En effet, Ibrahima Diallo, coordonnateur du projet du 25 mai 2008 au mois d’avril 2010, inculpé des mêmes faits et pour le même montant que Serigne Ly, contestait les faits et précisait n’avoir aucun contrat sous son magistère, où son rôle consistait à accélérer les travaux.
Il rappelait que toutes les entreprises attributaires de marchés avaient des cautions en bonne et due forme, conformément à l’article 113 du code des marchés qui en faisait une obligation au moment de la signature du contrat et les avances et acomptes à elles payés, étaient conformes à la réglementation en vigueur, notamment les articles 95 et 99 du code précité.
Il ajoutait que du moment que le bénéficiaire de l’acompte ou de l’avance restait débiteur des montants perçus jusqu’à l’achèvement du marché, selon l’article 99 précité, aucune faute ne lui pouvait être imputée et que d’ailleurs, même après son départ du projet, les entreprises ciblées continuaient de bénéficier de paiement ; ce qui était la preuve qu’il n’y avait pas de problème particulier.
Par ailleurs, Ibrahima Diallo faisait remarquer que par moments, les entreprises avaient volontairement ralenti les travaux pour voir la concrétisation de leur demande d’augmentation de la somme de 500.000 Cfa au prix initial retenu pour une villa qui était de 6.500.000 Cfa, sans compter avec les ponctions budgétaires à hauteur de 9.700.000 Cfa pour un budget de 13.000.000 Cfa en 2008.
Tribune
Il rappelait que toutes les entreprises attributaires de marchés avaient des cautions en bonne et due forme, conformément à l’article 113 du code des marchés qui en faisait une obligation au moment de la signature du contrat et les avances et acomptes à elles payés, étaient conformes à la réglementation en vigueur, notamment les articles 95 et 99 du code précité.
Il ajoutait que du moment que le bénéficiaire de l’acompte ou de l’avance restait débiteur des montants perçus jusqu’à l’achèvement du marché, selon l’article 99 précité, aucune faute ne lui pouvait être imputée et que d’ailleurs, même après son départ du projet, les entreprises ciblées continuaient de bénéficier de paiement ; ce qui était la preuve qu’il n’y avait pas de problème particulier.
Par ailleurs, Ibrahima Diallo faisait remarquer que par moments, les entreprises avaient volontairement ralenti les travaux pour voir la concrétisation de leur demande d’augmentation de la somme de 500.000 Cfa au prix initial retenu pour une villa qui était de 6.500.000 Cfa, sans compter avec les ponctions budgétaires à hauteur de 9.700.000 Cfa pour un budget de 13.000.000 Cfa en 2008.
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