Djibo Kâ a été le directeur de cabinet du premier président sénégalais, Léopold Sédar Senghor, qu’il dit être son maître ; quand bien même qu’il roule, maintenant pour le président Wade, qui l’a appelé dans le gouvernement, depuis 2004. Il ne jure plus que par celui auquel il avait tourné le dos entre les deux tours de l’élection présidentielle de 2000, au profit du président Diouf.
Parlant du président Senghor, il a laissé entendre qu’il est devenu un homme d’État pour avoir suivi les conseils de ce dernier ; à savoir ne jamais mélanger l’argent et l’exercice du pouvoir. En somme pour être un vrai homme d’État, il faut éviter l’argent. Ce sont les paroles de son maître Senghor. Du coup, c’est le fils de son actuel « patron », Karim, qu’il indexe, pour qui sait que le nom de celui-ci est cité dans tous les scandales financiers relevés de 2002 à nos jours : gestion de l’Anoci, licence de la
société de téléphonie mobile Sentel et de celle de Sudatel, les Ics, l’aéroport de Ndiass, la réfection de l’avion présidentielle, etc. Karim ne pourra pas donc devenir homme d’État, si on s’en tient au postulat de Djibo Kâ, appris à l’école de Senghor.
Le ministre d’État de Wade a laissé entendre que les Sénégalais ne sont pas courageux et qu’ils vont vite en besogne. Des propos qui devaient venir d’un autre que lui, pour qui sait que c’est lui qui a manqué de courage en 2000, en se désolidarisant de l’opposition, pour se ranger derrière le candidat Diouf, qui lui avait fait traverser le désert de 1996 à sa défaite contre Wade. Opposant sous Wade pendant près de quatre ans, le « tortueux » Djibo Kâ, comme le définissait l’ancien Premier ministre Idrissa Seck, manquera encore de courage, en négociant son entrée dans le gouvernement de Wade. S’il y a quelqu’un qui va vite en besogne, c’est bien lui, qui se console de ne pas être le seul homme politique tortueux. Il l’est tellement qu’il entend pondre un livre sur les présidents Wade et Senghor. Il est revenu sur sa maison des Almadies, pour dire qu’il ne l’a jamais hypothéqué, parce qu’à sa sortie du gouvernement de Diouf, il gagnait « beaucoup d’argent », comme consultant. C’est en fait pour masquer que c’est pour sauver sa villa qu’il a offert ses services au président Wade, qui lui a remis l’argent pour désintéresser la banque qui le poursuivait. Mais Djibo est connu pour être le premier des opportunistes du Sénégal, pour ne pas dire du continent. Il a été le chantre, intéressé, de Senghor, le défenseur du président Diouf, maintenant il entend écrire un livre sur Wade, ce sera pour davantage lui plaire.
S’il était conséquent et courageux, il devait commencer par écrire sur Senghor, sur Diouf et après seulement sur Wade, qu’il a juré de ne jamais se présenter contre lui. Mais, Djibo n’est mû que par ses intérêts de l’heure. Rassasié, aujourd’hui il peut taxer les Sénégalais de peuple non courageux.
La Redaction xibar.net
Parlant du président Senghor, il a laissé entendre qu’il est devenu un homme d’État pour avoir suivi les conseils de ce dernier ; à savoir ne jamais mélanger l’argent et l’exercice du pouvoir. En somme pour être un vrai homme d’État, il faut éviter l’argent. Ce sont les paroles de son maître Senghor. Du coup, c’est le fils de son actuel « patron », Karim, qu’il indexe, pour qui sait que le nom de celui-ci est cité dans tous les scandales financiers relevés de 2002 à nos jours : gestion de l’Anoci, licence de la
société de téléphonie mobile Sentel et de celle de Sudatel, les Ics, l’aéroport de Ndiass, la réfection de l’avion présidentielle, etc. Karim ne pourra pas donc devenir homme d’État, si on s’en tient au postulat de Djibo Kâ, appris à l’école de Senghor.
Le ministre d’État de Wade a laissé entendre que les Sénégalais ne sont pas courageux et qu’ils vont vite en besogne. Des propos qui devaient venir d’un autre que lui, pour qui sait que c’est lui qui a manqué de courage en 2000, en se désolidarisant de l’opposition, pour se ranger derrière le candidat Diouf, qui lui avait fait traverser le désert de 1996 à sa défaite contre Wade. Opposant sous Wade pendant près de quatre ans, le « tortueux » Djibo Kâ, comme le définissait l’ancien Premier ministre Idrissa Seck, manquera encore de courage, en négociant son entrée dans le gouvernement de Wade. S’il y a quelqu’un qui va vite en besogne, c’est bien lui, qui se console de ne pas être le seul homme politique tortueux. Il l’est tellement qu’il entend pondre un livre sur les présidents Wade et Senghor. Il est revenu sur sa maison des Almadies, pour dire qu’il ne l’a jamais hypothéqué, parce qu’à sa sortie du gouvernement de Diouf, il gagnait « beaucoup d’argent », comme consultant. C’est en fait pour masquer que c’est pour sauver sa villa qu’il a offert ses services au président Wade, qui lui a remis l’argent pour désintéresser la banque qui le poursuivait. Mais Djibo est connu pour être le premier des opportunistes du Sénégal, pour ne pas dire du continent. Il a été le chantre, intéressé, de Senghor, le défenseur du président Diouf, maintenant il entend écrire un livre sur Wade, ce sera pour davantage lui plaire.
S’il était conséquent et courageux, il devait commencer par écrire sur Senghor, sur Diouf et après seulement sur Wade, qu’il a juré de ne jamais se présenter contre lui. Mais, Djibo n’est mû que par ses intérêts de l’heure. Rassasié, aujourd’hui il peut taxer les Sénégalais de peuple non courageux.
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