La polémique a débuté il y a une dizaine de jours lorsque Laurence Rossignol, ministre du Droit des femmes, s'est exprimée contre la mise en vente de vêtements qui cachent le corps des femmes. Et la ministre a aggravé son cas en établissant cette comparaison: "Il y a des femmes qui choisissent, il y avait aussi des nègres américains qui étaient pour l'esclavage." Depuis, les réactions fusent.
Française et musulmane, Mélanie Georgiades, alias Diam's, a revendiqué sur Twitter sa liberté de s'habiller comme elle le souhaite. "Déjà, très jeune, j'ai eu envie d'indépendance et de liberté... Adolescente, j'avais un fort caractère et j'ai toujours décidé pour moi, sans laisser les autres me guider. Alors, hier comme aujourd'hui, mon corps m'appartient, au même titre que toutes les femmes, et je l'habille comme bon me semble. Pourquoi décidérait-on à ma place de qui est bon ou mauvais pour moi?"
La jeune femme porte le voile depuis 2008. "Je porte le voile de mon plein gré et m'étonne encore d'être méprisée pour cela", précise Mélanie. "D'un côté, j'entends qu'on revendique une liberté totale pour les femmes, qu'on a le droit de s'habiller, de sortir, de disposer de notre corps comme nous le voulons. Et de l'autre, on débat pour interdire le port du voile, et museler ainsi ma liberté de choisir tout en méprisant mes convictions religieuses." Elle s'étonne: "Il est si rare d'entendre un personnage public ou médiatique dire clairement: Elles ont le droit de s'habiller comme elles l'ont choisi."
TF1
Française et musulmane, Mélanie Georgiades, alias Diam's, a revendiqué sur Twitter sa liberté de s'habiller comme elle le souhaite. "Déjà, très jeune, j'ai eu envie d'indépendance et de liberté... Adolescente, j'avais un fort caractère et j'ai toujours décidé pour moi, sans laisser les autres me guider. Alors, hier comme aujourd'hui, mon corps m'appartient, au même titre que toutes les femmes, et je l'habille comme bon me semble. Pourquoi décidérait-on à ma place de qui est bon ou mauvais pour moi?"
La jeune femme porte le voile depuis 2008. "Je porte le voile de mon plein gré et m'étonne encore d'être méprisée pour cela", précise Mélanie. "D'un côté, j'entends qu'on revendique une liberté totale pour les femmes, qu'on a le droit de s'habiller, de sortir, de disposer de notre corps comme nous le voulons. Et de l'autre, on débat pour interdire le port du voile, et museler ainsi ma liberté de choisir tout en méprisant mes convictions religieuses." Elle s'étonne: "Il est si rare d'entendre un personnage public ou médiatique dire clairement: Elles ont le droit de s'habiller comme elles l'ont choisi."
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