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« Dieu A Déjà Décidé Du Vainqueur De La Présidentielle De 2012″, Selon Un Imam

L’imam ratib de la grande mosquée de Tambacounda, Thierno Souleymane Agne, a déclaré mercredi dans son sermon suivant la prière de l’Aïd el Fitr que Dieu a déjà décidé de la personne qui sera portée à la tête du pays à l’issue de l’élection présidentielle de 2012, appelant les populations à accepter la volonté divine.


Rédigé par leral.net le Jeudi 1 Septembre 2011 à 02:55 commentaire(s)|

'’On s’achemine vers la Tabaski et les prochaines élections. Dieu a déjà décidé de celui qui sera à la tête du pays’’, a dit Thierno Souleymane Agne, dans son sermon prononcé en peul à la place Salikénié, un des 15 lieux de prières répertoriés à travers la commune de Tambacounda.

Il a aussi formulé des prières pour la personne qui sera élue président en 2012 et a invité la population à accepter la volonté divine qui se sera manifestée à travers le vote des électeurs.

L’Imam Agne a, en outre, fustigé certains comportements qui ne sont pas conformes aux recommandations de l’islam, et qui sont de nature à nuire aux relations entre frères musulmans. Il a cité, à ce propos, le mensonge et le non-respect des engagements.

Thierno Souleymane Agne a également formulé des prières pour le chef de l’Etat, le gouvernement et tout le pays. Ces prières portent notamment, sur l’unité des cœurs et des esprits, ainsi que le développement du pays.

L’Imam a rappelé aux fidèles la pratique de la zakat-el-fitr (l’aumône de rupture du jeûne) dont doit s’acquitter chaque musulman qui en a les moyens.

L’adjoint au gouverneur de Tambacounda, Moustapha Ndiaye, s’est réjoui d’être à la place Salikénié pour représenter le gouvernement et le chef de l’Etat. M. Ndiaye s’est félicité de la ’’célébration à l’unisson’’, de l’Aïd, par une grande partie de la communauté musulmane sénégalaise.

Il a salué, par la même occasion, ‘’l’union et la parfaite harmonie des différentes populations qui constituent la Ummah islamique au Sénégal’’.

Dans l’après-midi, le gouverneur, accompagné, d’une délégation de chefs de services, effectuera une visite de courtoisie chez les dignitaires religieux de la commune et du département de Tambacounda.

Une partie des musulmans avait fêté l’Aïd el Fitr mardi.

( Les News )


1.Posté par fada le 01/09/2011 08:47 | Alerter
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Conclusion: pas besoin de se déplacer pour aller voter!!

2.Posté par SENEGALAIS le 01/09/2011 08:55 | Alerter
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SOIT L''''IMAM NE NOUS APPREND RIEN
SOIT C''''EST VOTRE TITRE QUI EST NUL

3.Posté par Daour KONATE le 01/09/2011 09:09 | Alerter
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Cet iman est un as dans l'art des contorsions ou alors il ne s'écoute pas parler. D'abord il fustige le mensonge et le non-respect des engagements et suivez son regard réprobateur vers un certain WADE Abdoulaye ("wax waxeet" et "les promosses n'engagent que ceux qui y croient"). Ensuite il formule des prières pour le chef de l'Etat, un certain Abdoulaye WADE. Il faut croire que WADE Abdoulaye et Abdoulaye WADE ne sont pas une seule et même personne !!!

4.Posté par Bujuman le 01/09/2011 12:50 | Alerter
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Pour gagner à Fatick, les bujumen de la localité demandent à A W de positionner un Diouf ou un Faye. A défaut, il n'aura même pas 2O %. Tous les partis le savent et ne s'en privent pas.

5.Posté par abdoulo le 01/09/2011 13:05 | Alerter
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NIASSE REK; ALHAMDOULILLAH POUR UNE TRANSITION EN PAIX !!!!!!!



