Dominique Strauss-Kahn, l’ancien directeur général du Fonds monétaire international (Fmi) et également consultant en Afrique, a jugé qu’il était temps pour la France d’en finir avec le Fcfa. Lors d’un entretien avec Paris Match, il a fait savoir que le système Cfa ne pouvait plus durer.
« Le système ne pouvait plus durer, en raison des symboles dont il était lesté. Les références au passé colonial [NDLR : avant 1958, l’acronyme CFA signifiait Colonies françaises d’Afrique], les obligations de placer les réserves à la Banque de France, la présence de Français dans les instances monétaires africaines (…) Il était temps d’en finir avec le Cfa », a-t-il déclaré.
« Le compte d’opération libellé en francs CFA a été fermé. Le dernier cordon ombilical a été coupé. C’est un vestige du passé qui ne se justifiait plus. La souveraineté monétaire des Africains est totale. A eux de déterminer l’ancrage de nouvelles modalités. A eux de développer les échanges autour de cette monnaie unique et de créer un espace d’intégration que le CFA n’a pas été capable de faire. A eux d’intégrer, s’ils le souhaitent, d’autres pays, comme le Ghana, la deuxième puissance économique de l’Afrique de l’Ouest enclavée dans la zone eco [NDLR : nom de la nouvelle monnaie] », poursuit l’ancien DG du Fmi.
« Le système ne pouvait plus durer, en raison des symboles dont il était lesté. Les références au passé colonial [NDLR : avant 1958, l’acronyme CFA signifiait Colonies françaises d’Afrique], les obligations de placer les réserves à la Banque de France, la présence de Français dans les instances monétaires africaines (…) Il était temps d’en finir avec le Cfa », a-t-il déclaré.
« Le compte d’opération libellé en francs CFA a été fermé. Le dernier cordon ombilical a été coupé. C’est un vestige du passé qui ne se justifiait plus. La souveraineté monétaire des Africains est totale. A eux de déterminer l’ancrage de nouvelles modalités. A eux de développer les échanges autour de cette monnaie unique et de créer un espace d’intégration que le CFA n’a pas été capable de faire. A eux d’intégrer, s’ils le souhaitent, d’autres pays, comme le Ghana, la deuxième puissance économique de l’Afrique de l’Ouest enclavée dans la zone eco [NDLR : nom de la nouvelle monnaie] », poursuit l’ancien DG du Fmi.