Revenant sur le différend qui les oppose à Alioune Ndoye, le directeur exécutif de l’Association des commerçants et industriels du Sénégal (Acis) Omar Cissé, soutient que ce dernier a décidé de reconstruire la mosquée, mais il compte au préalable les faire déguerpir pour y installer des cantines. Ce qui n’a pas de sens, a ses yeux.
« Nous reconnaissons que nous sommes sur la voie publique, mais c’est le gouverneur de l’époque, Thierno Birahim Ndao, qui nous a installes ici. Des cantines sont établies a la devanture de la mosquée, mais ils veulent que les nôtres soient déguerpis », accuse-t-il, avant d’ajouter qu’il ne se pose aucun problème d’accès à l’intérieur de la mosquée. « Nous sommes allés voir le préfet, nous avons essaye de discuter avec lui mais sans succès. Nous n’allons pas nous laisser faire. Cet édifice religieux qu’il veut construire, c’est nous qui l’entretenons », clame-t-il.
Cependant, il affirme qu’ils sont 300 personnes qui travaillent dans ces cantines. « Et du jour au lendemain, vous voulez les sortir pour installer les fils du Plateau. Nous faisons appel à la plus haute autorité pour qu’elle intervienne sur ce problème, car nous allons droit au mur. Nous sommes des Sénégalais bon teint et avons investi toutes nos économies ici », crie-t-il.
Par ailleurs, il est revenu sur la construction du centre commercial que le gouvernement avait annonce au marche Sandaga. « Vous vous rappelez que les autorités avaient dit qu’elles allaient construire un centre commercial. Tout a été rasé le 03 juin 2020 ; ca fait 7 mois et les travaux n’ont pas commence jusqu’à présent, alors qu’elles avaient dit que cela allait durer 2 ans. Tous les commerçants qu’ils avaient amenés au Champ des courses sont revenus à Sandaga, car on ne peut pas faire du commerce n’ importe où. Nous n’avons pas ou aller », indique-t-il.
Et Omar Cisse de poursuivre : « Nous allons rester ici. Quand on aura construit le centre commercial dans les règles de l’art, avec des contrats solides, nous allons céder la voie publique. Nous sommes d’accord pour la modernisation des marchés et acceptons de céder la voie publique, mais cela doit se faire pas à pas ».
Membre de l’Unacois Jappo, Pathé Kâ trouve anormal ce que le maire de Dakar-Plateau veut faire. « Il y a suffisamment d’espace derrière. La preuve, il a déjà fait la fondation et n’a enlevé aucune cantine, cela veut dire qu’il pourra continuer les travaux en laissant les cantines sur place. Nous jugeons qu’il y a un acharnement contre les commerçants ».
52 cantines sont concernées par la mesure de déguerpissement.
L’As
« Nous reconnaissons que nous sommes sur la voie publique, mais c’est le gouverneur de l’époque, Thierno Birahim Ndao, qui nous a installes ici. Des cantines sont établies a la devanture de la mosquée, mais ils veulent que les nôtres soient déguerpis », accuse-t-il, avant d’ajouter qu’il ne se pose aucun problème d’accès à l’intérieur de la mosquée. « Nous sommes allés voir le préfet, nous avons essaye de discuter avec lui mais sans succès. Nous n’allons pas nous laisser faire. Cet édifice religieux qu’il veut construire, c’est nous qui l’entretenons », clame-t-il.
Cependant, il affirme qu’ils sont 300 personnes qui travaillent dans ces cantines. « Et du jour au lendemain, vous voulez les sortir pour installer les fils du Plateau. Nous faisons appel à la plus haute autorité pour qu’elle intervienne sur ce problème, car nous allons droit au mur. Nous sommes des Sénégalais bon teint et avons investi toutes nos économies ici », crie-t-il.
Par ailleurs, il est revenu sur la construction du centre commercial que le gouvernement avait annonce au marche Sandaga. « Vous vous rappelez que les autorités avaient dit qu’elles allaient construire un centre commercial. Tout a été rasé le 03 juin 2020 ; ca fait 7 mois et les travaux n’ont pas commence jusqu’à présent, alors qu’elles avaient dit que cela allait durer 2 ans. Tous les commerçants qu’ils avaient amenés au Champ des courses sont revenus à Sandaga, car on ne peut pas faire du commerce n’ importe où. Nous n’avons pas ou aller », indique-t-il.
Et Omar Cisse de poursuivre : « Nous allons rester ici. Quand on aura construit le centre commercial dans les règles de l’art, avec des contrats solides, nous allons céder la voie publique. Nous sommes d’accord pour la modernisation des marchés et acceptons de céder la voie publique, mais cela doit se faire pas à pas ».
Membre de l’Unacois Jappo, Pathé Kâ trouve anormal ce que le maire de Dakar-Plateau veut faire. « Il y a suffisamment d’espace derrière. La preuve, il a déjà fait la fondation et n’a enlevé aucune cantine, cela veut dire qu’il pourra continuer les travaux en laissant les cantines sur place. Nous jugeons qu’il y a un acharnement contre les commerçants ».
52 cantines sont concernées par la mesure de déguerpissement.
L’As