"Le paysage musical sénégalais a beaucoup changé. Au début, il y avait beaucoup d'espoir, parce que, au moins, il y avait un marché. Actuellement on se rend compte qu'il n'y a plus de marché. On ne peut même pas écouler des Cd, des productions. Il est impossible de vendre au Sénégal, encore moins d'organiser un concert parce que vous risquez de payer des taxes à plus de 40% et c'est sur les recettes, ce n'est pas sur les bénéfices, ce qui n'est donc pas possible. C'est d'ailleurs pourquoi il y a autant de mécènes. Alors il n'est pas évident d'organiser des concerts ou de se produire", s'est plaint Djiby Guissé.
"Cela fait des années que les gens n'ont pas produit. Ils ne sortent pratiquement plus de productions, ils ne font que des singles. Il n'y a pas beaucoup de groupes qui sortent des albums. Nous, nous avons eu la chance de choisir très tôt une musique internationale universelle que nous pouvons vendre à l'extérieur. Donc pourquoi rester alors que nous avons des problèmes financiers. Alors nous partons à l'étranger ou nous sommes sollicités dans les festivals à travers le monde. Nous y allons et faisons notre travail", a-t-il expliqué.
Et le chanteur de poursuivre : "Le plus dur, ce n'est pas d'avoir une musique et de jouer à trois, le plus dur, c'est d'avoir une musique originale qui se vend à l'étranger. Nous sommes à l'extérieur, mais en même temps nous essayons d'avoir un pied au Sénégal pour régulariser le milieu. Nous nous produisons au Sénégal, mais nous nous faisons beaucoup de privé ici, notamment dans les cocktails, les dîners de gala et plein d'autres manifestations. On ne se produit pas beaucoup en cabaret, mais à l'extérieur comme au Canada. C'est la raison pour laquelle, les gens ne nous voient pas souvent."
"Cela fait des années que les gens n'ont pas produit. Ils ne sortent pratiquement plus de productions, ils ne font que des singles. Il n'y a pas beaucoup de groupes qui sortent des albums. Nous, nous avons eu la chance de choisir très tôt une musique internationale universelle que nous pouvons vendre à l'extérieur. Donc pourquoi rester alors que nous avons des problèmes financiers. Alors nous partons à l'étranger ou nous sommes sollicités dans les festivals à travers le monde. Nous y allons et faisons notre travail", a-t-il expliqué.
Et le chanteur de poursuivre : "Le plus dur, ce n'est pas d'avoir une musique et de jouer à trois, le plus dur, c'est d'avoir une musique originale qui se vend à l'étranger. Nous sommes à l'extérieur, mais en même temps nous essayons d'avoir un pied au Sénégal pour régulariser le milieu. Nous nous produisons au Sénégal, mais nous nous faisons beaucoup de privé ici, notamment dans les cocktails, les dîners de gala et plein d'autres manifestations. On ne se produit pas beaucoup en cabaret, mais à l'extérieur comme au Canada. C'est la raison pour laquelle, les gens ne nous voient pas souvent."