La version finale du projet instituant un ticket présidentiel lors du prochain scrutin comporte un autre point stratégique. Le texte prévoit que le ticket qui aura obtenu plus de 25% à la Présidentielle, puisse être élu, dès le premier tour. Me Wade a confirmé les révélations de « L’As », en confiant à ses ministres avant-hier nuit : « Ce ne sera pas Karim », parlant de celui avec qui il va faire un ticket. Une fois adoptée, cette donne risque de chambouler la Présidentielle, surtout avec la multitude de candidatures qui s’annonce.
Comme nous l’indiquions dans notre édition d’hier, une deuxième rencontre du Conseil des ministres s’est tenue avant-hier, pour se terminer vers les coups de minuit. La rencontre a effectivement permis de « poursuivre les débats » autour du projet de loi instituant le ticket pour l’élection simultanée d’un Président et d’un vice-Président de la République. Mais cette nouveauté n’est que la face visible de l’iceberg, puisqu’un autre point figure sur le projet finalisé hier à la suite de la deuxième rencontre. « L’As » a appris de sources autorisées qu’un point du même projet stipule que tout ticket, qui aura obtenu une majorité de plus de 25% à la suite du premier tour du scrutin, passe directement, sans aller au second tour.
La présentation du projet de loi devrait expliquer cette nouvelle donne par la multitude des candidatures à la Présidentielle qui se profile déjà à l’horizon. Mais c’est sûr que la pilule ne sera pas facile à avaler du côté de l’opposition. D’ailleurs, le secrétaire général de l’Afp, Moustapha Niasse, qui avait soupçonné cette manœuvre, n’a pas manqué d’en faire cas. Il faut dire que Me Wade s’attendait à ce qu’effectivement les observateurs pensent que son colistier sera son fils, Karim Wade. Mais avant-hier, le président de la République a affirmé à ses ministres : « Ce ne sera pas Karim. Ce ne sera pas lui ». Ce, après avoir expliqué auparavant, comme nous le révélions, que l’instauration du dauphinat allait mettre fin aux accusations de succession monarchique.
La version finale du texte, comme on le redoutait, « dépouille » Pape Diop, puisque la Vice-Présidence va assurer la suppléance, en cas de vacance du pouvoir. [xalima.com] Pour le moment, Me Wade se refuse à toute confidence sur l’identité de la personne, avec qui il va constituer un ticket.
Seule certitude : si certains responsables du Pds dénoncent en privé le fait que Wade ait écarté les instances du Pds des discussions autour de ce projet ; chez les alliés aussi, des sources parlent d’une grogne qui se dessine. Des témoins affirment ainsi que Djibo Kâ, qui avait récemment fait une sortie pour dénoncer la mise en place tous azimuts des délégations spéciales, avait mauvaise mine, lorsque le projet était validé. Ensuite, lors des « discussions » de la soirée, le ministre de l’Environnement n’a même pas ouvert la bouche. Simple coïncidence ? Peut-être…
Cheikh Mbacké GUISSE, lasquotidien.com, titre xalima
Comme nous l’indiquions dans notre édition d’hier, une deuxième rencontre du Conseil des ministres s’est tenue avant-hier, pour se terminer vers les coups de minuit. La rencontre a effectivement permis de « poursuivre les débats » autour du projet de loi instituant le ticket pour l’élection simultanée d’un Président et d’un vice-Président de la République. Mais cette nouveauté n’est que la face visible de l’iceberg, puisqu’un autre point figure sur le projet finalisé hier à la suite de la deuxième rencontre. « L’As » a appris de sources autorisées qu’un point du même projet stipule que tout ticket, qui aura obtenu une majorité de plus de 25% à la suite du premier tour du scrutin, passe directement, sans aller au second tour.
La présentation du projet de loi devrait expliquer cette nouvelle donne par la multitude des candidatures à la Présidentielle qui se profile déjà à l’horizon. Mais c’est sûr que la pilule ne sera pas facile à avaler du côté de l’opposition. D’ailleurs, le secrétaire général de l’Afp, Moustapha Niasse, qui avait soupçonné cette manœuvre, n’a pas manqué d’en faire cas. Il faut dire que Me Wade s’attendait à ce qu’effectivement les observateurs pensent que son colistier sera son fils, Karim Wade. Mais avant-hier, le président de la République a affirmé à ses ministres : « Ce ne sera pas Karim. Ce ne sera pas lui ». Ce, après avoir expliqué auparavant, comme nous le révélions, que l’instauration du dauphinat allait mettre fin aux accusations de succession monarchique.
La version finale du texte, comme on le redoutait, « dépouille » Pape Diop, puisque la Vice-Présidence va assurer la suppléance, en cas de vacance du pouvoir. [xalima.com] Pour le moment, Me Wade se refuse à toute confidence sur l’identité de la personne, avec qui il va constituer un ticket.
Seule certitude : si certains responsables du Pds dénoncent en privé le fait que Wade ait écarté les instances du Pds des discussions autour de ce projet ; chez les alliés aussi, des sources parlent d’une grogne qui se dessine. Des témoins affirment ainsi que Djibo Kâ, qui avait récemment fait une sortie pour dénoncer la mise en place tous azimuts des délégations spéciales, avait mauvaise mine, lorsque le projet était validé. Ensuite, lors des « discussions » de la soirée, le ministre de l’Environnement n’a même pas ouvert la bouche. Simple coïncidence ? Peut-être…
Cheikh Mbacké GUISSE, lasquotidien.com, titre xalima