L’ex-Pastef, à force de combats, de victoires et de défaites, est à l’épreuve de la réalité. Du système qu’il abhorre et qui a fait sa puissance. Ce système, ce sont les arrangements politiques, les compromis et même les compromissions. Comme les négociations qui ont abouti à la libération des détenus «politiques», pour la plupart proche de lui. Ou encore ce dialogue qui divise son camp.
La prison est aussi un apprentissage, une école de la vie. Ce subit appel à plus de «lucidité» d'Ousseynou Ly, après le «gatsa-gatsa», interroge tout de même. Lisons bien les éléments de langage de Dramé et d'Ousseynou Ly.
Le premier reprend les termes de Macky Sall lors de son entretien avec Associated Press, avertissant la classe politique contre une prise du pouvoir par des «forces organisées», que tout le monde, ou presque, voit comme un coup d’Etat militaire. «Il est important de réfléchir à ce que Macky Sall a dit. C’est lui le président de la République et, à ce titre, il est le mieux renseigné. Si l’armée prend le pouvoir, tout le monde perdra», a dit Imam Dramé.
Il a été conforté par Ousseynou Ly dans sa contribution publiée par "Seneweb" et intitulée «Président Ousmane Sonko, acceptez de sortir svp !» : «Oui, je suis formel, certains qui se réclament de l’opposition ou de la société civile, préféreraient le statu quo d’une situation profitable à un coup de force militaire, que de voir Pastef prendre le pouvoir en 2024».
Tir groupé sur les alliés de l’ex-Pastef
Et puis, ce tir groupé sur l’opposition, entendez les alliés dans Diomaye Président, est digne d’une intention de mettre un coup de pied dans la fourmilière de cette coalition, qui a pris forme et qui est redoutée par sa composition.
«Si on ne va pas au dialogue, le Président prendra sa décision qui s’imposera à tout le monde. Où sont ceux qui disaient que Sonko n’ira pas en prison ? Il est au Cap Manuel non ? Et il y en a qui sont dans l’opposition et qui ne veulent pas que Sonko sorte de prison, qui lui souhaitent même la mort en prison», fulmine encore imam Dramé.
Qui «passe la balle» à Ousseynou Ly : «Les principes, la démocratie et l’Etat de droit, n’ont pas commencé le 3 février 2024. C’était bien avant. (…) Si nous n’y parvenons toujours pas, à part quelques manifestations, c’est parce qu’il n’y a pas une sincérité de l’engagement dans ce combat. Mieux, je vous révèle ici que certains, entre quatre murs, ont même donné leur accord pour une place dans un futur gouvernement de transition de courte durée».
L’exPastef attendra Ousmane Sonko avec cette loi d’amnistie. Il restera à savoir si le processus sera repris. Ça changerait tout.
La prison est aussi un apprentissage, une école de la vie. Ce subit appel à plus de «lucidité» d'Ousseynou Ly, après le «gatsa-gatsa», interroge tout de même. Lisons bien les éléments de langage de Dramé et d'Ousseynou Ly.
Le premier reprend les termes de Macky Sall lors de son entretien avec Associated Press, avertissant la classe politique contre une prise du pouvoir par des «forces organisées», que tout le monde, ou presque, voit comme un coup d’Etat militaire. «Il est important de réfléchir à ce que Macky Sall a dit. C’est lui le président de la République et, à ce titre, il est le mieux renseigné. Si l’armée prend le pouvoir, tout le monde perdra», a dit Imam Dramé.
Il a été conforté par Ousseynou Ly dans sa contribution publiée par "Seneweb" et intitulée «Président Ousmane Sonko, acceptez de sortir svp !» : «Oui, je suis formel, certains qui se réclament de l’opposition ou de la société civile, préféreraient le statu quo d’une situation profitable à un coup de force militaire, que de voir Pastef prendre le pouvoir en 2024».
Tir groupé sur les alliés de l’ex-Pastef
Et puis, ce tir groupé sur l’opposition, entendez les alliés dans Diomaye Président, est digne d’une intention de mettre un coup de pied dans la fourmilière de cette coalition, qui a pris forme et qui est redoutée par sa composition.
«Si on ne va pas au dialogue, le Président prendra sa décision qui s’imposera à tout le monde. Où sont ceux qui disaient que Sonko n’ira pas en prison ? Il est au Cap Manuel non ? Et il y en a qui sont dans l’opposition et qui ne veulent pas que Sonko sorte de prison, qui lui souhaitent même la mort en prison», fulmine encore imam Dramé.
Qui «passe la balle» à Ousseynou Ly : «Les principes, la démocratie et l’Etat de droit, n’ont pas commencé le 3 février 2024. C’était bien avant. (…) Si nous n’y parvenons toujours pas, à part quelques manifestations, c’est parce qu’il n’y a pas une sincérité de l’engagement dans ce combat. Mieux, je vous révèle ici que certains, entre quatre murs, ont même donné leur accord pour une place dans un futur gouvernement de transition de courte durée».
L’exPastef attendra Ousmane Sonko avec cette loi d’amnistie. Il restera à savoir si le processus sera repris. Ça changerait tout.