Aussi demandera-t-elle à ses sœurs de se lancer dans des entreprises génératrices de revenus aptes à leur permettre de prendre en main leur propre développement économique. ‘ Il faut que vous arriviez à vous libérer des 1 000 francs et autres tee-shirts que les politiciens vous donnent pour que vous les suiviez dans les meetings et autres manifestations’, dit-elle. Et Awa Diop de poursuivre pour dire que c’est pour accompagner ses sœurs dans le chemin du développement qu’elle a mis en place une fondation dite ‘Fondation Awa Diop’ et qui se veut une structure apolitique. Laquelle fondation, dit-elle, a déjà recruté des experts de la microfinance pour accompagner les femmes dans leurs activités de développement. Par conséquent, elle leur demandera d’élaborer des projets et de les soumettre à la fondation qui se chargera de les étudier et de les financer.
Quant aux représentants de mouvements féminins qui se sont succédé au parloir, elles ont presque toutes décrié les conditions d’octroi des financements et surtout les forts taux de remboursement. Aussi, ces représentantes de mouvement de se dire d’avis que tout crédit qui veut accompagner les femmes doit être souple et assorti de conditions douces dans le remboursement. Les difficultés d’accès au crédit ont aussi été soulevées par les associations féminines venues du milieu rural.
A toutes ses doléances la présidente du mouvement Jigeen Jëf répondra avec assurance. En effet comme elle l’a fait avec les femmes de Ziguinchor, Awa Diop Gabon demandera aux thiessoises de se regrouper en associations et cellules pour élaborer des projets bancables à lui soumettre. ‘Vos projets seront étudiés par des experts que nous avons recrutés et nous nous chargerons de financer vos projets’, a-t-elle promis. Toutefois, elle leur demandera de respecter les engagements qu’elles auront à prendre avec la fondation. De son coté, elle s’est engagé à aller à la recherche de partenaires pour l’accompagner dans son combat d’appui au développement de la femme par le biais de la microfinance.
Sidy DIENG
Source Walfadjri
Quant aux représentants de mouvements féminins qui se sont succédé au parloir, elles ont presque toutes décrié les conditions d’octroi des financements et surtout les forts taux de remboursement. Aussi, ces représentantes de mouvement de se dire d’avis que tout crédit qui veut accompagner les femmes doit être souple et assorti de conditions douces dans le remboursement. Les difficultés d’accès au crédit ont aussi été soulevées par les associations féminines venues du milieu rural.
A toutes ses doléances la présidente du mouvement Jigeen Jëf répondra avec assurance. En effet comme elle l’a fait avec les femmes de Ziguinchor, Awa Diop Gabon demandera aux thiessoises de se regrouper en associations et cellules pour élaborer des projets bancables à lui soumettre. ‘Vos projets seront étudiés par des experts que nous avons recrutés et nous nous chargerons de financer vos projets’, a-t-elle promis. Toutefois, elle leur demandera de respecter les engagements qu’elles auront à prendre avec la fondation. De son coté, elle s’est engagé à aller à la recherche de partenaires pour l’accompagner dans son combat d’appui au développement de la femme par le biais de la microfinance.
Sidy DIENG
Source Walfadjri