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Dr. Tening Sène, DG Agence nationale de l'Aquaculture: «Le développement de l’aquaculture par les jeunes, une solution contre l’émigration irrégulière»

La migration clandestine a pris des proportions inquiétantes. Un phénomène qui est devenu un véritable enjeu. Parmi les causes avancées figure la raréfaction des ressources halieutiques. «Le développement de l’aquaculture par les jeunes, pourrait être une solution contre l’émigration irrégulière», a soutenu Dr. Tening Sène, Directrice générale de l'Agence nationale de l'Aquaculture.


Rédigé par leral.net le Vendredi 1 Septembre 2023 à 11:09 | | 0 commentaire(s)|

C’est dans ce sillage que la Directrice générale de l'Agence nationale de l'aquaculture, Dr. Tening Sène, a souligné que l’aquaculture est inévitable et reste une alternative car, cette pratique, en termes de protéines, apporte 52%, plus de 60% dans les prochaines années.

Ce qui fait dire au Dr. Tening Sène que dans les années précédentes, 5 000 pirogues ont été répertoriées et aujourd'hui, elles sont plus de 30.000. C’est dans cette optique qu’un programme spécialement prévu pour les acteurs de la pêche est en cours, dont l'objectif global est de produire 4 000 tonnes et créer 5 000 emplois.

En effet, lors d’un atelier de sensibilisation pour l’appropriation du projet pôles aquacoles de Fatick dans le cadre du Projet de gestion des ressources naturelles (Pgrn), la Directrice générale de l'Agence nationale de l'Aquaculture a expliqué que ledit projet a été financé par la Banque mondiale pour le compte de l’État du Sénégal, à travers le ministère de l’Environnement et du Développement durable et le ministère de la Pêche et de l’Economie maritime, dans le cadre de la gestion ou de la régénération des ressources naturelles.

Un programme de plus de 100 milliards, soit 50 par département ministériel. Dans ledit programme, il y a une composante aquaculture d’un montant de 5,5 milliards FCfa, qui est exécuté par l’Agence et qui doit être mis en place dans huit régions du Sénégal, dont la région de Fatick.

Dans cette région, explique Dr. Tening Sène, c’est Ndiené Lagane, parmi les deux sites, qui doit faire bientôt l’objet de réalisations. «C’est une série d’ateliers qui va se tenir dans toutes les régions d’intervention du projet. Nous avons démarré par la commune de Ndiené Lagane qui bénéficie d'un projet d'un montant de 280 millions, qui permettra la réalisation de 260 emplois directs et indirects, mais pour la production de plus de 200 tonnes de produits halieutiques», a-t-elle souligné.

Les autorités administratives et locales ainsi que la population se sont réjouies de ce projet qui va permettre la disponibilité de poissons frais dans la commune, mais qui sera aussi une source de création d'emplois pour les jeunes qui pourront travailler dans le Pôle et les femmes pour la transformation et la commercialisation.

Il est à noter que le pôle va aussi abriter un centre de formation pour les jeunes et va construire un bassin de lagunage des eaux usées qui pourront servir au maraîchage. Ce qui va sans doute réduire le taux de jeunes qui empruntent la mer au péril de leur vie.






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