Le président de la République n’avait pas cru nécessaire de l’inclure dans la délégation du gouvernement qui doit rencontrer les plénipotentiaires de la "coalition Bennoo Siggil Senegaal" afin de définir les termes de référence du dialogue politique. La délégation conduite par le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye sera notamment composée du ministre de la Justice Me Madické Niang, du ministre de l’Intérieur Cheikh Tidiane Sy, du ministre délégué chargé des Collectivités locales, Aliou Sow et du ministre conseiller chargé des affaires politiques Serigne Mbacké Ndiaye, membre de la direction du Parti de la réforme (Pr) d’Abdourahim Agne.
Pourquoi Wade a-t-il cru bon de zapper Djibo Leïty Ka de la délégation gouvernementale ? Souhaite-t-il éviter des frustrations du côté des leaders de l’opposition qui ont déjà cheminé avec le patron de l’Urd qui a fini par les "trahir" pour rejoindre le camp présidentiel ? Autant de questions qui restent encore sans réponses. Toujours est-il que Djibo Leïty Ka, lui, ne semble pas l’entendre de cette oreille.
Le chef des rénovateurs, par ailleurs ministre de l’Environnement entend bien être de la délégation gouvernementale. Il l’a, d’ailleurs dit aux membres de la direction de son parti qui se sont réunis jeudi dernier à leur siège à Bopp. Pour Djibo Ka, le dialogue politique relève tout simplement de "l’ordre des choses en démocratie".
Dans un communiqué dont nous avons pu avoir copie, Djibo Leïty Ka a marqué "son optimisme quant à l’issue de ce dialogue, après le constat fait qu’il se prépare de part et d’autre dans la sérénité et le réalisme sans lesquels il n’est pas de discussion possible entre les différents acteurs du jeu politique".
A ceux qui posent cependant des préalables à ce dialogue, Djibo Ka et son parti rappellent que "le dialogue doit être sans conditionnalités ni préalables avec pour seul viatique les intérêts du pays et sa stabilité démocratique, politique et sociale."
Dans le même texte, Djibo Leïty Ka a aussi insisté sur "la part de responsabilité de l’Urd dans toute concertation politique dans notre pays". Aussi, a-t-il tenu à informer "la Direction politique exécutive de son parti que comme les autres parties prenantes, l’Urd sera présente au dialogue politique dans le cadre de la délégation gouvernementale conduite par le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye, avec tout l’engagement que requiert l’enjeu de l’événement."
Reste maintenant à savoir si Amath Dansokho, Ousmane Tanor Dieng, Abdoulaye Bathily, Moustapha Niasse, et compagnie voudront bien s’asseoir autour d’une même table avec leur "ex-ami" devenu allié de Wade. Il s’y ajoute, d’ailleurs, que la coalition "Bennoo Siggil Senegaal" a déjà fait savoir qu’elle ne comptait discuter qu’avec le président Abdoulaye Wade. Même si elle n’exclut pas une rencontre entre ses plénipotentiaires et une délégation du gouvernement afin de définir les contours du dialogue.
- Par TAFSIR DIAGNE -
Pourquoi Wade a-t-il cru bon de zapper Djibo Leïty Ka de la délégation gouvernementale ? Souhaite-t-il éviter des frustrations du côté des leaders de l’opposition qui ont déjà cheminé avec le patron de l’Urd qui a fini par les "trahir" pour rejoindre le camp présidentiel ? Autant de questions qui restent encore sans réponses. Toujours est-il que Djibo Leïty Ka, lui, ne semble pas l’entendre de cette oreille.
Le chef des rénovateurs, par ailleurs ministre de l’Environnement entend bien être de la délégation gouvernementale. Il l’a, d’ailleurs dit aux membres de la direction de son parti qui se sont réunis jeudi dernier à leur siège à Bopp. Pour Djibo Ka, le dialogue politique relève tout simplement de "l’ordre des choses en démocratie".
Dans un communiqué dont nous avons pu avoir copie, Djibo Leïty Ka a marqué "son optimisme quant à l’issue de ce dialogue, après le constat fait qu’il se prépare de part et d’autre dans la sérénité et le réalisme sans lesquels il n’est pas de discussion possible entre les différents acteurs du jeu politique".
A ceux qui posent cependant des préalables à ce dialogue, Djibo Ka et son parti rappellent que "le dialogue doit être sans conditionnalités ni préalables avec pour seul viatique les intérêts du pays et sa stabilité démocratique, politique et sociale."
Dans le même texte, Djibo Leïty Ka a aussi insisté sur "la part de responsabilité de l’Urd dans toute concertation politique dans notre pays". Aussi, a-t-il tenu à informer "la Direction politique exécutive de son parti que comme les autres parties prenantes, l’Urd sera présente au dialogue politique dans le cadre de la délégation gouvernementale conduite par le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye, avec tout l’engagement que requiert l’enjeu de l’événement."
Reste maintenant à savoir si Amath Dansokho, Ousmane Tanor Dieng, Abdoulaye Bathily, Moustapha Niasse, et compagnie voudront bien s’asseoir autour d’une même table avec leur "ex-ami" devenu allié de Wade. Il s’y ajoute, d’ailleurs, que la coalition "Bennoo Siggil Senegaal" a déjà fait savoir qu’elle ne comptait discuter qu’avec le président Abdoulaye Wade. Même si elle n’exclut pas une rencontre entre ses plénipotentiaires et une délégation du gouvernement afin de définir les contours du dialogue.
- Par TAFSIR DIAGNE -