L’élection des futurs députés qui se joue ce dimanche sur l’étendue du territoire comporte plusieurs paramètres. Le peuple sénégalais est appelé à un referendum qui devrait changer le visage de l’Assemblée nationale, apporter une nouvelle majorité ou installer différentes forces dans le futur Hémicycle. L’enjeu de cette élection législative se joue à plusieurs niveaux. D’abord, le nouveau régime conduit par la Coalition Benno Bokk Yakaar et sa tête de liste nationale Moustapha Niasse voudra s’offrir une majorité absolue «pour pouvoir gouverner et mettre en œuvre la politique du Président Macky Sall».
Au sein des partis ou coalitions souteneurs du régime en place, beaucoup se démarquent de cette stratégie et voudrait opposer à Benno Bokk Yakaar une force intermédiaire. L’actuelle opposition aussi ne l’entend pas de cette oreille qui voudrait pousser le nouveau régime à la cohabitation et s’offrir une majorité dans la future Assemblée nationale. Sans compter toutes les coalitions et partis politiques indépendants qui voudraient casser la mainmise des partis traditionnels sur le contrôle de l’Assemblée nationale. Dans ces calculs politiques, un parti a tout à perdre ce dimanche : le Pds. Le parti libéral, déchu du pouvoir depuis le 25 mars dernier, a connu depuis de multiples soubresauts qui risquent de le fragiliser quant à son électorat. En plus de la Coalition Benno Bokk Yakaar, le Pds a un adversaire de taille : l’Alliance Bokk Guiss Guiss née des flancs du parti libéral et qui a fini de s’implanter dans le pays.
Ce referendum constitue également un examen de passage pour Bokk Guiss Guiss qui a l’occasion de démontrer sa légitimité politique et de s’affranchir pour de bon du Pds. Ce dernier parti joue beaucoup et devra au moins revendiquer au soir du 1er juillet un meilleur vote que Bokk Guiss Guiss au risque d’imploser pour de bon. Qui sortira vainqueur de ce duel «fratricide» ? Ce referendum de dimanche est celui de tous les possibles. Aussi bien Benno Bokk Yakaar, Bokk Guiss Guiss que le Pds jouent gros. Le taux d’abstention des Sénégalais, dépités par une campagne électorale des plus mornes et le sentiment que leurs députés ne les représentent pas assez à l’Hémicycle, est le plus gros danger qui guette les différentes forces en présence. Cependant, la majorité ne devrait pas échapper aux partis et coalitions traditionnels. Des surprises ne sont pas à exclure. Mais, le Sénégal peut-il se payer le risque d’une Assemblée nationale éclatée et sans majorité pour le régime en place ? Aux Sénégalais de trancher ce dimanche.
xamle
Au sein des partis ou coalitions souteneurs du régime en place, beaucoup se démarquent de cette stratégie et voudrait opposer à Benno Bokk Yakaar une force intermédiaire. L’actuelle opposition aussi ne l’entend pas de cette oreille qui voudrait pousser le nouveau régime à la cohabitation et s’offrir une majorité dans la future Assemblée nationale. Sans compter toutes les coalitions et partis politiques indépendants qui voudraient casser la mainmise des partis traditionnels sur le contrôle de l’Assemblée nationale. Dans ces calculs politiques, un parti a tout à perdre ce dimanche : le Pds. Le parti libéral, déchu du pouvoir depuis le 25 mars dernier, a connu depuis de multiples soubresauts qui risquent de le fragiliser quant à son électorat. En plus de la Coalition Benno Bokk Yakaar, le Pds a un adversaire de taille : l’Alliance Bokk Guiss Guiss née des flancs du parti libéral et qui a fini de s’implanter dans le pays.
Ce referendum constitue également un examen de passage pour Bokk Guiss Guiss qui a l’occasion de démontrer sa légitimité politique et de s’affranchir pour de bon du Pds. Ce dernier parti joue beaucoup et devra au moins revendiquer au soir du 1er juillet un meilleur vote que Bokk Guiss Guiss au risque d’imploser pour de bon. Qui sortira vainqueur de ce duel «fratricide» ? Ce referendum de dimanche est celui de tous les possibles. Aussi bien Benno Bokk Yakaar, Bokk Guiss Guiss que le Pds jouent gros. Le taux d’abstention des Sénégalais, dépités par une campagne électorale des plus mornes et le sentiment que leurs députés ne les représentent pas assez à l’Hémicycle, est le plus gros danger qui guette les différentes forces en présence. Cependant, la majorité ne devrait pas échapper aux partis et coalitions traditionnels. Des surprises ne sont pas à exclure. Mais, le Sénégal peut-il se payer le risque d’une Assemblée nationale éclatée et sans majorité pour le régime en place ? Aux Sénégalais de trancher ce dimanche.
xamle