ce qui a aidé Souleymane Ndéné à battre le record de longévité de ses prédécesseurs à ce poste. Et cerise sur le gâteau : le maire de Guinguinéo est nommé Directeur de campagne du candidat Wade. Comme pour dire qu’il a pris du galon mais attention. « Le cimetière de Touba est plein de gens que l'on croyait indispensables». C’est lui-même qui le dit. Donc…
Abdou K. Cissé
L’émotion était palpable sur le visage de Ndéné qui, sorti de son audience avec le chef de l’Etat ne tarissait pas d’éloges à l’endroit de ce dernier qui lui a fait cet honneur jamais rêvé. Sitôt installé, les commentaires vont bon train. « Il ne durera pas à la primature », prédisent les pessimistes. Lui ne s’en émeut guère et dit avoir la confiance du président de la République. Et celle de Karim Wade d’avec qui il n’est pas en odeur de sainteté ? Ndéné maintient les propos qui faisaient de lui l’homme à abattre. Dans un passé récent, l’avocat se démarquait de l’organisation –Génération du concret - du fils du président Wade et ne se voit pas derrière l’actuel ministre de l’Energie. Le nouveau chef du gouvernement du Sénégal maintient ses diatribes contre Wade fils. Qui, soulignons-le, a été battu à plate couture chez lui lors des élections locales alors que Ndéné a été plébiscité chez lui, à Guinguinéo.
Les urgences se précipitent à la porte de Jules. Qui, reste Jules. Malgré les nouvelles charges. Un premier ministre qui ne dit pas non à un parrainage d’un gala de lutte. Les amateurs de lutte se rappellent la signature de contrat du combat Papa Sow –Zoss qui n’avait autre cadre que la…Primature. Une première au Sénégal. Un chef de gouvernement toujours prêt à honorer de sa présence un match de football de navétanes. Les soirées de Gala ne sont pas en reste. Les inconditionnels de la télévision se remémorent les pas de danses esquissés par le Premier ministre lors des innombrables soirées auxquelles il a pris part.
Eh oui, il est resté le même. Il veut imprimer sa marque. Et son style. Son crédo : être à la disposition des populations et avoir les pieds sur terre. Mais son embonpoint en prend un coup sacré. Là où des premiers ministres gagnent en poids, Souleymane n’est pas loin du svelte. La mission en vaut la chandelle. C’est peut être ce qui a aidé Souleymane Ndéné à battre le record de longévité de ses prédécesseurs à ce poste. Et cerise sur le gâteau : le maire de Guinguinéo est nommé Directeur de campagne du candidat Wade. Comme pour dire qu’il a pris du galon mais attention. « Le cimetière de Touba est plein de gens que l'on croyait indispensables». C’est lui-même qui le dit. Donc…
Abdou K. Cissé