Linguère, la bataille finalement remportée par le ministre d’Etat Habib Sy, contre Aly Ngouille Ndiaye, tête de liste de Bennoo Siggil Senegaal à Linguère, âpre et indécise jusqu’au bout, porte également la marque de Djibo Kâ. Le Secrétaire général de l’Urd, allié des libéraux du Djoloff à l’occasion des élections régionales, municipales et rurales de dimanche, l’Union pour le renouveau démocratique (Urd) est apparue à plusieurs observateurs comme l’un des «sauveurs» de la Coalition Sopi 2009 dans cette partie du Djoloff. «Nous avons raflé toutes les Communautés rurales, et j’en suis heureux. C’est un grand chelem que nous avons réalisé dans un environnement économique et social difficile. C’est pourquoi, je félicite les électeurs et militants de l’Urd et du Pds.» Selon le ministre d’Etat ministre de l’Environnement, cette victoire n’a été possible que «parce que nous sommes restés collés à la base, sur le terrain, avec beaucoup de proximité. Nous avons privilégié le contact direct avec les populations car, moi, les grands meetings me font peur», a-t-il souligné.
Interpellé sur la grande défaite de la Coalition Sopi dans une grande partie du pays, Djibo Kâ estime prématuré d’en tirer les conséquences politiques, préférant attendre que les résultats soient «définitivement proclamés», non sans rappeler qu’il y a eu «beaucoup de problèmes dans nos investitures», à côté des «problèmes pressants» liés aux «difficultés économiques» vécues par des «populations pressées».
Le patron de l’Urd estime nécessaire de donner un coup de fouet offensif à la politique de communication du gouvernement, sans que le socle des grandes orientations de la politique gouvernementale soit mis en cause car, «sincèrement, il n’y a pas d’alternative à ce que nous faisons». Néanmoins, a-t-il prophétisé, «je m’attends à des changements (…) Nous avons besoin d’être plus modestes, plus républicains. Nous devons faire montre de moins d’arrogance (car) certains d’entre nous étalent trop souvent leur suffisance alors qu’il faut rester en permanence à la hauteur de nos concitoyens marqués par les difficultés de toute nature. C’est quelque chose que je remarque. Nous devons être sensibles à cela, j’insiste dessus», a dit en substance Djibo Ka. Qui juge souhaitable et salutaire de «tirer des leçons dans la manière de gouverner».
source le quotidien
Interpellé sur la grande défaite de la Coalition Sopi dans une grande partie du pays, Djibo Kâ estime prématuré d’en tirer les conséquences politiques, préférant attendre que les résultats soient «définitivement proclamés», non sans rappeler qu’il y a eu «beaucoup de problèmes dans nos investitures», à côté des «problèmes pressants» liés aux «difficultés économiques» vécues par des «populations pressées».
Le patron de l’Urd estime nécessaire de donner un coup de fouet offensif à la politique de communication du gouvernement, sans que le socle des grandes orientations de la politique gouvernementale soit mis en cause car, «sincèrement, il n’y a pas d’alternative à ce que nous faisons». Néanmoins, a-t-il prophétisé, «je m’attends à des changements (…) Nous avons besoin d’être plus modestes, plus républicains. Nous devons faire montre de moins d’arrogance (car) certains d’entre nous étalent trop souvent leur suffisance alors qu’il faut rester en permanence à la hauteur de nos concitoyens marqués par les difficultés de toute nature. C’est quelque chose que je remarque. Nous devons être sensibles à cela, j’insiste dessus», a dit en substance Djibo Ka. Qui juge souhaitable et salutaire de «tirer des leçons dans la manière de gouverner».
source le quotidien