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Dissolution du HCCT et du CESE pour rationaliser les dépenses de l'État : Abdoulaye Seydou Sow exige d’abord, la fin des caisses noires

L'ancien ministre de l'Urbanisme, du Logement et de l'Hygiène publique, Abdoulaye Seydou Sow, était l'invité de Babacar Fall, dans l'émission "Grand Jury". Interrogé sur la session extraordinaire de l'Assemblée nationale qui pourrait conduire à la suppression d'institutions jugées budgétivores, il a affirmé que l'État du Sénégal devrait d'abord s'attaquer aux caisses noires, comme promis lors de la campagne électorale.


Rédigé par leral.net le Mardi 3 Septembre 2024 à 10:56 | | 0 commentaire(s)|

Selon lui, le duo Diomaye-Sonko cherche à imposer une dictature, mais il avertit que quiconque nourrit cette ambition se trompe, car il trouvera les Sénégalais sur son chemin. Abdoulaye Seydou Sow dénonce ce qu'il perçoit comme des manipulations des institutions par Diomaye Faye, lequel, depuis le Palais de la République, voudrait balayer d’un seul coup, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) ainsi que le Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT).

« Les députés membres de la commission des lois ont agi avec cohérence et en accord avec leurs principes. Ils estiment que soumettre un projet de loi à l’Assemblée nationale dans le cadre d'une session extraordinaire, relève d'une stratégie politicienne. Nous sommes dans un État de droit, et à ce stade de la vie de la nation, il n’est pas judicieux de jouer avec les institutions », a-t-il déclaré.

L'ancien ministre souligne que le moyen le plus efficace pour rationaliser les dépenses de l'État, serait de supprimer les caisses noires.

« Si l’on souhaitait véritablement rationaliser les finances publiques, il existe une méthode plus simple qui ne nécessite pas de nouvelles lois. Des engagements avaient été pris concernant la suppression des fonds politiques et tout le monde sait que le régime actuel avait promis de les éliminer. Le Premier ministre actuel avait même justifié cette décision par ses convictions religieuses. Pourtant, nous constatons que l’avion présidentiel, qui devait être vendu, continue d’être utilisé pour des déplacements, y compris par le Premier ministre, ce qui témoigne d’une logique politicienne », a affirmé Abdoulaye Seydou Sow.

Toujours dans l’optique de réduire les dépenses de l'État, il critique également la volonté affichée par le Premier ministre Ousmane Sonko, de supprimer les frigos-bars et les machines à café des bureaux des agents de l'État. Pour lui, cette approche relève davantage de la gestion administrative que d'une véritable politique gouvernementale.






Avec Le Grand Panel