Le ministre de la Culture et du Tourisme, Youssou Ndour refuse de juger les différentes chorégraphies qui font fureur à Dakar. Interpellé sur les danses obscènes diffusées sur les chaînes de télévisions sénégalaises, le ministre a renvoyé la balle aux responsables des médias. «Il revient aux responsables des médias de décider ce qui doit être diffusé comme danse», a-t-il dit hier lors de la célébration de la journée mondiale de la danse à la Maison de la culture Douta Seck.
Youssou Ndour indique qu’il n’a pas à commenter les expressions de danses obscènes. Le ministre, en affirmant qu’il est pour la diversité des expressions, soutient qu’il ne faut pas mélanger les pédales. Pour lui, les gens sont libres de s’exprimer par rapport à leur vision des choses. «Je suis pour la diversité et je crois qu’il y a des gens qui ne peuvent pas danser quand il y a la lumière», argumente-t-il. Avant d’ajouter : «d’autres n’ont pas ce complexe de danser sous la lumière».
Liant la danse au tourisme, le ministre invite les acteurs du secteur à faire de cet art, une vitrine du Sénégal. Il les invite à la rendre plus professionnelle : «Parce que dans la chorégraphie, la rigueur est de mise. Il faut qu’on soit beaucoup plus professionnel dans les danses, avec une certaine précision», dit-il. Pour en arriver là, Youssou Ndour compte, avec l’appui des partenaires financiers, créer des possibilités de stage pour les chorégraphes. Pour cela, il promet d’offrir aux danseurs des workshops afin d’améliorer leur création.
Le ministre semble ainsi apporter des solutions aux problèmes des danseurs listés par le président de la Fédération nationale des ballets et danses Malal Ndiaye. Selon ce dernier, les danseurs sénégalais rencontrent des problèmes de financement de la production, d’appui à la création. A cela s’ajoute l’absence d’une loi sur le statut des artistes, la restructuration de la section danse de l’Ecole nationale des arts, etc. Le ministre ambitionne de créer un Link entre les ministères de l’Education et de la Culture pour inculquer aux enfants la politique culturelle du Sénégal. La journée a été aussi ponctuée par la prestation de danseurs, notamment Ndèye Guèye et compagnie, Pape Moussa, etc., sous le regard du ministre qui ne se privait pas de hocher la tête ou de taper son pied sur le sol au rythme des tam-tams.
Baba MBALLO
Source Walfadjri
Youssou Ndour indique qu’il n’a pas à commenter les expressions de danses obscènes. Le ministre, en affirmant qu’il est pour la diversité des expressions, soutient qu’il ne faut pas mélanger les pédales. Pour lui, les gens sont libres de s’exprimer par rapport à leur vision des choses. «Je suis pour la diversité et je crois qu’il y a des gens qui ne peuvent pas danser quand il y a la lumière», argumente-t-il. Avant d’ajouter : «d’autres n’ont pas ce complexe de danser sous la lumière».
Liant la danse au tourisme, le ministre invite les acteurs du secteur à faire de cet art, une vitrine du Sénégal. Il les invite à la rendre plus professionnelle : «Parce que dans la chorégraphie, la rigueur est de mise. Il faut qu’on soit beaucoup plus professionnel dans les danses, avec une certaine précision», dit-il. Pour en arriver là, Youssou Ndour compte, avec l’appui des partenaires financiers, créer des possibilités de stage pour les chorégraphes. Pour cela, il promet d’offrir aux danseurs des workshops afin d’améliorer leur création.
Le ministre semble ainsi apporter des solutions aux problèmes des danseurs listés par le président de la Fédération nationale des ballets et danses Malal Ndiaye. Selon ce dernier, les danseurs sénégalais rencontrent des problèmes de financement de la production, d’appui à la création. A cela s’ajoute l’absence d’une loi sur le statut des artistes, la restructuration de la section danse de l’Ecole nationale des arts, etc. Le ministre ambitionne de créer un Link entre les ministères de l’Education et de la Culture pour inculquer aux enfants la politique culturelle du Sénégal. La journée a été aussi ponctuée par la prestation de danseurs, notamment Ndèye Guèye et compagnie, Pape Moussa, etc., sous le regard du ministre qui ne se privait pas de hocher la tête ou de taper son pied sur le sol au rythme des tam-tams.
Baba MBALLO
Source Walfadjri