Petit-fils de Cheikh Ibrahima Niass (1900-1975), Hassan Cissé, né le 4 décembre 1945 à Kaolack, avait, sous la protection de son grand-père, mémorisé le Coran à l’âge de 10 ans. Il a complété ses études secondaires au Sénégal avant de se rendre en Egypte où il obtient sa licence en études islamiques et en littérature à Ain Shams. Sa formation universitaire est sanctionnée par une maîtrise en philosophie obtenue en 1974 à Oxford doublée d’une thèse de troisième cycle en études islamiques décrochée aux Etats-Unis.
Imam de la mosquée de Médina Baye depuis le 9 avril 1982, Cheikh Hassan Cissé était l’une des figures marquantes des Niassènes, une branche de la Tidjanya. A ce titre, il a propagé la bonne parole dans plusieurs parties du monde, notamment aux Etats-Unis et au Nigeria où il possède des millions de disciples.
Défenseur de causes sociales, Cheikh Hassan Cissé a été sensibilisé sur l’importance des soins de santé par son père, l’imam Cheikh Alioune Cissé, qu’il accompagnait lors de ses consultations médicales. Dans cet univers des infrastructures de santé, le jeune garçon comprit que la vie tenait beaucoup aux soins et autres pratiques médicales.
Porté plus tard vers des études religieuses, il garde avec lui cet altruisme envers son prochain en prêtant attention aux personnes qui souffrent. Il sensibilise les populations et s’érige en éducateur pour combattre les différents fléaux qui assaillent les jeunes, notamment les enfants de bas âge.
Avec le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), il a fait un long compagnonnage au front de la sensibilisation pour la survie de l’enfant. Il se distingue par sa plaidoirie au Nigeria qui fait atteindre au programme élargi de vaccination le taux couverture de 98 % dans une dizaine d’Etats de ce pays d’Afrique où, en dépit des directives des autorités de ce pays, les populations refusaient à vacciner leurs enfants.
Cet engagement en faveur de la santé de l’enfant lui vaut d’être désigné, le 14 mai dernier, ambassadeur pour la promotion santé de la mère et de l’enfant au Sénégal, pour une période de trois ans.
D’après les termes de références qui ont milité en faveur de sa nomination, l’imam Cheikh Hassan Cissé s’active depuis plus de 20 ans dans la lutte contre la mortalité maternelle et infantile qui touche les enfants de moins de 5 ans vulnérables face à la malnutrition et aux maladies contagieuses.
Dans ses multiples œuvres de bienfaisance, il avait mis sur pied, en 1988, une ONG dénommée African American islamic institute (Institut islamique africain américain) dont il était le président. Il avait érigé avec la collaboration de l’Unicef une clinique dénommée ‘’Shifa Al Asquam’’, définie par l’institution onusienne comme étant ‘’Hôpital amis des bébés’’. Cette structure permet à plus de 10.000 personnes originaires des zones semi urbaines et rurales de Kaolack d’accéder aux soins de santé.
Cheikh Hassan Cissé était également président du Réseau des organisations islamiques africaines pour la population et le développement. Il a contribué de façon décisive à la création du village de Kossi Atlanta qu’il électrifia et dota d’une mosquée et d’un forage
Après la création de l’Institut islamique africain Américain, il n’a cessé de travailler avec les systèmes des Nations unies, notamment l’Unicef, pour la protection des enfants au sujet de l’allaitement maternel, l’éducation des filles, l’excision, la vaccination et l’hygiène.
Il était également reconnu comme ayant toujours vulgarisé les politiques de santé et de développement définies par les systèmes des Nations unies en se basant sur les enseignements de l’islam.
Son partenariat avec l’Unicef et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) est constant. Dans son école coranique traditionnelle (daara) de Médina Baye à Kaolack dotée d’un internat et d’une salle informatique, la mendicité est strictement interdite.
Imam de la mosquée de Médina Baye depuis le 9 avril 1982, Cheikh Hassan Cissé était l’une des figures marquantes des Niassènes, une branche de la Tidjanya. A ce titre, il a propagé la bonne parole dans plusieurs parties du monde, notamment aux Etats-Unis et au Nigeria où il possède des millions de disciples.
Défenseur de causes sociales, Cheikh Hassan Cissé a été sensibilisé sur l’importance des soins de santé par son père, l’imam Cheikh Alioune Cissé, qu’il accompagnait lors de ses consultations médicales. Dans cet univers des infrastructures de santé, le jeune garçon comprit que la vie tenait beaucoup aux soins et autres pratiques médicales.
Porté plus tard vers des études religieuses, il garde avec lui cet altruisme envers son prochain en prêtant attention aux personnes qui souffrent. Il sensibilise les populations et s’érige en éducateur pour combattre les différents fléaux qui assaillent les jeunes, notamment les enfants de bas âge.
Avec le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), il a fait un long compagnonnage au front de la sensibilisation pour la survie de l’enfant. Il se distingue par sa plaidoirie au Nigeria qui fait atteindre au programme élargi de vaccination le taux couverture de 98 % dans une dizaine d’Etats de ce pays d’Afrique où, en dépit des directives des autorités de ce pays, les populations refusaient à vacciner leurs enfants.
Cet engagement en faveur de la santé de l’enfant lui vaut d’être désigné, le 14 mai dernier, ambassadeur pour la promotion santé de la mère et de l’enfant au Sénégal, pour une période de trois ans.
D’après les termes de références qui ont milité en faveur de sa nomination, l’imam Cheikh Hassan Cissé s’active depuis plus de 20 ans dans la lutte contre la mortalité maternelle et infantile qui touche les enfants de moins de 5 ans vulnérables face à la malnutrition et aux maladies contagieuses.
Dans ses multiples œuvres de bienfaisance, il avait mis sur pied, en 1988, une ONG dénommée African American islamic institute (Institut islamique africain américain) dont il était le président. Il avait érigé avec la collaboration de l’Unicef une clinique dénommée ‘’Shifa Al Asquam’’, définie par l’institution onusienne comme étant ‘’Hôpital amis des bébés’’. Cette structure permet à plus de 10.000 personnes originaires des zones semi urbaines et rurales de Kaolack d’accéder aux soins de santé.
Cheikh Hassan Cissé était également président du Réseau des organisations islamiques africaines pour la population et le développement. Il a contribué de façon décisive à la création du village de Kossi Atlanta qu’il électrifia et dota d’une mosquée et d’un forage
Après la création de l’Institut islamique africain Américain, il n’a cessé de travailler avec les systèmes des Nations unies, notamment l’Unicef, pour la protection des enfants au sujet de l’allaitement maternel, l’éducation des filles, l’excision, la vaccination et l’hygiène.
Il était également reconnu comme ayant toujours vulgarisé les politiques de santé et de développement définies par les systèmes des Nations unies en se basant sur les enseignements de l’islam.
Son partenariat avec l’Unicef et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) est constant. Dans son école coranique traditionnelle (daara) de Médina Baye à Kaolack dotée d’un internat et d’une salle informatique, la mendicité est strictement interdite.