"Il y avait des signes annonciateurs. En fait, je pense que j'ai pris la bonne décision. Ce n'est pas sur un simple coût de tête. J' y ai réfléchi mûrement et voilà j'ai rendu la tablier.(...) J'ai formulé un projet avec le "Super Diamono", et à un moment donné, j'ai senti que le projet m'échappait. A partir de là, je me suis dit qu'il fallait réfléchir à une autre manière de vivre ma musique. Je me suis investi dans un projet que j'ai conçu et lorsqu'il a fallu aller en tournée, j'ai été écarté sans pour autant que je connaisse les raisons.(...) C'est d'abord une sortie d'album suivie de tournées à l'étranger. L'idée c'était d'avoir une visibilité sur l'international. Tout le monde sait que les musiciens en général, ne gagnent pas beaucoup d'argent avec leurs prestations au Sénégal. Ainsi voyager devient une alternative pour mieux s'en sortir et c'est la meilleure façon de gagner en notoriété et de nouer des contacts. C'est dans ce cadre que le dernier album d'Omar Pène a été fait par d'autres musiciens, même s'ils ont repris nos compositions. N’empêche les prestations internationales sont des opportunités pour nous. De ce point de vue, le projet en lui-même n'est plus intéressant."
"Du point de vue artistique, ce n'est absolument pas frustrant que d'autres musiciens se joignent au groupe ou qu'ils fassent un album avec notre lead vocal. Il ne faut pas oublier que la musique c'est l'ouverture. Nous ne sommes pas toujours obligés de travailler avec les mêmes musiciens. Par contre nous avons une cellule de base et celle-ci participe, pour la plupart, à l'élaboration des productions. En ce qui me concerne, ils ont même joué mes compositions dans cet album. C'était tout de même une fierté pour moi, car le producteur a trouvé mon travail assez intéressant pour un album international. Mais si par la suite le noyau de base ne joue plus sa partition, ça devient un problème"
"Ce projet c'est mon bébé. J'y ai investi du temps et du savoir. Personnellement je ne suis pas venu au Super Diamono pour apprendre, mais pour donner de moi-même, de mon temps et de mon savoir. Quand on s'investit comme ça, on a besoin d'une certaine reconnaissance en retour. C'est un problème d'éthique, de cohérence dans la démarche. J'ai mûrement réfléchi, ce n'est pas une décision que j'ai prise sur un coup de tête.(...) Vous savez je suis peut-être maître de mon destin, mais je ne sais pas de quoi demain sera fait. Mais à l'heure ou je vous parle, c'est bien fini. Parce que comme on dit, quand on ne sait plus ou l'on va, il faut s’arrêter et prendre du recul. C'est extrêmement important dans une carrière", a laissé entendre Doudou Konaré lors d'un entretien accordé à L'Observateur.
"Du point de vue artistique, ce n'est absolument pas frustrant que d'autres musiciens se joignent au groupe ou qu'ils fassent un album avec notre lead vocal. Il ne faut pas oublier que la musique c'est l'ouverture. Nous ne sommes pas toujours obligés de travailler avec les mêmes musiciens. Par contre nous avons une cellule de base et celle-ci participe, pour la plupart, à l'élaboration des productions. En ce qui me concerne, ils ont même joué mes compositions dans cet album. C'était tout de même une fierté pour moi, car le producteur a trouvé mon travail assez intéressant pour un album international. Mais si par la suite le noyau de base ne joue plus sa partition, ça devient un problème"
"Ce projet c'est mon bébé. J'y ai investi du temps et du savoir. Personnellement je ne suis pas venu au Super Diamono pour apprendre, mais pour donner de moi-même, de mon temps et de mon savoir. Quand on s'investit comme ça, on a besoin d'une certaine reconnaissance en retour. C'est un problème d'éthique, de cohérence dans la démarche. J'ai mûrement réfléchi, ce n'est pas une décision que j'ai prise sur un coup de tête.(...) Vous savez je suis peut-être maître de mon destin, mais je ne sais pas de quoi demain sera fait. Mais à l'heure ou je vous parle, c'est bien fini. Parce que comme on dit, quand on ne sait plus ou l'on va, il faut s’arrêter et prendre du recul. C'est extrêmement important dans une carrière", a laissé entendre Doudou Konaré lors d'un entretien accordé à L'Observateur.