"L'intégration des céréales locales dans la panification est une solution viable", a-t-il affirmé lors d'une rencontre de sensibilisation de la presse, soulignant qu'une réforme en profondeur est nécessaire pour garantir la disponibilité de la farine de mil, de maïs et d'autres céréales à des prix compétitifs par rapport à la farine de blé.
Cet échange avec la presse intervient à l'approche de la Semaine du pain aux céréales locales, qui se déroulera du 5 au 7 septembre au Centre international du commerce extérieur du Sénégal (CICES), à Dakar.
Le président de la FNBS a également mis l'accent sur la nécessité de revoir le décret 79-665-10 du 7 juillet 1979, qui imposait à l'époque l'incorporation de 20 % de mil dans le pain. Bien que ce décret ait été élargi pour inclure d'autres céréales locales comme le maïs, le fonio ou le manioc, son application effective reste à faire.
Un autre enjeu majeur, selon M. Gaye, réside dans les disparités fiscales entre les farines locales et la farine de blé. Actuellement, les importations de farine de blé bénéficient d'exonérations fiscales, tandis que les céréales locales sont soumises à des taux de TVA proches de 18 %.
. Il a également souligné l'importance d'un soutien financier tout au long de la chaîne de valeur – des producteurs aux boulangers – et la formation des professionnels pour garantir le succès de cette transition.
M. Gaye a par ailleurs évoqué l'augmentation préoccupante des importations de blé, passées de 200 000 tonnes en 2000 à 898 000 tonnes en 2023, avec des prévisions d'un million de tonnes d'ici 2030.
Selon lui, cette dépendance croissante au blé étranger doit être inversée pour améliorer la santé publique et soutenir l'économie nationale par l'utilisation des céréales locales.
Cet échange avec la presse intervient à l'approche de la Semaine du pain aux céréales locales, qui se déroulera du 5 au 7 septembre au Centre international du commerce extérieur du Sénégal (CICES), à Dakar.
Le président de la FNBS a également mis l'accent sur la nécessité de revoir le décret 79-665-10 du 7 juillet 1979, qui imposait à l'époque l'incorporation de 20 % de mil dans le pain. Bien que ce décret ait été élargi pour inclure d'autres céréales locales comme le maïs, le fonio ou le manioc, son application effective reste à faire.
Un autre enjeu majeur, selon M. Gaye, réside dans les disparités fiscales entre les farines locales et la farine de blé. Actuellement, les importations de farine de blé bénéficient d'exonérations fiscales, tandis que les céréales locales sont soumises à des taux de TVA proches de 18 %.
. Il a également souligné l'importance d'un soutien financier tout au long de la chaîne de valeur – des producteurs aux boulangers – et la formation des professionnels pour garantir le succès de cette transition.
M. Gaye a par ailleurs évoqué l'augmentation préoccupante des importations de blé, passées de 200 000 tonnes en 2000 à 898 000 tonnes en 2023, avec des prévisions d'un million de tonnes d'ici 2030.
Selon lui, cette dépendance croissante au blé étranger doit être inversée pour améliorer la santé publique et soutenir l'économie nationale par l'utilisation des céréales locales.