A 60 kilomètres dans la région de Kaolack, dans l’arrondissement de Keur Madiabel, une mutation agricole est entrain de s’opérer dans un autre Keur, celui de Tapha et ses environs où vivent 400 âmes qui croient aux vertus de la terre et respirent une agriculture qui représente un modèle de pôle de développement. Reportage.
La piste ocre, sinueuse, cabossée, encore humide et trempée par endroits, déchire le tapis vert herbacé qui s’étend à perte de vue. Ici l’hivernage a tenu toutes ses promesses et sous le soleil qui darde ses rayons, par 40 degrés à l’ombre, nul besoin pour le bétail de parcourir de longues distances pour cueillir la promesse des fleurs, il lui suffit de se baisser. A force de contemplation, on arrive s’en sans rendre vraiment compte au bout de la piste ocre qui débouche sur une végétation dense qui, elle, abrite des cases et quelques bâtiment en dure : Keur Tapha !
Nous venons de parcourir près de 60 kilomètres dans la région de Kaolack pour arriver dans cette localité de 400 âmes, située dans l’arrondissement de Keur Madiabel précisément dans la Communauté rurale de Wack Ngouna, à quelque encablure de la frontière Nord gambienne dont le gouloumbou (fleuve Gambie) qui longe la localité témoigne de la proximité.
Le minaret qui troue et surplombe la végétation renseigne sur la religiosité des lieux et l’atmosphère solennelle qui se déroule dans la mosquée et au dehors en cette journée du 27 août, est de circonstance en cette période de Laylatoul Khadr (la nuit du destin) qui marque les derniers jours du ramadan. C’est la période que choisit chaque année l’ancien Premier ministre, Moustapha Niasse, pour communier dans toutes les dimensions de l’homme, avec les populations. C’est à peine si on remarque que c’est lui, là-bas, en boubou blanc, coiffé d’une toque et devisant sous un grand arbre devant la mosquée, avec quelques sages venus des 41 villages environnants du village pour la circonstance. « Si on devait évaluer la prospérité de Keur Tapha, je dirais que c’est sa dimension religieuse », avait lancé quelques minutes plus tôt, Moustapha Thiam, un jeune délégué du village.
En tant que natif de la localité, il est bien chez lui. Loin de la politique et de l’affluence qui baigne sa grande demeure en face de la mosquée, c’est un Niass en gentleman farmer (exploitant agricole), troquant son boubou contre une saharienne olive et des bottes de la même couleur, la tête couverte d’un bob noir, qui ressort quelques heures plus tard et s’achemine vers les exploitations autour.
Le Sénégal peut être sauvé
A mesure que les psalmodies du coran s’éloignent de notre portée, nous entrons de plein pied dans les exploitations agricoles qui s’étendent globalement sur quelque 70 hectares répartis en douze (12) périmètres numérotés de P1 (d’une superficie de 17 ha à P12) et plantés en maïs et en mil souna. Sur la base de méthodes scientifiques, ici on plante tard après un labourage profond « calculé au centimètre près ». Plus loin, derrière un mur d’eucalyptus, s’étend le P2 (d’une superficie de 12 ha) qui est planté cette année en arachide locale tandis que le P8 est occupé par l’arachide venant de Plaints (USA) alors que le P3 lui, titille le lac qui longe la localité. Quant au P12, il s’aperçoit au loin derrière le château d’eau qui appartient au village et l’alimente de manière gratuite et ce depuis le 04 février 1994 et « qui a été financé, équipé et qui est géré de manière privée », précise notre interlocuteur dont la fierté se dissimule mal sous le bob noir qui attise tout de même les rayons ultraviolets.
Encore en phase expérimentale, toutes ces réalisations sont parties intégrantes d’un projet d’envergure qui va comporter 7 forages dont deux sont déjà réalisés. Aussi, chaque année, il est cultivé ici du mil, du sorgho, de l’arachide, du bissap, du maïs et même du niébé, l’année dernière. Pour l’histoire, l’arachide américaine a cette particularité de donner des gousses de 3 à 4 graines et produisant plus d’huile et de tourteaux. Le must, c’est que la production résultant de ce projet est destiné aux populations à des fins sociales. Moustapha Thiam, le jeune délégué, avait donc raison.
A mesure que le maître des lieux nous guide à travers champs, nous prenons la mesure de l’investissement humain et financier qui a permis ses réalisations complètement autofinancées. Toutes les conditions semblent réunies ici pour réussir une agriculture efficace avec des variétés et des techniques venues d’ailleurs. L’anacarde de Californie dont les noix sont plus grosses que celles du pays a d’ailleurs trouvé sa place au niveau des périmètres 5 et 6 et qui participe du reboisement. Le climat en termes d’isoiète et de pluviométrie est celui de la Casamance et de la Gambie. Et pour ne rien gâcher, à -92 mètres dans le sol, Keur Tapha est en fait assis sur l’eau du fait du continental terminal.
En termes d’intégration, le projet comporte aussi un volet élevage notamment à 5 km de Kaolack où le périmètre de Cavin va accueillir une ferme moderne destinée à l’embouche bovine et à la production de lait, de beurre, entre autres. Outre le programme qui va permettre la création de 600 emplois au cours de la phase 2, il y a la volonté, à travers la création d’un centre de formation agricole, de s’occuper de la formation des paysans dans les nouvelles méthodes culturales modernes par l’utilisation de moyens scientifiques. C’est en tout cas ainsi que l’exploitant agricole qui se défend de faire de la politique ici, conçoit le développement du pays. « Si l’agriculture est pris en main au premier niveau, le Sénégal est sauvé parce qu’une partie de l’industrie est liée à la production agricole », déclare Moustapha Niasse qui, bien qu’attendu là-bas dans le village, consent à parcourir avec nous et ses collaborateurs Mme Ndour et M. Coly, tous ces périmètres, montant et descendant de voiture.
Mais il faut bien repartir et c’est avec peine qu’il s’est résolu à s’arracher de ces immensités verdoyantes et irradiantes, dans ce terroir de Mame Tapha Alassane, son fondateur en 1826, perdu au fin fond du Saloum, mais qui commence à gagner son autonomie grâce aux nombreuses réalisations en matière de santé, d’hydraulique, entre autres.