Carlos Bossouvi a le sourire facile. Un sourire qui trahit à peine sa fatigue après un périple en vélo de 6 473 kilomètres de Cotonou à Jarcieu (Rhône-Alpes), en France. Son odyssée est terminée depuis deux mois, mais il ressent encore des douleurs au dos. Ce sportif de 25 ans a parcouru près de 100 kilomètres par jour pour rejoindre la France. « Mes cuisses ont pris du volume », s’amuse le jeune homme, également passionné de badminton.
En mars 2014, la société d’import-export pour laquelle il travaille doit acheminer des denrées fournies à des écoles, des orphelinats et des dispensaires du nord du Bénin. Elles ont été récoltées par Jar’nati, une association humanitaire basée à Jarcieu (rhône-Alpes). Le problème, c’est que le camion chargé de convoyer les produits est bloqué par la douane au port de Cotonou.
Embarrassée, l’association pense arrêter sa mission et diriger son aide vers d’autres pays. Alors Carlos Bossouvi se décide d’agir. Ainsi naît son projet de voyage à vélo destiné à récolter des fonds qui permettront de dédouaner les produits offerts par l’association Jar’nati.
« Au départ, ils m’ont pris pour un fou »
« La première personne à qui j’en ai parlé m’a pris pour un fou », se souvient le jeune coureur. Carlos Bossouvi pense à vendre chaque kilomètre de son périple un euro symbolique au bénéfice des enfants démunis du Bénin. Il prend la route le 10 août et doit affronter les premiers obstacles dans le désert mauritanien et marocain.
« Une chaleur insoutenable, avec un vent chargé de sable qui venait de face », confie Carlos. En Mauritanie, il a été traité de « bœuf » un jour où il a voulu s’acheter un soda. Au Maroc, certains hôtels lui interdisent d’entrer, « Les concierges disaient toujours que c’était complet. » À Tanger, il tombe d’épuisement et reste deux jours dans un hôpital pour se reposer. Puis, il reprend la route.
La traversée de la Méditerranée se fait sans encombre à bord d’un ferry
En mars 2014, la société d’import-export pour laquelle il travaille doit acheminer des denrées fournies à des écoles, des orphelinats et des dispensaires du nord du Bénin. Elles ont été récoltées par Jar’nati, une association humanitaire basée à Jarcieu (rhône-Alpes). Le problème, c’est que le camion chargé de convoyer les produits est bloqué par la douane au port de Cotonou.
Embarrassée, l’association pense arrêter sa mission et diriger son aide vers d’autres pays. Alors Carlos Bossouvi se décide d’agir. Ainsi naît son projet de voyage à vélo destiné à récolter des fonds qui permettront de dédouaner les produits offerts par l’association Jar’nati.
« Au départ, ils m’ont pris pour un fou »
« La première personne à qui j’en ai parlé m’a pris pour un fou », se souvient le jeune coureur. Carlos Bossouvi pense à vendre chaque kilomètre de son périple un euro symbolique au bénéfice des enfants démunis du Bénin. Il prend la route le 10 août et doit affronter les premiers obstacles dans le désert mauritanien et marocain.
« Une chaleur insoutenable, avec un vent chargé de sable qui venait de face », confie Carlos. En Mauritanie, il a été traité de « bœuf » un jour où il a voulu s’acheter un soda. Au Maroc, certains hôtels lui interdisent d’entrer, « Les concierges disaient toujours que c’était complet. » À Tanger, il tombe d’épuisement et reste deux jours dans un hôpital pour se reposer. Puis, il reprend la route.
La traversée de la Méditerranée se fait sans encombre à bord d’un ferry