En effet, depuis que le Fesman a baissé ses rideaux, on ne peut passer un seul jour sans qu’un prestataire de service ou même un simple invité ne crie son désarroi. Son angoisse. La dernière en date est celle de la malienne Assetou Gologo. Artiste et promotrice de la marque Tamacali, ce chef d’entreprise qui veut que son billet d’avion lui soit remis en voit des vertes et des pas mûres pour percevoir son per dium qui est estimé à 592 000 francs.
Pourtant, elle a été officiellement invitée par Aziz Sow, Délégué général du Festival mondial des arts nègres 2010. Mais depuis la fin du Fesman, elle est comme retenue de force à Dakar. « J’étais supposée rentrer à Bamako depuis le 31 décembre », dit-elle sur Walf Grand-Place. Toutefois elle précise qu’elle ne voulait pas rentrer le 31 décembre « pour au moins être à Dakar ou a Bamako pour les fêtes de fin d’année ».
Mais les fêtes passées, elle prend ses affaires pour rentrer au Mali le 6 janvier. Coup de théâtre : « depuis, on me ballote de report en report », fustige-t-elle. L’artisane malienne veut partir puisque « je suis quand même chef d’entreprise. Mon travail m’attend. Mes employés m’attendent ». Et le Fesman ne s’acquitte pas de sa dette.
Par Abdou K. Cissé
Exemplaire d'une invitation officielle aux cérémonies d'ouverture du Festival Mondial des Arts Nègres 2010
Pourtant, elle a été officiellement invitée par Aziz Sow, Délégué général du Festival mondial des arts nègres 2010. Mais depuis la fin du Fesman, elle est comme retenue de force à Dakar. « J’étais supposée rentrer à Bamako depuis le 31 décembre », dit-elle sur Walf Grand-Place. Toutefois elle précise qu’elle ne voulait pas rentrer le 31 décembre « pour au moins être à Dakar ou a Bamako pour les fêtes de fin d’année ».
Mais les fêtes passées, elle prend ses affaires pour rentrer au Mali le 6 janvier. Coup de théâtre : « depuis, on me ballote de report en report », fustige-t-elle. L’artisane malienne veut partir puisque « je suis quand même chef d’entreprise. Mon travail m’attend. Mes employés m’attendent ». Et le Fesman ne s’acquitte pas de sa dette.
Par Abdou K. Cissé
Exemplaire d'une invitation officielle aux cérémonies d'ouverture du Festival Mondial des Arts Nègres 2010