Dans un islam du Sénégal que tout unit, Cheikh Sidy Mokhtar Mbacké a sonné la charge contre les hérauts de la division. Sans se soucier de fâcher les irréductibles adeptes du conservatisme et des sauts de cabris pour mirer les exploits de leur camp et brûler sans états d’âme, les prouesses de celui d’en face. Le défunt Khalife général des mourides n’en jamais perdu le sens des priorités quand il s’est agi de magnifier les relations entre les deux confréries. Dans une vidéo qui circule sur internet, il avait fait la leçon à tous ceux qui s’obstinent à diviser tidianes et mourides. Il en avait fait un combat personnel.
« Aujourd’hui, il est au courant de remarquer que des gens malintentionnées parlent sans aucune maîtrise, traitant les mourides de rivaux des tidianes, je voudrais que les gens qui font cela, arrêtent. Parce que El Hadji Malick Sy et Cheikh Ahmadou Bamba ne font qu’un. Les gens ont intérêt à arrêter ça, puisque ça ne mène que vers les chemins de la déchéance », avertissait-il sans fard.
Serigne Cheikh Sidy Mokhtar a toujours considéré que la lune des musulmans est une et indivisible. C’est pourquoi, à chaque fête religieuse (korité, tabaski), il prenait la peine de consulter tous les khalifes généraux. « Ce qui me tient à cœur, c’est que les confréries religieuses sénégalaises prient ensemble lors des fêtes musulmanes. Cela, j’en fais une affaire personnelle ». Les faits lui ont donné raison par la suite, il y a eu des célébrations communes sous son magistère.
Et tout le monde à Touba et à Tivaouane savait le rôle prépondérant qu’il jouait pour le raffermissement des familles religieuses, surtout envers la famille Sy, envers Al Amine. Les émissaires qui ont l’habitude de porter des messages entre les deux chefs religieux, en savent beaucoup sur les relations entre le défunt khalife des tidianes et le défunt khalife des mourides. Serigne Bara Lahad Mbacké, l’envoyé spécial attitré du khalife de Touba auprès du khalife général des tidianes, a une fois trahi, sur les ondes de la Rfm, un secret jalousement gardé.
D’ailleurs, le khalife général des tidianes ne manquait pas l’occasion de souligner les relations qui les liaient avec son grand frère Cheikh Sidy. « Je suis à l’écoute de Cheikh Sidy Mokhtar et lui aussi, je sais qu’il est à mon écoute », avait l’habitude d’articuler avec plaisir Al Amine. L’échange de bons procédés entre les deux chefs religieux ne connaissaient pas de répit. Ni de rémittence. Et Serigne Cheikh Sidy Mokhtar ne cessait, à son tour, d’apostropher Al Amine : « sama rak dji top ci man té douma reuk » (mon petit frère qui m’est loyal en toute circonstance sans jamais me faire de coups bas) et la réplique aussi éloquente du défunt khalife général des mourides tombait une graine de chapelet à la fin d’une prière: « sama magg dji may ouf, dima sekhal lou nekh té douma donpeutt ».des propos magnifiés par les actes de tous les instants entre les deux chefs religieux. Il s’était agi de relations cordiales et tres chaleureuses. De respect mutuel, de sympathie commune.
Dans la fréquence de la religion islamique, serigne Abdou Aziz Sy Al Amine et Serigne Cheikh Sidy Mokhtar Mbacké émettaient sur la même longueur d’onde. Leurs relations n’avait pas d’interférence ni de vide.
Mais aujourd’hui, ces deux derniers défunts khalifes des deux plus grandes communautés religieuses sénégalaises, laissent un grand vide au sein de la communauté musulmane.
Au Sénégal tout court.
L’Observateur
« Aujourd’hui, il est au courant de remarquer que des gens malintentionnées parlent sans aucune maîtrise, traitant les mourides de rivaux des tidianes, je voudrais que les gens qui font cela, arrêtent. Parce que El Hadji Malick Sy et Cheikh Ahmadou Bamba ne font qu’un. Les gens ont intérêt à arrêter ça, puisque ça ne mène que vers les chemins de la déchéance », avertissait-il sans fard.
Serigne Cheikh Sidy Mokhtar a toujours considéré que la lune des musulmans est une et indivisible. C’est pourquoi, à chaque fête religieuse (korité, tabaski), il prenait la peine de consulter tous les khalifes généraux. « Ce qui me tient à cœur, c’est que les confréries religieuses sénégalaises prient ensemble lors des fêtes musulmanes. Cela, j’en fais une affaire personnelle ». Les faits lui ont donné raison par la suite, il y a eu des célébrations communes sous son magistère.
Et tout le monde à Touba et à Tivaouane savait le rôle prépondérant qu’il jouait pour le raffermissement des familles religieuses, surtout envers la famille Sy, envers Al Amine. Les émissaires qui ont l’habitude de porter des messages entre les deux chefs religieux, en savent beaucoup sur les relations entre le défunt khalife des tidianes et le défunt khalife des mourides. Serigne Bara Lahad Mbacké, l’envoyé spécial attitré du khalife de Touba auprès du khalife général des tidianes, a une fois trahi, sur les ondes de la Rfm, un secret jalousement gardé.
D’ailleurs, le khalife général des tidianes ne manquait pas l’occasion de souligner les relations qui les liaient avec son grand frère Cheikh Sidy. « Je suis à l’écoute de Cheikh Sidy Mokhtar et lui aussi, je sais qu’il est à mon écoute », avait l’habitude d’articuler avec plaisir Al Amine. L’échange de bons procédés entre les deux chefs religieux ne connaissaient pas de répit. Ni de rémittence. Et Serigne Cheikh Sidy Mokhtar ne cessait, à son tour, d’apostropher Al Amine : « sama rak dji top ci man té douma reuk » (mon petit frère qui m’est loyal en toute circonstance sans jamais me faire de coups bas) et la réplique aussi éloquente du défunt khalife général des mourides tombait une graine de chapelet à la fin d’une prière: « sama magg dji may ouf, dima sekhal lou nekh té douma donpeutt ».des propos magnifiés par les actes de tous les instants entre les deux chefs religieux. Il s’était agi de relations cordiales et tres chaleureuses. De respect mutuel, de sympathie commune.
Dans la fréquence de la religion islamique, serigne Abdou Aziz Sy Al Amine et Serigne Cheikh Sidy Mokhtar Mbacké émettaient sur la même longueur d’onde. Leurs relations n’avait pas d’interférence ni de vide.
Mais aujourd’hui, ces deux derniers défunts khalifes des deux plus grandes communautés religieuses sénégalaises, laissent un grand vide au sein de la communauté musulmane.
Au Sénégal tout court.
L’Observateur