"Touré Kunda", primé trois fois disque d'or
Au Sénégal, en matière de valeur artistique, deux cas s'opposent. Des artistes qui ont fait leurs preuves au pays avant de s'ouvrir les chemins de la consécration sur l'international dans d'autres variétés. Et de l'autre, des artistes qui ont refusé de s'enfermer dans le "mbalakh" ou nos sonorités pour obtenir un disque d'or, ne serait-ce qu'en duo.
La musique sénégalaise, dans son ensemble, nonobstant le fait de ne pas disposer de seuils et conditions de certification spécifique, a toutefois par le biais de quelques brins d'artistes, goûté aux délices des disques de certification. Sauf que ces multiples consécrations sont toutes obtenues en dehors de nos sonorités.
Il y a d'abord eu Laba Sosseh, le premier "disque d'or" africain avec "salsa africana", vendu à plus de 100 000 exemplaires, il reste un des premier sénégambiens à populariser les rythmes cubains en Afrique au début des années 60. Plus connu sous le nom de "Roi de la Salsa" ou "El Maestro", Laba Sosseh reste la figure emblématique de la musique afro-cubaine. Il est décédé le 20 septembre 2007 à Dakar.
Le groupe Touré Kunda a survolé la musique sénégalaise et l'a fait rayonner grâce à la world music et a été primé trois fois disque d'or, tous obtenus avec la manière, sans duo.
Pour sa part, Youssou Ndour a été un roi primé mais sans son "mbalakh". Avec deux disques d'or obtenus avec "Seven seconds", il a aussi été récompensé par les Grammy Awards pour son album très éloigné de son répertoire habituel "Allah-Egypte". Des récompenses qui ne sont pas dues aux rythmes sonores de la musique "mbalakh".
Concernant Coumba Gawlo Seck, elle a été double disque d'or et de platine grâce à "Pata-Pata" en 1998 qui fut une année de consécration pour elle, mais c'était une chanson qui était la reprise d'un tube de la célèbre Myriam Makéba.
Pour les autres victoirrécompenses de la musique sénégalaise, Cheikh Lô a été lauréat en 2015 du prix Women et du prix Mar de Musicas Award 2016, le groupe "Xalam", Idrissa Diop, Wasis Diop, Ismael Lô, Omar Pène, pour ne citer que ceux-là, ont refusé de s'enfermer dans le "mbalakh endiablé" qui ne séduit pas le grand public mondial.
Il faut aussi souligner qu'Ismael Lô n'a pas voulu de son disque d'or obtenu avec le projet "Bisso na Bisso" qui a été monté par Passi. "J'ai eu un disque d'or avec Bisso Na Bissso et non avec un album d'Ismael Lô", avait souligné l'artiste pour justifier sa posture.
source: vox populli
La musique sénégalaise, dans son ensemble, nonobstant le fait de ne pas disposer de seuils et conditions de certification spécifique, a toutefois par le biais de quelques brins d'artistes, goûté aux délices des disques de certification. Sauf que ces multiples consécrations sont toutes obtenues en dehors de nos sonorités.
Il y a d'abord eu Laba Sosseh, le premier "disque d'or" africain avec "salsa africana", vendu à plus de 100 000 exemplaires, il reste un des premier sénégambiens à populariser les rythmes cubains en Afrique au début des années 60. Plus connu sous le nom de "Roi de la Salsa" ou "El Maestro", Laba Sosseh reste la figure emblématique de la musique afro-cubaine. Il est décédé le 20 septembre 2007 à Dakar.
Le groupe Touré Kunda a survolé la musique sénégalaise et l'a fait rayonner grâce à la world music et a été primé trois fois disque d'or, tous obtenus avec la manière, sans duo.
Pour sa part, Youssou Ndour a été un roi primé mais sans son "mbalakh". Avec deux disques d'or obtenus avec "Seven seconds", il a aussi été récompensé par les Grammy Awards pour son album très éloigné de son répertoire habituel "Allah-Egypte". Des récompenses qui ne sont pas dues aux rythmes sonores de la musique "mbalakh".
Concernant Coumba Gawlo Seck, elle a été double disque d'or et de platine grâce à "Pata-Pata" en 1998 qui fut une année de consécration pour elle, mais c'était une chanson qui était la reprise d'un tube de la célèbre Myriam Makéba.
Pour les autres victoirrécompenses de la musique sénégalaise, Cheikh Lô a été lauréat en 2015 du prix Women et du prix Mar de Musicas Award 2016, le groupe "Xalam", Idrissa Diop, Wasis Diop, Ismael Lô, Omar Pène, pour ne citer que ceux-là, ont refusé de s'enfermer dans le "mbalakh endiablé" qui ne séduit pas le grand public mondial.
Il faut aussi souligner qu'Ismael Lô n'a pas voulu de son disque d'or obtenu avec le projet "Bisso na Bisso" qui a été monté par Passi. "J'ai eu un disque d'or avec Bisso Na Bissso et non avec un album d'Ismael Lô", avait souligné l'artiste pour justifier sa posture.
source: vox populli