Élève en classe de terminale, Ramatoulaye Thiam, 18 ans, n'oubliera pas de sitôt la mésaventure qu'elle a vécue avec Cheikh Diène. Parce que ce dernier, qui est aussi un élève de 17 ans, en classe de première, a terni son honneur à jamais, en publiant ses images obscènes sur les réseaux sociaux.
C'est pour cela qu'elle a attrait hier, vendredi, ce garçon devant le juge des flagrants délits de Dakar, pour des faits de collecte illicite et diffusion d’images contraires aux bonnes mœurs et usurpation d'identité.
Selon « Les Echos », dans cette histoire qui oppose ces deux jeunes, tout est parti d'une discussion sur Instagram. Après cet échange sur cette plateforme digitale, Cheikh Diène, sous un faux compte du nom de Dibor, pour appâter Ramatoulaye Thiam, l'a invitée sur WhatsApp. Ce que cette dernière a accepté, tout en ignorant qu'elle communiquait avec un garçon.
Ce faisant, elle lui a envoyé ses vidéos obscènes. Et dès qu'il a reçu ces images pornographiques, Cheikh Diène a commencé à faire chanter la fille. Ainsi, il l’invitait à coucher avec lui pour ne pas divulguer les images. Mais, il n'a pas tenu sa promesse, car il les a partagées avec d'autres personnes. Mieux encore, il a vendu les vidéos obscènes à Kocc Barma. Ce dernier, à son tour, les a publiées sur son site dénommé "Seneporno".
Ramatoulaye Thiam, interrogée devant le tribunal, est revenue sur les faits. «Il a menacé de publier mes vidéos obscènes si je ne couchais pas avec lui. C'est après ça qu'il m'a révélé qu'en réalité, je discutais avec un homme. Quand je lui ai envoyé les vidéos, c'était juste pour qu'il les visionne, mais il les a enregistrées. Il les a vendues à Kocc Barma. Ce dernier les a publiées. Et à cause de ça, mon père m'a chassée de chez moi lorsqu'il l'a su. Quand on a demandé à Kocc Barma de les supprimer, il ne l'a pas fait», a-t-elle expliqué, avant de se faire rabrouer par la juge.
«Vous avez intérêt à revoir votre comportement puisque vous ignorez ce que vous allez devenir dans le futur. Tout ce qui est publié sur internet, reste là-bas pour toujours», l’a-t-elle sermonnée.
De son côté, son bourreau Cheikh Diène a fait montre d'une mauvaise foi inouïe à la barre, en soutenant n'avoir jamais donné de rendez-vous à la victime pour coucher avec elle.
«Quelques jours après qu'elle m'a envoyé les vidéos, je l'ai invitée à passer me voir, mais c'était sans condition. La seconde fois que je l'ai invitée, elle m'a confié qu'elle voyait ses règles. C'est elle qui m'avait proposé un plan à trois avec une autre de ses amies, pour coucher avec elles», s'est défendu le mis en cause
Avocat de la partie civile, Me François Senghor a expliqué que le prévenu soutient avoir prêté son portable à des amis, alors que l'enquête a révélé que le numéro de téléphone qui est à l'origine de ce partage, lui appartient.
«C'est à Cheikh Diène aussi que le portable appartient. Les faits lui sont imputables. Il a fallu que ma cliente débourse 300 euros pour que ces vidéos ne soient pas publiées. Mais qu'est-ce qui nous dit qu'il n'a pas profité de cet argent ?», fulmine la robe noire, qui lui réclame 2 millions de dommages et intérêts pour le compte de sa cliente.
Le procureur, convaincu de sa culpabilité, a requis 6 mois de prison ferme contre Cheikh Diène. Pour la défense de celui-ci, Me Bassirou Sakho a sollicité la clémence du tribunal. L'avocat a reconnu que son client a été retrouvé avec un portable contenant des images pornographiques. Le tribunal l'a finalement condamné à 2 ans d'emprisonnement, dont 1 mois ferme. Il doit payer à sa victime la somme de 1 million FCfa à titre de réparation.
