Le Dialogue national a vécu. Il a rendu ce mardi ses conclusions au chef de l’Etat. Le conclave appelé par le Président Macky Sall au CICAD, propose le 2 juin pour le 1e tour de la Présidentielle. La reprise du processus pour réexaminer le cas de Karim Wade et des recalés, figure dans les conclusions. Il en est de la proposition faite, de permettre à Macky Sall de rester aux affaires jusqu’à l’installation du président élu.
En termes clairs, Macky Sall reste au Palais jusqu’au-delà du 2 juin. Cette dernière proposition tout comme celle consistant à rouvrir la réception des candidatures, pourraient se heurter à la volonté du Conseil constitutionnel. Les 7 sages avaient, en effet, dans la dernière décision, arrêté la liste à 19 candidats sans Karim Wade. Ils avaient aussi demandé au chef de l’Etat, de fixer la date du scrutin, « dans les meilleurs délais ».
Pour certains constitutionnalistes, « meilleurs délais » renvoie juste au laps de temps séparant la prestation de serment à la passation de pouvoir. Non, répliquent les proches du chef de l’Etat, Macky Sall reste, selon l’article 36 en son alinéa 2, aux affaires jusqu’à l’arrivée du président de la République élu. Dans cette opposition, nombreux sont ceux qui craignent que le Conseil constitutionnel tranche à la défaveur du Dialogue national.
En vérité, dans cette querelle d’école, il reste clair qu’en recourant au Dialogue national, Macky Sall a voulu, en toute évidence, faire prévaloir la raison d’Etat. Cette même raison d’Etat qui fait qu’à Touba, une seule liste est en vigueur aux Locales, en toute violation de la loi. Cet état de fait n’a jamais été décrié. Toute la classe se plie jusque-là, à cette norme instaurée par l’autorité dans la cité sainte. C’est dans cet esprit qu’il faudra, sûrement, comprendre l’irruption du dialogue politique dans le processus électoral.
D'après le journal "Point Actu", interrompu avec la plainte du candidat invalidé Karim Wade, le processus électoral pourrait, de nouveau, être rudement éprouvé. Des sources diverses comme le Département d'État américain, la BBC et le El Jazeera, affirment que les candidats Amadou Bâ, Khalifa Ababacar Sall et Pape Djibril Fall, dont les candidatures à l'élection présidentielle sont déjà validées par le Conseil constitutionnel, possèdent deux ou trois nationalités.
Si le candidat de la coalition « Khalifa 2024 » s’efforce depuis quelques temps de démentir la révélation du quotidien « Direct news », en brandissant, par exemple, des visas apposés sur son passeport, il reste que le décret prouvant qu’il n’est plus de nationalité française, n’est pas jusque-là exhibée. C’est à croire que la gangrène des doubles ou triples nationalités est aussi profonde qu’on ne l’a jamais crue. C’est pourquoi, la reprise du processus semble s’imposer, même s’il est en violation de la loi. Il s’agit ici de préserver la paix et la stabilité, donc les intérêts supérieurs de la nation, au détriment d’un respect inévitablement fatal du droit.
En clair, les propositions du dialogue national aident à se passer d’une crise aux conséquences incalculables sur la paix et la stabilité et la paix. Hier, mercredi, en Conseil des ministres, le Président a acté le projet de loi d’amnistie qui, à terme, vise à libérer Ousmane Sonko, Bassirou Diomaye Faye et plusieurs autres membres de Pastef, présumés coupables d’actes terroristes et autres, tendant à déstabiliser le pays. La loi n’est pas encore votée, mais qu’on l’avoue ou pas, elle contribuera grandement à apaiser l’espace public.
D’ailleurs, ce n’est pas la première fois que la loi est violée avec l’assentiment de tout le monde. A Touba, la seule liste de la mouvance présidentielle est en compétition aux Locales, en plus, le Conseil municipal ne respecte pas la parité. Mais, personne dans la classe comme dans l’opinion, ne s’en offusque.
En termes clairs, Macky Sall reste au Palais jusqu’au-delà du 2 juin. Cette dernière proposition tout comme celle consistant à rouvrir la réception des candidatures, pourraient se heurter à la volonté du Conseil constitutionnel. Les 7 sages avaient, en effet, dans la dernière décision, arrêté la liste à 19 candidats sans Karim Wade. Ils avaient aussi demandé au chef de l’Etat, de fixer la date du scrutin, « dans les meilleurs délais ».
Pour certains constitutionnalistes, « meilleurs délais » renvoie juste au laps de temps séparant la prestation de serment à la passation de pouvoir. Non, répliquent les proches du chef de l’Etat, Macky Sall reste, selon l’article 36 en son alinéa 2, aux affaires jusqu’à l’arrivée du président de la République élu. Dans cette opposition, nombreux sont ceux qui craignent que le Conseil constitutionnel tranche à la défaveur du Dialogue national.
En vérité, dans cette querelle d’école, il reste clair qu’en recourant au Dialogue national, Macky Sall a voulu, en toute évidence, faire prévaloir la raison d’Etat. Cette même raison d’Etat qui fait qu’à Touba, une seule liste est en vigueur aux Locales, en toute violation de la loi. Cet état de fait n’a jamais été décrié. Toute la classe se plie jusque-là, à cette norme instaurée par l’autorité dans la cité sainte. C’est dans cet esprit qu’il faudra, sûrement, comprendre l’irruption du dialogue politique dans le processus électoral.
D'après le journal "Point Actu", interrompu avec la plainte du candidat invalidé Karim Wade, le processus électoral pourrait, de nouveau, être rudement éprouvé. Des sources diverses comme le Département d'État américain, la BBC et le El Jazeera, affirment que les candidats Amadou Bâ, Khalifa Ababacar Sall et Pape Djibril Fall, dont les candidatures à l'élection présidentielle sont déjà validées par le Conseil constitutionnel, possèdent deux ou trois nationalités.
Si le candidat de la coalition « Khalifa 2024 » s’efforce depuis quelques temps de démentir la révélation du quotidien « Direct news », en brandissant, par exemple, des visas apposés sur son passeport, il reste que le décret prouvant qu’il n’est plus de nationalité française, n’est pas jusque-là exhibée. C’est à croire que la gangrène des doubles ou triples nationalités est aussi profonde qu’on ne l’a jamais crue. C’est pourquoi, la reprise du processus semble s’imposer, même s’il est en violation de la loi. Il s’agit ici de préserver la paix et la stabilité, donc les intérêts supérieurs de la nation, au détriment d’un respect inévitablement fatal du droit.
En clair, les propositions du dialogue national aident à se passer d’une crise aux conséquences incalculables sur la paix et la stabilité et la paix. Hier, mercredi, en Conseil des ministres, le Président a acté le projet de loi d’amnistie qui, à terme, vise à libérer Ousmane Sonko, Bassirou Diomaye Faye et plusieurs autres membres de Pastef, présumés coupables d’actes terroristes et autres, tendant à déstabiliser le pays. La loi n’est pas encore votée, mais qu’on l’avoue ou pas, elle contribuera grandement à apaiser l’espace public.
D’ailleurs, ce n’est pas la première fois que la loi est violée avec l’assentiment de tout le monde. A Touba, la seule liste de la mouvance présidentielle est en compétition aux Locales, en plus, le Conseil municipal ne respecte pas la parité. Mais, personne dans la classe comme dans l’opinion, ne s’en offusque.