Haby Dieng prépare ses valises. Pendant six semaines, cette jeune femme de 30 ans habitant à Massy est restée bloquée au Sénégal, son pays d’origine. Elle est pourtant en règle sur le plan administratif. Son seul problème est d’avoir… perdu du poids! Explication : son visage amaigri ne ressemble plus exactement à celui qui figure sur la photo de sa carte de séjour, délivrée en 2003.
La compagnie aérienne sur laquelle devait voyager Haby soupçonne un faux document. « La différence de poids? Bah, c’est simplement que j’étais enceinte au moment du cliché », raconte Haby. Hier, des démarches administratives ont enfin été engagées pour que cette maman de deux petits enfants, qui l’attendent en France, obtienne un visa consulaire.
Tout commence au mois d’août. Haby va voir des proches en Afrique. Elle part en avion. Tout se passe bien. Le 3 septembre, elle s’apprête à revenir en France. Ses deux filles, qu’elle élève seule, âgées de 6 et 7 ans et nées à Lagny (Seine-et-Marne), s’apprêtent à effectuer leur rentrée scolaire. Mais, à l’aéroport de Dakar, c’est l’incompréhension. Haby n’est pas autorisée à s’envoler. Le transporteur demande une authentification de sa carte de séjour aux autorités françaises.
Cette vérification atterrit… en Seine-et-Marne, le département où Haby habitait au moment de l’obtention de ses papiers, alors que seule la préfecture de l’Essonne, où elle réside actuellement, peut débloquer la situation. « J’ai mis du temps à faire enregistrer mon déménagement car, au moment de mon divorce, je suis allée d’hôtels en foyers. J’étais en règle, c’était le plus important », explique la jeune femme.
En attendant, les semaines défilent. Et un imbroglio supplémentaire apparaît : Haby reçoit, en France, une convocation à la sous-préfecture de Palaiseau, pour le 13 octobre. On lui demande de venir chercher sa nouvelle carte de séjour, mentionnant son adresse à Massy… alors qu’elle est toujours bloquée à Dakar !
Alors Haby patiente. Elle est obligée de rester dans sa famille au Sénégal. En France, ses deux filles sont gardées par une cousine. « Privées de leur mère, elles ont beaucoup souffert psychologiquement. La plus petite ne mange plus », atteste Martine Baudoz, présidente de l’association francilienne Aide et assistance aux documents administratifs, qui a épaulé Haby.
Aujourd’hui, la maman a retrouvé le moral. Demain, le consulat de France au Sénégal doit lui délivrer un visa. « J’ai hâte de retrouver mes enfants. La plus jeune croit que je l’ai abandonnée. C’est très dur à supporter. Mais mes filles m’ont dit qu’elles avaient beaucoup de dessins pour moi. Je vais être gâtée ! » s’exclame, la voix émue, Haby."
politicosn.com
La compagnie aérienne sur laquelle devait voyager Haby soupçonne un faux document. « La différence de poids? Bah, c’est simplement que j’étais enceinte au moment du cliché », raconte Haby. Hier, des démarches administratives ont enfin été engagées pour que cette maman de deux petits enfants, qui l’attendent en France, obtienne un visa consulaire.
Tout commence au mois d’août. Haby va voir des proches en Afrique. Elle part en avion. Tout se passe bien. Le 3 septembre, elle s’apprête à revenir en France. Ses deux filles, qu’elle élève seule, âgées de 6 et 7 ans et nées à Lagny (Seine-et-Marne), s’apprêtent à effectuer leur rentrée scolaire. Mais, à l’aéroport de Dakar, c’est l’incompréhension. Haby n’est pas autorisée à s’envoler. Le transporteur demande une authentification de sa carte de séjour aux autorités françaises.
Cette vérification atterrit… en Seine-et-Marne, le département où Haby habitait au moment de l’obtention de ses papiers, alors que seule la préfecture de l’Essonne, où elle réside actuellement, peut débloquer la situation. « J’ai mis du temps à faire enregistrer mon déménagement car, au moment de mon divorce, je suis allée d’hôtels en foyers. J’étais en règle, c’était le plus important », explique la jeune femme.
En attendant, les semaines défilent. Et un imbroglio supplémentaire apparaît : Haby reçoit, en France, une convocation à la sous-préfecture de Palaiseau, pour le 13 octobre. On lui demande de venir chercher sa nouvelle carte de séjour, mentionnant son adresse à Massy… alors qu’elle est toujours bloquée à Dakar !
Alors Haby patiente. Elle est obligée de rester dans sa famille au Sénégal. En France, ses deux filles sont gardées par une cousine. « Privées de leur mère, elles ont beaucoup souffert psychologiquement. La plus petite ne mange plus », atteste Martine Baudoz, présidente de l’association francilienne Aide et assistance aux documents administratifs, qui a épaulé Haby.
Aujourd’hui, la maman a retrouvé le moral. Demain, le consulat de France au Sénégal doit lui délivrer un visa. « J’ai hâte de retrouver mes enfants. La plus jeune croit que je l’ai abandonnée. C’est très dur à supporter. Mais mes filles m’ont dit qu’elles avaient beaucoup de dessins pour moi. Je vais être gâtée ! » s’exclame, la voix émue, Haby."
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