C'est pour cela qu'elle a attrait hier, vendredi, ce garçon devant le juge des flagrants délits de Dakar, pour des faits de collecte illicite et diffusion d’images contraires aux bonnes mœurs et usurpation d'identité.
Selon « Les Echos », dans cette histoire qui oppose ces deux jeunes, tout est parti d'une discussion sur Instagram. Après cet échange sur cette plateforme digitale, Cheikh Diène, sous un faux compte du nom de Dibor, pour appâter Ramatoulaye Thiam, l'a invitée sur WhatsApp. Ce que cette dernière a accepté, tout en ignorant qu'elle communiquait avec un garçon.
Ce faisant, elle lui a envoyé ses vidéos obscènes. Et dès qu'il a reçu ces images pornographiques, Cheikh Diène a commencé à faire chanter la fille. Ainsi, il l’invitait à coucher avec lui pour ne pas divulguer les images. Mais, il n'a pas tenu sa promesse, car il les a partagées avec d'autres personnes. Mieux encore, il a vendu les vidéos obscènes à Kocc Barma. Ce dernier, à son tour, les a publiées sur son site dénommé "Seneporno".
Ramatoulaye Thiam, interrogée devant le tribunal, est revenue sur les faits. «Il a menacé de publier mes vidéos obscènes si je ne couchais pas avec lui. C'est après ça qu'il m'a révélé qu'en réalité, je discutais avec un homme. Quand je lui ai envoyé les vidéos, c'était juste pour qu'il les visionne, mais il les a enregistrées. Il les a vendues à Kocc Barma. Ce dernier les a publiées. Et à cause de ça, mon père m'a chassée de chez moi lorsqu'il l'a su. Quand on a demandé à Kocc Barma de les supprimer, il ne l'a pas fait», a-t-elle expliqué, avant de se faire rabrouer par la juge.
«Vous avez intérêt à revoir votre comportement puisque vous ignorez ce que vous allez devenir dans le futur. Tout ce qui est publié sur internet, reste là-bas pour toujours», l’a-t-elle sermonnée.
De son côté, son bourreau Cheikh Diène a fait montre d'une mauvaise foi inouïe à la barre, en soutenant n'avoir jamais donné de rendez-vous à la victime pour coucher avec elle.
«Quelques jours après qu'elle m'a envoyé les vidéos, je l'ai invitée à passer me voir, mais c'était sans condition. La seconde fois que je l'ai invitée, elle m'a confié qu'elle voyait ses règles. C'est elle qui m'avait proposé un plan à trois avec une autre de ses amies, pour coucher avec elles», s'est défendu le mis en cause
Avocat de la partie civile, Me François Senghor a expliqué que le prévenu soutient avoir prêté son portable à des amis, alors que l'enquête a révélé que le numéro de téléphone qui est à l'origine de ce partage, lui appartient.
«C'est à Cheikh Diène aussi que le portable appartient. Les faits lui sont imputables. Il a fallu que ma cliente débourse 300 euros pour que ces vidéos ne soient pas publiées. Mais qu'est-ce qui nous dit qu'il n'a pas profité de cet argent ?», fulmine la robe noire, qui lui réclame 2 millions de dommages et intérêts pour le compte de sa cliente.
Le procureur, convaincu de sa culpabilité, a requis 6 mois de prison ferme contre Cheikh Diène. Pour la défense de celui-ci, Me Bassirou Sakho a sollicité la clémence du tribunal. L'avocat a reconnu que son client a été retrouvé avec un portable contenant des images pornographiques. Le tribunal l'a finalement condamné à 2 ans d'emprisonnement, dont 1 mois ferme. Il doit payer à sa victime la somme de 1 million FCfa à titre de réparation.